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Auteur : Pascale Drouet

Université de Poitiers,
UFR de Lettres & Langues,
1 rue Raymond Cantel,
TSA 11102,
86073 Poitiers Cedex 09
pascale.drouet@univ-poitiers.fr
0000-0002-6527-3865
Pascale Drouet
UFR de Lettres & Langues,
1 rue Raymond Cantel,
TSA 11102,
86073 Poitiers Cedex 09
pascale.drouet@univ-poitiers.fr
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Pascale Drouet
Spécialiste de littérature anglaise des XVIe et XVIIe siècles, Pascale Drouet est Professeure des Universités, en poste à l’Université de Poitiers, et membre du CESCM – UMR 7302. Elle est aussi traductrice indépendante.
Contenus additionnels
Connecting Shakespeare, blog de Pascale Drouet
Site de la revue Shakespeare en devenir
Site de l’ATLF (Association des traducteurs littéraires de France) – Liste des traductions de Pascale Drouet
France Culture : Série « Les pièces romaines de Shakespeare » – Épisode 3/4 « Coriolan » : éthique de conviction versus éthique de responsabilité
France Culture : Série « William Shakespeare » – Épisode 4/4 : Filouterie et fraude
France Culture : « Dunsinane (après Macbeth) » de David Greig (traduction P. Drouet)
France Culture (compte rendu de lecture) : Shakespeare au risque de la philosophie
France Culture : Ce qui évolue, ce qui demeure (traduction P. Drouet)
Mots clés
Shakespeare, traduction littéraire, Renaissance anglaise, Angleterre élisabéthaine
Si les premiers récits picaresques « naissent » dans l’Espagne du « Siècle d’or » en tant que genre narratif, cette tradition a émergé selon des modalités et des origines multiples qu’il convient de préciser.
Bibliographie générale de l’ouvrage Rogues & pícaros. Polygénèse de la picaresque dans l’Espagne et l’Angleterre médiévales et renaissantes, dirigé par Pierre Darnis et Pascale Drouet, Presses universitaires de Bordeaux.
Si la picaresque est un point nodal, un espace littéraire où se croisent de multiples influences, il s’avère essentiel de préciser celles qui relèvent du tissu social et des bouleversements que l’on décrit habituellement par le passage à l’Ancien Régime, mais qui, alors, se présente davantage comme celui d’une entrée dans un nouvelle société.
À la fin du XVIIe siècles, le théâtre, alors en plein essor, connaît son âge d’or dans l’Angleterre d’Élisabeth I comme dans l’Espagne de Philippe II.
Lois semblablement ignorées, contournées, bafouées. Semblable recours à la ruse, plus ou moins violente, pour parvenir à ses fins, échapper aux autorités et aux instruments punitifs.
« Apuleius, Lucianus, Lazarillus », dit d’une même voix Antonio Lull. Dès la première diffusion de l’anonyme Vie de Lazarillo de Tormès, il fut assez vite évident que derrière la formule innovante d’un mendiant devenu cireur public se cachait de prestigieux mais polémiques modèles antiques.
Au sein de la littérature occidentale, on a rapidement perçu dans la picaresque une « tradition historiquement et géographiquement délimitée » propre à l’Espagne du Siècle d’or, un genre à part quasiment sans précédent.