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Catégorie : Histoire

En 1871, à Bologne, le Ve Congrès international d’Anthropologie et d’Archéologie préhistoriques marque l’entrée des Celtes dans l’histoire du peuplement de la péninsule italienne.
Le nom de Gabriel de Mortillet résonne comme écho aux premiers pas institutionnels du Musée d’Archéologie nationale.
À la Renaissance, la science dermatologique est inexistante et la peau n’est perçue qu’à l’œil nu. C’est seulement au XVIIe siècle que le Bolonais Marcello Malpighi effectuera des coupes histologiques et le Néerlandais Govert Bidloo des observations au microscope.
Le vêtement était jusqu’ici un objet principalement étudié par l’archéologie et par l’histoire culturelle, comme symbole d’une identité sociale, ethnique ou de genre.
L’étudiant en goguette à Venise passe au moins une demi-journée à la Gallerie dell’Academia. Là, il peut s’arrêter, quelques instants, devant un tableau de Giovanni Francesco Caroto peint entre 1520 et 1525. Cette peinture est intitulée Madone à l’enfant cousant.
En apparence, décrire le corps comme le vêtement de l’âme traduit une conception dualiste de la nature humaine, où le corps est accessoire, accidentel, instrumental et inférieur à ce qui serait la dimension fondamentale de la personne, son âme.
La métaphore est souvent conçue comme un rapport entre deux réalités au moyen d’un mot. Il s’agirait de la “[f]igure d’expression par laquelle on désigne une entité conceptuelle au moyen d’un terme qui, en langue, en signifie une autre”
“Tout vêtement retranche du monde”, écrit Henri Michaux dans Un Barbare en Asie. Pourquoi se vêtir, sinon pour se protéger du monde ? En couvrant le corps, le vêtement réduit la violence du monde sensible sur la chair.
L’origine de la thématisation néoplatonicienne de la “tunique de l’âme” est tout d’abord platonicienne et pythagoricienne. Dans le Phédon, Cébès fait l’hypothèse d’une âme qui ne cesse de tisser son propre corps (87a-e).
La métaphore du corps “vêtement de l’âme” est une antique métaphore. Cette ancienneté invite à poser la question de son usage plus tardif dans le néoplatonisme comme celle de son usure.
Le premier chapitre de la Vie de Plotin, écrite par son disciple Porphyre, commence par l’évocation d’une anecdote censée mettre en avant le mépris de Plotin pour le corps.
À la Renaissance, la science dermatologique est inexistante et la peau n’est perçue qu’à l’œil nu. C’est seulement au XVIIe siècle que le Bolonais Marcello Malpighi effectuera des coupes histologiques et le Néerlandais Govert Bidloo des observations au microscope.
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