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Auteur : Florian Barrière

Agrégé de Lettres classiques, ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm (Paris), Florian Barrière est Professeur des Universités en langue et littérature latines à l’Université Grenoble Alpes. Spécialiste de l’édition et de la transmission des textes poétiques anciens (Lucain, Manilius), il a publié de nombreuses notes philologiques sur des difficultés textuelles posées par le texte transmis du Bellum ciuile et des Astronomica ainsi qu’une édition, traduction et commentaire du livre 2 du Bellum ciuile (Lucain, La guerre civile. Chant II, texte établi, traduit et commenté par Florian Barrière, Les Belles Lettres [Commentario], 2016). Au-delà du projet de réfection de l’édition du Bellum ciuile aux Belles Lettres, il consacre aussi ses recherches à la place de la citation dans les études de réception et de transmission des textes anciens.

Bibliographie

Publications en ligne

  • « Note à Lucain, Bellum ciuile II, 292. » dans Revue de Philologie, de littérature et d’histoire anciennes 2013 3e sér. 87 (2), p. 7-14. Voir en ligne
  • « César, le Rubicon et le lion de Libye : note à Lucain, Bellum ciuile 1, 205-212 », Revue de Philologie, de littérature et d’histoire anciennes 2019 3e sér 93 (2), p. 19-28. Voir en ligne
  • « À propos d’un manuscrit du Bellum ciuile de Lucain (St Gallen, Stifsbibliothek, cod. Sang. 863) », Étudier les Humanités aujourd’hui : enjeux et méthodes. Actes du Congrès du GIS ‘Humanités, Sources et Langues de la Méditerranée’, Lyon, 17-19 décembre 2018. Voir en ligne
  • « Note to Lucan, Bellum ciuile 1.599-604 », The Classical Quarterly, 2021, p. 1-10. Voir en ligne
  • « Note à Manilius, Astronomica, 1, 311 », Museum Helveticum (76/1), 2019, p. 96-104. Voir en ligne

Contenus additionnels

Paroles d’histoire. Perte et transmission des textes antiques

Le philologue soucieux de construire sa propre autorité et l’autorité du texte qu’il édite n’est jamais seul. Son travail s’inscrit en effet dans un réseau de relations souvent très denses, dont témoignent surtout les épîtres et poèmes liminaires.
Le philologue, tout autorisé qu’il soit par son savoir, doit à chaque nouvel ouvrage (re)construire son autorité, puisque la qualité de son travail n’est pas une donnée garantie a priori.
Gregor Bersman, philologue allemand né en 1538 et mort en 1611, fait paraître en 1589 une édition de la Pharsale de Lucain aujourd’hui encore trop peu connue et trop peu utilisée par les éditeurs modernes de Lucain.
Les éditions de textes anciens sont l’occasion pour les philologues de mettre en lumière leur travail.
Au XIXe siècle, âge d’or de la philologie moderne, une expression, d’abord associée à un humaniste, Joseph-Juste Scaliger (1540-1609), a cristallisé l’importance de la figure du philologue : Ulrich von Wilamowitz (1848-1931) a été dit « Prince des philologues » (Princeps philologorum).
« Princeps philologorum » : l’expression permit, au XIXe siècle notamment, de qualifier de grandes figures de la philologie moderne ;le présent volume se propose d’envisager dans quelle mesure elle peut s’appliquer aussi aux premiers savants qui ont contribué à l’invention de cette science, éditant et commentant les textes de l’Antiquité au seuil de l’époque moderne.
Bibliographie de Princeps philologorum. L’autorité du philologue dans les éditions de textes anciens à la Renaissance
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