UN@ est une plateforme d'édition de livres numériques pour les presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine
Auteur : Marlène Dulaurans
Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication, auprès de l’université Bordeaux-Montaigne.
Rattachée au laboratoire du MICA (Médiation, information, communication, art – UR 4426) dans l’axe Communication, Organisations et Sociétés.
Directrice du département des Métiers du multimédia et de l’Internet à l’université Bordeaux-Montaigne.
Travaux se concentrent principalement en cybercriminologie sur les nouvelles formes de violences en ligne, les médias et réseaux sociaux, ainsi que l’analyse de discours.
Mots clés
Cybercriminalités, violences en ligne, Gendarmerie nationale, cyberharcèlement, renseignement criminel, intelligence collective
La dick pic est une pratique exhibitionniste numérique qui consiste à envoyer une photo de ses attributs sexuels à une personne, sans son consentement.
Le deepfake est une technique de manipulation audiovisuelle qui repose sur l’intelligence artificielle et qui permet d’incruster des visages, d’émuler des voix et des discours ou des gestes dans des vidéos déjà existantes.
Le cyberstalking est une traque orchestrée sur Internet à l’encontre d’une personne, qui peut être qualifiée d’obsessionnelle et de persécutive. En effet, l’auteur des faits adresse régulièrement des « indices » de son passage à sa victime, ce qui suscite chez elle un fort sentiment d’insécurité.
Le cybergrooming est le fait pour un adulte, par la voie de communication électronique, de mettre en confiance un mineur pour ensuite utiliser de son influence pour obtenir des images et/ou vidéos à caractère sexuel, voire en vue d’une agression sexuelle.
La cyber-usurpation est une forme de cyberharcèlement qui vise à s’emparer de l’identité numérique d’autrui (par la ruse, l’abus, la mystification, la tromperie) en récupérant ses identifiants et ses codes d’accès afin d’accéder à ses comptes en ligne
Le creepshot est une pratique voyeuriste qui vise à photographier à la dérobée un cliché sexuellement suggestif d’une femme (décolleté plongeant identifié sous le terme de downblousing, cuisse dénudée, sous-vêtement apparent…) et de le diffuser sur Internet via les réseaux sociaux, plateformes vidéo ou de mobile à mobile.
Le chantage à la webcam est une pratique qui consiste à prendre contact sur des réseaux sociaux, des applications de messagerie instantanée et de conversation vidéo, sur des plateformes de jeux vidéo ou encore sur des sites de rencontres, puis à inviter des victimes à se dévêtir devant la caméra pour participer à des jeux érotiques ou sexuels.
Le body shaming (terme anglais qui peut se traduire par l’expression de honte corporelle) concerne toute expression en ligne qui vise à disqualifier, à stigmatiser, à marginaliser une personne ou un groupe de personnes, en raison du physique ou de l’apparence.
Le bashing est une pratique de dénigrement collectif en ligne qui s’attaque de manière systématique et répétitive à des cibles clairement identifiées.
L’atteinte à l’honneur et à la réputation se matérialise par toute expression en ligne qui porte préjudice à la considération morale et à l’estime sociale d’une personne, altérant ainsi sa dignité et son image.
Une attaque par déni de service (DoS) cherche à porter atteinte informatiquement à une victime en l’empêchant d’avoir accès temporairement ou indéfiniment à un lien réseau, à un service, à une application ou encore à un site web, qui lui sont indispensables, en submergeant le système de données.
L’arnaque aux sentiments est une pratique qui consiste à créer des comptes sur des sites de rencontre et sur des réseaux sociaux pour entretenir une correspondance amoureuse avec la victime durant plusieurs semaines, plusieurs mois, et susciter ainsi chez elle un faux attachement affectif.