UN@ est une plateforme d'édition de livres numériques pour les presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine
Collection : V@demecum_1
Découvrez une exploration novatrice des violences en ligne à travers ce livre, fruit d’une collaboration sans précédent entre l’université Bordeaux Montaigne et la Gendarmerie nationale, dans le cadre du projet de recherche « CyberNeTic ».
Le zoombombing est une pratique cybermalveillante qui consiste à perturber ou saboter une réunion virtuelle organisée sur une plateforme de visioconférence en y faisant intrusion de manière non autorisée.
Le vigilantisme numérique se justifie comme une démarche de citoyenneté active (mise en œuvre par des acteurs non étatiques), qui vise à faire justice soi-même en ligne pour lutter contre une « criminalité » en engageant des formes actives de surveillance, de dissuasion ou de sanction directe et ciblée.
Le validisme numérique concerne toute expression en ligne qui vise à disqualifier, à stigmatiser, à marginaliser une personne ou un groupe de personnes en raison de leur handicap moteur ou mental. Il diffuse l’idée qu’une personne valide incarne la norme sociale et que l’absence de maladie ou d’infirmité lui confère une position plus enviable, voire supérieure par rapport à celle des personnes qui présentent à l’opposé des incapacités visibles ou invisibles.
L’upskirting est une pratique voyeuriste qui vise à prendre une photo de l’entrejambe d’une femme, en plaçant un appareil photo en dessous de sa jupe, à son insu, et de la diffuser sur Internet via les réseaux sociaux, plateformes vidéo ou de mobile à mobile.
Le trolling est une pratique qui vise à déstabiliser un sujet de discussion dans un groupe, une communauté, un forum, etc. Le perturbateur cherche à gêner, voire interrompre le débat en publiant des messages provocateurs, voire moqueurs.
Le swatting est un canular téléphonique anonyme et malveillant qui consiste à appeler les forces de police pour signaler un crime ou un acte de terrorisme imaginaire, dans le but de dépêcher une unité d’intervention sur les lieux.
Le slut shaming est une pratique qui touche particulièrement les jeunes filles et qui consiste à blâmer et à déconsidérer celles dont l’apparence, la tenue vestimentaire, le maquillage, l’attitude voire les comportements amoureux et sexuels, qu’ils soient réels ou supposés, ne correspondent pas aux normes sexuées en vigueur dans leurs groupes d’appartenances.
La shitstorm est une forme de lapidation digitale exercée par un groupe de personnes qui se liguent afin de mener une « campagne » d’indignation en ligne contre un individu, contre une entreprise, etc.
La pratique du sharking consiste à dévêtir une personne en public, par surprise et contre sa volonté, à filmer la scène avec un téléphone portable puis à la diffuser sur Internet via les réseaux sociaux, plateformes vidéo ou de mobile à mobile.
Le sexting consiste à envoyer ou recevoir des messages textuels qui sont sexuellement suggestifs ou explicites (textos, messageries instantanées, etc.) avec un/une partenaire (occasionnel ou régulier)