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UN@ est une plateforme d'édition de livres numériques pour les presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine

Lieu d'édition : Pau

S’il faut prendre acte du fait que « nous ne vivons pas simplement dans une éco-nomie capitaliste mais dans une société capitaliste », c’est parce qu’il est bien difficile, tout particulièrement depuis le prisme de la philosophie politique, de pouvoir même imaginer un autre horizon possible.
L’imagination est une faculté que possède l’individu comme sujet. L’imaginaire constitue à l’inverse un ensemble de représentations qui prend sa source dans la société et dont la diffusion manifeste l’action inconsciente de la société sur l’individu.
Construire une nouvelle forme de vie : tel est l’immense défi du présent face à une société qui s’effondre. Jamais l’humanité n’a su si sûrement qu’elle était au bord de la catastrophe dans d’innombrables domaines
Construire une nouvelle forme de vie : tel est l’immense défi du présent face à une société qui s’effondre. Jamais l’humanité n’a su si sûrement qu’elle était au bord de la catastrophe dans d’innombrables domaines
Saurons-nous apprendre [de ce cataclysme] pour tenter de tout changer ? […] Y aura-t-il plus de libertés, plus de répression, plus de compréhension, plus de rudesse ? La faim sera-t-elle plus terrible encore ? Y aura-t-il de nouvelles luttes ?
Quelque chose s’impose aujourd’hui à la pensée, comme il arrive à chaque époque […]. Chaque pensée reconnaît diversement cette chose, mais elle la reconnaît, pour peu qu’elle ne se dérobe pas à ce qui s’impose […]
Créer le présent, imaginer l’avenir… est le second livre de la collection « Dissi-dences/Disidencias » (PUPPA/UN@) créée en 2021 pour servir de support éditorial à un projet de recherche interdisciplinaire et transfrontalier associant le département d’Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’université de Pau (UPPA) au départe-ment de Philosophie de l’université de Saragosse (UNIZAR)
« Quelque chose s’impose aujourd’hui à la pensée » : c’est sur cette phrase (de J.-L. Nancy), qui résonne comme un nouvel impératif catégorique.
Cet ouvrage rassemble les communications du colloque organisé par l’Association des publicistes palois lors de la VIe journée d’étude de la jeune recherche paloise, sur le thème « Acceptabilité et droit public », sous le haut patronage de Madame Nicole Belloubet, ancienne garde des Sceaux.
« L’acceptabilité sociale des décisions de justice comme des textes légaux est un facteur primordial de leur effectivité ». Ces quelques mots, empruntés à Jean-Emmanuel Ray, témoignent d’emblée de l’intérêt et des enjeux de cette VIe journée paloise de la jeune recherche en droit public.
Suggérant le risque de défiance auquel conduit l’inflation normative, le doyen Vedel introduit ce lien complexe qui lie la qualité du droit et l’acceptabilité.
Trop de Droit ? « [Q]ui s’aviserait de contester la sainte colère du Maître de Poitiers » ? Cette idée du caractère néfaste de l’inflation normative, fruit de l’héritage révolutionnaire, est toujours en germe.