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Auteur : David El Kenz

Université de Bourgogne
UFR Sciences Humaines
UMR LIR3S 7366
2 av. Gabriel
F-21000 Dijon
david.el-kenz@u-bourgogne.fr

David El Kenz est maître de Conférences en histoire moderne à l’Université de Bourgogne, chargé de cours à l’Université de Genève et membre de UMR LIR3S 7366.

Spécialiste des troubles de religion dans l’Europe du XVIe siècle, David El Kenz a soutenu une thèse en 1995 sur le martyre protestant et catholique. Depuis une quinzaine d’années, il poursuit des recherches sur les violences extrêmes dans le contexte des guerres de Religion et de manière plus générale, sur l’historiographie des massacres.

Bibliographie sélective

– « Representations. Mass Violence in Print and Image in the Sixteenth and Seventeenth Centuries: The Europeanization of Barbarity », Igor Pérez Tostado (ed.), A Cultural History of Genocide in the Early Modern World, Bloomsbury Academic, 2021, p. 147-176.

– « Les lieux de mémoire victimaire en Europe : une culture commune et concurrente », Sviet LiteratutyLe monde de la littérature -, 10 / 2020, p. 160-175. (https://svetliteratury.ff.cuni.cz/magazin/zvlastni-cislo-le-monde-de-la-litterature-2020/)

– Avec Virginie Brinker et al. (éd.), Violences historiques : quelles représentations de l’Après ? Regards croisés sur les dimensions juridiques, littéraires et psychiques de la réparation, Dijon, Abell, 2020.

– « La compassion durant les guerres de religion », Francesco Benigno, Laurent Bourquin et Alain Hugon (dir.), Violences en révolte, Rennes, PUR, 2019, p. 255-270. (http://www.pur-editions.fr/couvertures/1558364365_doc.pdf)

– « Réforme et islam à travers le martyre au temps des troubles de religion », Alain Joblin et Olivier Rota (dir.), Islam et protestantisme. Convergences et divergences comme points de rencontre, Paris, Les Indes Savantes, 2019, p. 47-60.

– « Quand l’attentat était un acte religieux : le tyrannicide d’Henri III », Le Temps des médias, n° 32, printemps 2019, p. 48-66. (http://www.histoiredesmedias.com/Quand-l-attentat-etait-un-acte.html)

– « Les victimes des massacres des protestants dans les guerres de Religion (v. 1550-v. 1600) : du « tas de mort » à la mort collective », Thomas Labbé et Gerrit J. Schenk (dir.), Une histoire du sensible : la perception des victimes de catastrophe du XIIe au XVIIIe siècle, Turnout, Brepols, 2018, p. 137-154.

 – « Le sentiment de culpabilité face aux violences des guerres de Religion », Olivia Carpi (dir.), Guerres et paix civiles de l’Antiquité à nos jours, Villeneuve d’Asq, PU du Septentrion, 2018, p. 233-254.

 – avec François-Xavier Nérard, (dir.), Commémorer les victimes en Europe du XVIe siècle à nos jours, Seyssel, Champ Vallon, 2011.

– « Le “massacre“ est-il né aux guerres de Religion ? »,  La Révolution Française, Cahiers de l’Institut d’histoire de la Révolution française, n° 3, décembre 2010, (http://lrf.revues.org/index185.html)

– avec Claire Gantet, Guerres et paix de religion dans l’Europe des XVI et XVIIe siècles, 2e éd. revue et augmentée, Paris, Armand Colin, 2008.

– « Massacre » et « Massacres during the Wars of Religion », Jacques Sémelin (dir.), Online Encyclopdia of Mass Violence, (http ://www.massviolence.org), 2008.

– (Dir.), Le Massacre, objet d’histoire, Paris, Gallimard, 2005, 560 p (trad. italienne Il Massacro nella storia, ed. Utet, 2008).

– Les Bûchers du roi. La culture protestante des martyrs (1523-1572), Seyssel, Champ Vallon, 1997.

En 1550, la notion théologique de « scandale » est mise en avant par le traité Des scandales de Calvin. Le réformateur invite ses coreligionnaires à ne pas avoir peur du scandale, à ne pas se préoccuper de la fama. Le présent ouvrage montre, à travers l’étude de cette notion, combien les conflits confessionnels de cette époque sont en effet une bataille de réputation et deviennent même une bataille de la mémoire, non sans conséquence sur l’écriture de l’histoire.
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