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Catégorie : Histoire
Berguedieu Jean, soixante-quatre ans, breveté le 7 février 1817, 26 élèves, enseignement ancien et ordinaire.
Quoique parmi les curés de votre diocèse je sois un de ceux qui sont le mieux partagés en instituteurs (je ne parle pas de quelques contrebandiers que l’esprit de parti soutient et que la Sainte Académie ne veut pas voir), ceux que je vous ai signalés sont des hommes religieux et dévoués au Roi.
En 1893, E. Rotgès, alors inspecteur de l’enseignement primaire, avait publié un ouvrage intitulé Histoire de l’instruction primaire dans l’arrondissement de Bazas du seizième siècle à nos jours.Aucun travail n’est venu depuis compléter ou modifier le contenu de ce livre qui demeure ainsi essentiel pour la connaissance de cette question.
Lorsque nous avons commencé dans le second numéro des Cahiers notre article consacré aux richesses archéologiques du Bazadais de la Préhistoire au Haut Moyen Âge, nous songions à le faire suivre d’un inventaire semblable pour la période s’étendant du Haut Moyen Âge à nos jours.
C’est pour la première fois en 1954 qu’a été révélée, par M. Cadis, l’existence de ce tumulus. Au cours d’une excursion faite en sa compagnie en 1959, nous avons pu localiser son emplacement avec précision (fig. 1).
Me Lafargue a consacré différents articles aux découvertes faites aux alentours de l’église Saint-Gervais. Il en parle d’abord au tome IV de ses Notes intitulé : “Établissements publics”, dans le chapitre III où il traite de l’église Saint-Gervai
E. Féret est le seul à les mentionner avec sa concision accoutumée : “Débris gallo-romains consistant en médailles trouvées sur plusieurs points du haut-Langon entr’autre chez M. Goua, en briques à rebords et autres restes de construction”.
Léo Drouyn signale dans le Dictionnaire archéologique de la Gaule des “fragments de haches polies et de couteaux en silex”. Nous n’avons pas trouvé jusqu’ici d’autre mention de ces découvertes sur lesquelles nous ne possédons aucun détail.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, on a pu voir, à proximité de l’agglomération de Captieux, au nord-ouest du quartier de la Ville, une motte datant vraisemblablement du Moyen Âge. Il n’en reste plus rien. Aussi, n’est-il pas inutile d’en rappeler la description qu’en fit, en 1867, E. Guillon.
L’historien local se trouve souvent à court de documents écrits lorsqu’il se tourne vers les périodes les plus reculées de l’histoire de son petit pays, Antiquité ou Moyen Âge. Il doit alors faire appel aux documents figurés et à leur science que l’on nomme archéologie.
Monclaris, voilà certes un nom qui n’évoque que bien peu de choses pour beaucoup de Bazadais. C’est celui cependant d’une ancienne paroisse et aujourd’hui encore, d’une église, qui fut naguère la plus belle de la vallée du Lisos.
Tous les auteurs qui ont parlé des châteaux de Roquetaillade ont souligné l’originalité du site : un plateau taillé en forme d’éperon, la pointe tournée vers l’ouest et dominant au sud par un abrupt la vallée des Ruisseaux de Pesquey et de Lagarde.