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Auteur : Nathalie Gauthard

Université d’Artois
UFR Lettres et Arts
9 rue du Temple
F-62000 Artois
nathalie.gauthard@univ-artois.fr
0000-0003-1302-8734
nathalie gauthard
@GauthardN

Nathalie Gauthard est ethnoscénologue, Professeure des universités en arts du spectacle à l’université d’Artois et fondatrice de la Société Française d’Ethnoscénologie, agréée ONG pour le PCI par l’UNESCO. Elle a été élue directrice de publication de la Revue L’Ethnographie. Création, Pratiques, Publics (ISSN  2534-5893) en 2017.

Formée aux arts de la scène, elle a poursuivi des recherches ethnographiques à Bali, en Inde, au Népal, à Taïwan et au Tibet en mêlant participation observante (pratique des formes étudiées) et approche ethnographique. Après des études en lettres modernes à Paris 7 et en études théâtrales à Paris 3, elle s’est spécialisée en ethnoscénologie avec une thèse de doctorat à Paris 8. Ses recherches portaient sur l’analyse des processus de recomposition et d’innovation des rituels tibétains dansés, ‘cham, au sein des communautés tibétaines exilées (Népal, Inde) et sur leur diffusion, réception et appropriation sur les scènes internationales. Après une double qualification en section 18 du CNU (Arts du spectacle) et 20 (Ethnologie-anthropologie), elle a poursuivi ses recherches sur la mise en spectacle des traditions à l’échelle locale, nationale ou transnationale, les processus de patrimonialisation (PCI), les apprentissages et techniques du corps de l’acteur, les esthétiques scéniques contemporaines. Elle a soutenu une HDR intitulée « Pour une anthropologie des arts vivants et performatifs. Dynamiques esthétiques, sociales et politiques en arts du spectacle » à Paris IV en 2014.

Elle poursuit actuellement ses recherches sur les communautés artistiques et patrimoniales, les patrimoines invisibles ou invisibilisés, la notion de care et d’inclusivité dans la formation de l’acteur et sur la création artistique et les préoccupations environnementales.

Ses activités illustrent une grande implication sur les questions de société liées à l’anthropologie des arts vivants et de la performance dans une perspective postcoloniale et contemporaine adossée à la question de la méthode.

 

Bibliographie 

Ouvrages

  • « Dragons, géants et autres merveilles : dynamiser la mémoire patrimoniale en arts vivants et littérature, pistes et réflexions » (dir.), Revue L’Ethnographie. Créations, Pratiques, Publics, (ISSN  2534-5893), avril 2023 : https://revues.mshparisnord.fr/ethnographie/index.php?id=1278
  • « Performance Training and Well-Being », in Theatre, Dance and Performance Training (TDPT) Issue 13.2, (dir. Gauthard et V. Magnat), Routledge, London, juin 2022 : https://www.tandfonline.com/toc/rtdp20/13/2
  • Enquêter en carnaval. Méthodologies créatives autour d’un plaisir partagé (co-dir. Nathalie Gauthard, Monika Salzbrunn, Blodwenn Mauffret),Presses universitaires de Rennes, 2025.
  • « Renouveau et revitalisation des arts traditionnels asiatiques. Discours, pratiques et savoir-faire » (dir.) Revue L’Ethnographie. Créations, Pratiques, Publics, (MSH-PN-USR 3258), sept. 2019 : https://revues.mshparisnord.fr/ethnographie/index.php?id=76
  • Danses sacrées du Tibet. Une méditation en mouvement, Éditions Claire Lumière, 2016.
  • Fêtes, mascarades, carnavals. Circulations, transformations et contemporanéité, (dir.), Éditions L’Entretemps, coll. « Les Anthropopages », 2014

Articles 

 

Mots clés
anthropologie des arts vivants et de la performance, ethnoscénologie, ethnomusicologie, arts du spectacle, arts du spectacle, terrain

La recherche en arts vivants (théâtre, musique, danse, cirque, performance, etc.) a connu ces dernières années une inflation de la notion de «terrain». Issu des sciences humaines et sociales et en particulier de la pratique ethnographique, le «terrain» innerve à présent les discours et pratiques méthodologiques.
La recherche en arts vivants (théâtre, musique, danse, cirque, performance, etc.) a connu ces dernières années une inflation de la notion de «terrain». Issu des sciences humaines et sociales et en particulier de la pratique ethnographique, le «terrain» innerve à présent les discours et pratiques méthodologiques.
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