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Collection : S@voirs humanistes_4

« Princeps philologorum » : l’expression permit, au XIXe siècle notamment, de qualifier de grandes figures de la philologie moderne ;le présent volume se propose d’envisager dans quelle mesure elle peut s’appliquer aussi aux premiers savants qui ont contribué à l’invention de cette science, éditant et commentant les textes de l’Antiquité au seuil de l’époque moderne.
During their late-antique and medieval tradition, as Reynolds pointed out in his praefatio, Sallust’s monographs never risked disappearing, but rather being permanently corrupted.
Bibliographie de Princeps philologorum. L’autorité du philologue dans les éditions de textes anciens à la Renaissance
La question de la place sociale des imprimeurs, notamment les plus érudits d’entre eux ayant des liens avec le monde académique, reste encore peu étudiée en histoire du livre pour le XVIe siècle.
Lorsqu’en 1353, Pétrarque (1304-1374) obtient un manuscrit grec d’Homère qu’il est incapable de lire, son premier geste est, non d’apprendre le grec, mais de confier le manuscrit à Léonce Pilate (?-1366) afin qu’il le traduise en latin.
Après la parution à Venise en 1472 de l’édition princeps, due à Federico de’ Conti, l’œuvre de Properce a été maintes fois rééditée et commentée : Domizio Calderini fait suivre son commentaire des Silves de Stace, paru en 1475, d’une Elucubratio in quaedam Propertii loca, qui figurera ensuite dans plusieurs éditions…
L’humaniste suisse Conrad Gessner (1516-1565) est surtout connu comme naturaliste ; il est d’ailleurs souvent qualifié de « Pline l’Ancien de son temps ». On connaît moins ses activités d’éditeur de textes latins et grecs ainsi que, souvent intimement liées à celles-ci, ses nombreuses traductions latines de textes grecs.
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