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Type de document : Chapitre de livre

L’enfant du métro est une dénonciation allégorique de l’Occupation allemande. Le livre, brièvement annoncé dans Marie-Claire en décembre 1943, a été distribué sous le manteau, avec la complicité des employées des éditions du Chêne.
À Lima, l’une des filles de Paul Truel, de retour dans le pays sud-américain, a rapporté parmi les souvenirs personnels de ses cousines, plusieurs pages typographiées non signées.
Ce chapitre reconstruit les années 39-41 tragiques pour la famille Truel comme pour toute la société française prise dans le piège de la drôle de guerre, l’Exode puis l’occupation allemande.
La fidélité au Pérou de l’enfance se manifeste par le choix du diminutif si singulier de Lucha, qu’un Français connaisseur de l’espagnol mais non du Pérou, croira traduire correctement par « lutte », mais « Lucha » est très courant au Pérou avec un autre sens.
La famille Truel — au centre de cet ouvrage — est représentative de l’émigration française au Pérou au cours du XIXe siècle. C’est ce que l’on verra dans le présent chapitre à travers l’évocation des deux branches, paternelle, les Truel, et maternelle, les Larrabure.
L’enfant du métro est un texte fascinant, édité à Paris en décembre 1943, pendant l’occupation allemande.
Mais nous savons que la trame de la grande Histoire est largement constituée d’histoires individuelles, d’héroïsme et de lâcheté qui se sont souvent perdues dans l’anonymat ou l’oubli.
L’histoire des établissements d’enseignement supérieur a été longtemps circonscrite à l’analyse des spécificités du modèle français (grandes écoles versus universités, prépondérance de l’État sur les contextes locaux, poids du secteur public dans l’ESR, etc.) et à l’éclairage de la « longue marche » de la démocratisation puis de la libéralisation des universités.
Nous pourrions débuter cet article en nous demandant simplement si, montrer le flamboyant Miroir d’eau, serait adéquat à l’évocation de la Faculté de droit bordelaise. Cette interrogation, quelque peu rhétorique, sera le fil rouge des propos qui suivront, afin de mettre au jour si l’expression « loin des yeux, loin du cœur » trouve application lorsque l’on vise cette dernière.
Les universités de Bourgogne et de Franche-Comté disposent d’un riche patrimoine très diversifié, immobilier, artistique, archéologique, incluant des collections pédagogiques et des ouvrages anciens, qui font l’objet d’actions de valorisation et de préservation.
Fermé de 2019 à 2024 pour des travaux de grande ampleur financés dans le cadre de l’Opération Campus, le musée zoologique est emblématique des thèmes du présent colloque.
Les collections apparaissent comme le parent pauvre d’une université française dont les bâtiments assurent, depuis au moins un demi-siècle, la continuité visuelle d’un cadre d’apprentissage.
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