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Auteur : Jean Bernard Marquette
Les coutumes de Labouheyre, écrites en gascon, furent concédées au début du XIIIe siècle par le roi d’Angleterre aux habitants de la seigneurie d’Herbefauere, à l’occasion de la fondation du château et du village de ce nom.
Édouard par la grâce de Dieu, roi d’Angleterre et duc de Guyenne, à tous présents et à venir faisons savoir que, vue l’humble supplication de nos fidèles et bien aimés bourgeois, habitants de notre ville d’Arjuzanx…
Il ne fait aucun doute que le passage de la première version des coutumes, inspirée des privilèges de 1241, à celle qui fut présentée en 1361 au sire d’Albret ne se fit pas en une seule fois.
Si l’on peut considérer comme à peu près établie la liste des coutumes des pays landais, il s’en faut, cependant, qu’elles aient toutes fait l’objet d’une édition critique et il en est même, comme celles du Brassenx ou de Saint-Sever, qui sont encore inédites.
La vente des seigneuries de Cazeneuve et Castelnau-de-Cernès a débuté en 1583, au moment où Henri de Navarre, confronté à de graves problèmes financiers est obligé de se dessaisir d’une partie de son patrimoine.
Alors qu’il travaillait à la publication des Rôles gascons du règne d’Édouard II de 1307 à 1317, le doyen Y. Renouard avait remarqué que nombre d’actes touchaient aux relations entre le roi-duc et Clément V.
La plate-tombe ou dalle tumulaire de Guilhem Jauffre, la seule connue à ce jour d’un évêque de Bazas, se trouvait à l’origine, selon les auteurs de la Gallia Christiana, dans l’église abbatiale de Belleperche, au-devant de l’autel principal.
Sa date de naissance est incertaine : vers 1530-1535, si, selon les déclarations du chanoine Dupuy, il a bien été au collège de Guyenne l’élève du grand André Gouvéa et de son frère qui avaient quitté l’institution en 1547 ; ou bien vers 1545, si on prend à la lettre le passage de son Oraison Funèbre où le même chanoine évoque “cette terre d’Égypte où il est demeuré l’espace de soixante ans”.
De toutes les familles nobles d’Aquitaine, c’est sans nul doute celle des Albret qui a connu le plus illustre destin. Modestes seigneurs gascons, les Albret parviennent au milieu du XIIIe siècle à se hisser au premier rang de la noblesse du duché.
Au cours de l’année 1318, probablement en Entre-deux-Mers, Élie d’Escossan, dit le bâtard d’Escossan, fut tué lors d’une rixe ou d’une escarmouche avec Guillaume Arnaud d’Auros, prévôt d’Entre-deux-Mers, et sa suite.
Albret, Haus v. Die gascogn. Familie A. (»de Lebret«) stammt aus dem gleichnamigen Kirchspiel (heute Labrit) im Herzen der Landes (SW-Frankreich). Ihre ersten Mitglieder werden in der 2. Hälfte des 11.Jh. faβbar.
La Maison et la Seigneurie de Tiran étaient anciennes et très distinguées dans le Pays Bordelois ; mais le temps apporte tant de changement dans les choses de ce bas monde, que l’une et l’autre y seraient absolument inconnues, s’il n’en étoit fait mention dans les anciens titre