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Auteur : Mathilde Simon
École Normale Supérieure – AOROC
45, rue d’Ulm, F-75005 Paris
ARSCAN
Maison R. Ginouvès
200 avenue de la République, F-92000 Nanterre
mmahe@ens.fr
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Ancienne élève de l’École normale supérieure, Mathilde Simon a d’abord suivi un cursus de philosophie puis de Lettres classiques, domaine dans lequel elle s’est spécialisée, en bénéficiant des enseignements de l’École et des universités Paris IV et Paris X. Agrégée de Lettres classiques, elle obtient un doctorat en histoire et archéologie des mondes anciens.
Ses recherches ont d’abord porté sur les élites de Grande Grèce, puis sur l’historiographie de cette région, en particulier sa représentation dans les textes latins. Cette enquête l’a amenée à s’intéresser à la géographie historique et à l’érudition tardo-antique, en particulier au commentaire de Servius (IVe s. ap. J.-C.) à l’œuvre de Virgile. Sur le plan philologique, elle prépare l’édition du livre X de Tite-Live dans la Collection des Universités de France.
Sa thèse de doctorat a été reprise et retravaillée dans l’ouvrage suivant : Ultima Italiae ora. L’image de la Grande Grèce dans l’historiographie augustéenne, Paris 2011. Elle a aussi édité la même année les travaux de jeunes chercheurs rassemblés dans Identités romaines. Conscience de soi et représentations de l’autre, aux éditions Rue d’Ulm [CR L’Antiquité classique] . Elle a édité les actes de deux colloques, l’un en collaboration avec J. Trinquier, L’histoire d’Alexandre de Quinte-Curce (2014) et l’autre avec V. Naas, De Samos à Rome, personnalité et influence de Douris, 2015.
Elle a participé au Labex Dioneia et au volume issu de ces travaux et dirigé par V. Fromentin, Cassius Dion, nouvelles lectures, Bordeaux, 2016 [CR Compitum ; CR REA].
Ses publications les plus récentes disponibles sont “Qu’est-ce qu’un monumentum chez Servius ?”, dans l’ouvrage dirigé par A. Raffarin, La mémoire en pièces, Paris, 2020 (199-214), et “La Graecia exotica de Plaute : un équivalent de la maior Graecia ?”, Hesperia, 37, 2020 (243-252).
et
Mathilde Mahé, “Une circé ovidienne chez Servius Danielis ?”, Eruditio Antiqua, 4 (2012), 371-383.
Mathilde Mahé-Simon, “L’Italie chez Tite-Live : l’ambiguïté d’un concept”, Revue de philologie, de littérature et d’histoire anciennes, LXXVII, 2003/2, 235-258.
Mathilde Mahé-Simon, “Servius et le nom de l’Italie”, in : Méniel, Bruno, Bouquet, Monique, Ramires, Guiseppe, dir., Servius : et sa réception de l’Antiquité à la Renaissance, Rennes, 2011.
par Mathilde Simon
Le livre X de Tite-Live, qui clôt la première décade et constitue le dernier livre que nous ayons conservé avant la deuxième décade, qui est perdue, traite des années 303 à 293 a.C. Ce que l’on appelle la “troisième guerre samnite”, selon une dénomination contestée, domine un livre essentiellement marqué par les affaires extérieures et les conflits avec, en premier lieu, les Samnites, mais aussi les Étrusques, les Gaulois, les populations des Abruzzes, les Sabins et les Ombriens.