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Collection : S@nté en contextes_5

par Éna
Depuis que je suis petite, je fréquente le milieu médical et celui de l’enseignement de manière particulièrement intense, c’est pourquoi il me semble pertinent de commencer mon témoignage sur la fatigue liée au cancer par une mise en contexte.
Tout projet de livre a une genèse propre. Celui-ci est né de notre souhait de partager les connaissances à notre disposition au sujet de la fatigue, cette expérience consubstantielle à la condition humaine, avec un focus sur la fatigue spécifiquement liée au cancer.
Lorsqu’en 1932, les docteurs Gaston et André Durville déposent le cahier des charges d’Héliopolis (Île du Levant), lotissement appelé à devenir la première commune naturiste de France…
La fatigue liée au cancer (FLC) est une sensation subjective d’épuisement physique, émotionnel ou bien encore cognitif en lien avec la maladie et ses traitements.
C’est dans la chambre 16 du service d’oncologie du centre hospitalier du Mans (72) que nous avons rencontré Rachelle, lors de sa première séance de chimiothérapie. Emmitouflée dans un plaid et somnolant sous son casque réfrigérant1, elle indique se sentir détendue et plutôt confiante quant à la prise en charge de sa maladie.
Il n’est pas facile d’évoquer à la fois sa situation personnelle de propre malade et dans le même temps de mettre à distance son cancer en tant qu’ancien enseignant en activité physique adaptée (APA) et management du sport 
Apprendre à vivre, plus précisément apprendre à continuer de vivre après des accidents vasculaires cérébraux, tel est mon défi désormais.
Ces dernières années, des études observationnelles ont montré que la pratique d’activité physique avant et après le diagnostic d’un cancer est associée à une diminution du risque de décès (Friedenreich et al., 2019).
Le cancer est un véritable enjeu de santé publique à travers le monde. En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le fardeau associé à la 2e maladie chronique la plus fréquente ne cesse de s’alourdir et de peser sur les personnes malades, les familles et les systèmes de santé.
L’activité physique (AP) est aujourd’hui reconnue comme une stratégie thérapeutique non médicamenteuse efficace en oncologie (INCa, 2017 ; INSERM, 2019).
La fatigue, comme nous la connaissons tous, est un état physiologique lié à une activité physique prolongée ou une tâche intellectuelle intense induisant des difficultés à poursuivre l’activité. Elle est généralement atténuée grâce à du repos ou une bonne nuit de sommeil simplement.
L’asthénie, plus communément appelée la fatigue, est le plus fréquent symptôme rencontré chez la personne porteuse de cancer, au cours et après la maladie (Berger et al., 2015)
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