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Auteur : Pauline Duchêne
Université Paris Nanterre
Département de Langues et littératures grecques et latines
École doctorale Espaces, Temps, Cultures – ED 395
200 avenue de la République
F – 92001 Nanterre Cedex
duchene.pauline@u-paris10.fr
Département de Langues et littératures grecques et latines
École doctorale Espaces, Temps, Cultures – ED 395
200 avenue de la République
F – 92001 Nanterre Cedex
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Pauline Duchêne est maîtresse de conférences en Langue et littérature latines à l’Université Paris Nanterre et membre de l’équipe Themam au sein de l’UMR 7041 ArScAn.
Ancienne élève de l’École normale supérieure de Paris et agrégée de Lettres classiques, elle a travaillé en thèse sous la direction de Ch. Guittard, à l’Université Paris Nanterre, sur l’élaboration du récit chez Tacite et Suétone. L’ouvrage qui en est issu, Comment écrire sur les empereurs ? Les procédés historiographiques de Tacite et Suétone, est paru chez Ausonius en septembre 2020.
Ses recherches portent sur la façon dont l’écriture de l’histoire était conçue et pratiquée dans l’Antiquité, en particulier pour la période impériale : dans quelles conditions les historiens travaillaient-ils ? quelles contraintes devaient-ils respecter ? quelles libertés pouvaient-ils prendre ? comment concevaient-ils les genres qu’ils pratiquaient ? quel était l’horizon d’attente de leur public ?
Ses projets pour les années à venir concernent plus particulièrement le genre biographique, souvent mal considéré, voire absent des ouvrages portant sur l’écriture de l’histoire dans l’Antiquité. De ce point de vue, la biographie romaine est souvent sous-estimée, alors qu’elle contient des pratiques très intéressantes quant à la manière d’écrire l’histoire, mais aussi le rapport au passé, la distinction entre personne et personnage et la conception antique de l’individu.
C’est donc selon ces lignes directices qu’elle envisage de continuer à mener ses recherches, au sein de son équipe de recherche, mais aussi du séminaire « Historiographies antiques », qu’elle a co-fondé en 2015, à l’École normale supérieure de Paris et l’Université Paris Nanterre.
Elle possède aussi son propre blog, « Memoriam tradere : écrire l’histoire à Rome dans l’Antiquité », sur la plateforme Hypothese.org.
En écrivant le Brutus en 46 a.C., Cicéron construit un objet intellectuel inédit parmi les écrits de la rhétorique antique. En se proposant de recenser et d’évaluer la diversité des styles individuels apparus au cours de l’histoire, l’auteur crée une forme inédite de rhétorique descriptive, éloignée des traités traditionnels. Cet ouvrage se singularise, en outre, par la nouveauté d’un projet sans précédent : écrire une histoire de la cité au prisme de l’art oratoire.
Issu des échanges fructueux qui marquèrent les trois premières années du séminaire “Historiographies antiques” (École normale supérieure de Paris, Université Lyon II), ce volume a pour ambition à la fois de permettre à des lecteurs francophones de mieux comprendre la façon dont l’écriture de l’histoire était pratiquée dans l’Antiquité et de l’incarner dans des exemples concrets, tirés d’auteurs grecs et romains, de l’Athènes du Ve siècle avant notre ère aux scholiastes de l’Antiquité tardive.
Issu des échanges fructueux qui marquèrent les trois premières années du séminaire “Historiographies antiques” (École normale supérieure de Paris, Université Lyon II), ce volume a pour ambition à la fois de permettre à des lecteurs francophones de mieux comprendre la façon dont l’écriture de l’histoire était pratiquée dans l’Antiquité et de l’incarner dans des exemples concrets, tirés d’auteurs grecs et romains, de l’Athènes du Ve siècle avant notre ère aux scholiastes de l’Antiquité tardive.