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Bernard Lesfargues,
passeur et créateur

par

La formation1

Abel Bernard Lesfargues est né le 27 juillet 1924 à Bergerac, et décédé le 23 février 2018 à Mussidan. Il étudie au Petit Séminaire de Bergerac, puis au lycée ; à Bordeaux, à l’École Normale, puis en hypokhâgne et, enfin, à Paris, en khâgne au lycée Henri IV. Son professeur d’espagnol lui conseille d’entrer en contact avec les Amis de la Langue d’Oc (Jean Lesaffre, Pierre-Louis Berthaud, Jean Mouzat). S’y rencontrent, m’a dit Bernard, trois inséparables de la même génération : Bernard Lesfargues, Bernard Manciet et Henri Espieux. Il a raconté comment, avec Bernard Manciet, il longeait « les grilles imposantes du Luxembourg, dans un sens puis dans l’autre, et nous ne nous lassions pas de réciter des vers ».2

Il rencontre aussi Robert Lafont, avec qui il publie en 1946 une audacieuse Anthologie de la jeune poésie occitane, aux éditions du Triton Bleu qu’il a créées pour l’occasion. Ayant passé en Sorbonne un diplôme de sociologie mexicaine, élève de Jacques Soustelle, il envisage, semble-t-il, une carrière d’ethnologue au Mexique.

De retour en France, il est reçu au CAPES d’espagnol en 1952 et à l’agrégation en 1954. Il est nommé au lycée du Parc à Lyon et y exerce jusqu’en 1985.

Le traducteur

Les débuts sont chaotiques, si l’on en croit l’entretien de 2009. Il commence par un livre en castillan, La vie de Christophe Colomb de Salvador de Madariaga, qui ne paraîtra pas ; puis La nouvelle vie de Pedrito de Andia de Rafael Sánchez Mazas lui fait obtenir un prix de traduction en 1953. Il continuera à traduire du castillan en français (17 ouvrages de 1953 à 2009) : Vargas Llosa, qui lui laisse un mauvais souvenir — mais lui permettra d’entrer dans la Pléiade, avec ses traductions de La maison verte (1969) et La ville et les chiens (1966) ; Goytisolo, Borges (Martin Fierro, 1994), Llamazares (La lenteur des bœufs, 1995), mais aussi la Relation de voyage 1527-1537 de Cabeza De Vaca (1992).

La rencontre décisive est avec la langue et la littérature catalanes, totalement ignorées en France, où l’on a appris à ne pas tenir compte des « patois ». Bernard Lesfargues dit avoir découvert le catalan dans La revista de Catalunya à la Bibliothèque municipale de Bergerac.

Sa première traduction, Gloire incertaine de Joan Sales (Gallimard, 1962) fait date : c’est le premier livre de littérature contemporaine catalane publié en français. Suit en 1971 La place du diamant de Mercé Rodoreda, dont il traduira huit ouvrages. 21 titres au total, dus à des auteurs aussi divers que Salvador Espriu ou Alex Susanna, seront traduits et publiés. Avec les éditions fédérop qu’il a créées à Lyon avec deux amis en 19753, il a même le privilège d’être, en 1977, le seul éditeur français à avoir publié le lauréat du Prix Nobel cette année-là, Vicente Aleixandre (Annie Delpérier rapporte que Gallimard lui a racheté les droits « dans la nuit, en catastrophe »). Cette activité pionnière lui vaut une grande reconnaissance en Catalogne où la Bibliothèque de tous les ouvrages traduits en catalan dans le monde porte aujourd’hui son nom4.

S’il a peu traduit de l’occitan en français (mais deux textes du castillan à l’occitan), il a en revanche beaucoup publié d’ouvrages en occitan, notamment de Robert Lafont, dont les trois tomes de la Festa et La Reborsièra.

L’écrivain

Dans tout mouvement culturel, il y a des créateurs et des passeurs. Ce que nous avons dit jusque-là fait de Bernard Lesfargues un grand passeur, à plusieurs titres. Mais un créateur ? Il dit avoir écrit en français des nouvelles (jamais publiées) et même un roman plus ou moins autobiographique que Marcel Arland, chez Gallimard, refusa tout net, malgré le soutien de Roger Nimier. Il publie néanmoins un recueil en français, Premiers poèmes, en 1957.

C’est avec son adhésion à la cause occitane, dès 1945, que vient sa principale langue d’écriture – écriture poétique, non romanesque. La culture occitane, Bernard Lesfargues y a plus ou moins baigné dans sa jeunesse : il est né un jour de félibrée d’une mère animatrice d’un groupe folklorique, les Abeilles bergeracoises. Au contact de ses amis « parisiens », il s’enhardit à écrire, parcimonieusement. Son premier recueil, Cap de l’aiga, paraît en 1952 en édition bilingue dans la collection « Messatges » de l’IEO5. Une poésie délicate, proche parfois de la chanson, tant il use de l’heptasyllabe, tellement plus dansant que l’octosyllabe : deux poèmes sont d’ailleurs intitulés Cançon ; l’un d’eux évoque une chanson populaire (la fille qui attend son ami parti en mer). Ouvert par un texte consacré à Bergerac6, le recueil évoque des lieux aimés : Moirax (le prieuré dont la façade crama com a fuòc-brandal / brûle comme un feu bien flambant) ou, plus loin, Ségovie. Pourtant, la tonalité générale est, au-delà de la nostalgie, celle d’un désespoir auquel le poème Çò que l’aiga dondoneja (ce que fredonne l’eau) donne un nom dans des vers souvent cités :

Occitans, nòstra Occitània,
tots los camins ne son dobèrts
a la tempèsta. Los molins
sobre los tèrmes e las vinhas
an non mas las aspas torsudas
e n’espèran pus lo Quixòt
qu’ara se poirís dins lo ventre
de sa maire. Mas ieu m’en vau
ont sabi ben, dins ’quela baissa
que tot desaire se i acaba.


Occitans, notre Occitanie a tous ses chemins ouverts à la tempête ; les moulins sur les coteaux et sur les vignes n’ont que des ailes tordues, et ils n’attendent plus le Quichotte qui se pourrit maintenant dans le ventre de sa mère. Mais je m’en vais, moi, où je sais, dans cette plaine où tout regret s’achève.

Même si, in fine, l’aile d’un ange le frôle : l’ange de la poésie, ou celui de l’Évangile ? Dans son compte rendu de la revue Oc, Bernard Manciet ne retient que cette dimension du recueil d’« un crestian de nòste » / « un chrétien de chez nous » :

Bernat Crestian canta lo que cèrca, lo que l’aten i a pausa.
Bernard le Chrétien chante celui qu’il cherche, celui qui l’attend depuis longtemps.

Il ne retient comme « vers immortels » que les deux suivants, tirés d’un poème dédié à Henri Espieux, Arma, mon arma (âme, mon âme) :

Moriràs dens una cramba,                    Tu mourras dans une chambre,
Còr manjat per una flor.                        Le cœur mangé par une fleur.

Un esprit mal placé pourrait voir là une image d’époque, rappelant étrangement le nénuphar dans le poumon de Chloé dans L’Écume des jours

Même si Yves Rouquette prétend l’avoir lu à 16 ans, Cap de l’aiga passe relativement inaperçu du petit lectorat occitan de l’époque.

Il faudra attendre treize ans pour le second recueil, Còr prendre7, avec traduction française de Jean-Marie Auzias, comme lui professeur à Lyon. Une première partie évoque à nouveau le pays natal : la gabarre embourbée de Ròsa beguda, la folle de La Force, ou, ironiquement, les glorieux chasseurs ;dédié à sa mère, le Cant de la viena / Chant de la vielle est porteur du rêve fugitif d’un « avenidor/tremolant de danças e de drapèus » / « avenir/ tremblant de danses, de drapeaux »8. On sait que les années 60 sont pour lui une grande période de traduction du catalan : la seconde partie du recueil nous mène à Siurana, le village perché sur un plateau entouré de falaises où l’accueillent Nuria et Jean Sales,

Ierla dins una mar de cèl […] patria de mon arma,
Cette île dans la mer du ciel […] cette patrie de mon âme,

à laquelle il songe tandis qu’il neige sur le Périgord (« Letra a Nuria e Joan Sales »). Plus disparate, composé d’hommages (à Mouzat, à Berthaud) et de textes non titrés dont l’un s’adresse à :

Mon Rei sens l’amor del qual japariá coma un chen dins la nuech.
Mon Roi sans l’amour duquel je japperais comme un chien dans la nuit.

Un autre dit la colère de

Tots los vielhs papiers que bolegas,
Tous les vieux papiers que tu remues,

qui demandent qu’on les laisse en paix, ou qu’on les brûle. Dans le texte final, en forme de souhait de bonne année, le poète décrit le mélange en lui de Dieu et du Diable :

L’un a l’autre boirats tau lo grun amb la palha […] boirats, barrejats, barajados9 L’un à l’autre mêlés tel le grain à la paille […] mêlés…10

En 1970, le recueil Ni cort ni costièr11, s’il se situe par son titre sous le signe de Mistral, se place résolument dans le courant de la littérature militante, de la poésie-tract de l’époque : s’il écrit comme Guillaume IX, un Poèma de pas res (Poème du rien), c’est pour se laver les oreilles du francimand lengatge. Et le texte Francofonia manifeste avec humeur son indifférence au sort du français, dont c’est bien le tour d’être « dévoré / par tous les porcs de la création » / « bacat / per tots los tessons de la creacion ».

Pourtant, un autre Poèma escrit sus una fuelha jauna / Poème écrit sur une feuille jaune pointe l’inégalité de traitement des deux langues : il le dédie à Raymond Queneau, « qui ne l’a pas lu », alors qu’il est autorisé, lui, Queneau, à fournir des morceaux choisis « per gorjar las aucas occitanas » / « pour gaver les oies occitanes »

Extérieur à ces registres, un poème sans titre, en alexandrins (L’autobus del matin rotla per las carrièras / L’autobus du matin roule par les rues) évoque ces ouvriers émigrés qui « creusent l’avenir » et qui, des femmes, ne voient que les mollets.

La seconde partie est plus ancrée dans l’actualité (mai 68 à Lyon) et l’intention militante avec un Project de crida per una armada d’occupacion (Brouillon de tract pour une arméed’occupation), un Prohibit somiar / Interdit de rêver éloquent, et même un Tot esperant la primiera bomba / Dans l’attente de la première bombe qui dit qu’un jour il se passera quelque chose, « et nous rirons et nous rirons ». Mais l’amertume l’emporte ; Çò que nous deissan / Ce qu’ils nous laissent énumère les droits qu’on consent aux Occitans : « d’aver una subrebèla biblioteca que los quites dròlles saupràn pas legir / e tanlèu que poiràn la vendràn per un bocinon de pan » / « de posséder une belle bibliothèque (occitane) que les enfants ne sauront pas lire / et qu’ils céderont pour un quignon de pain dès qu’ils le pourront » ; le droit dérisoire d’être de « bons Français / de braves couillons / de pauvres cons ». Heureusement, demeure un espoir qui se nomme Catalogne12 (Catalonha, Bofa lo vent / Catalogne, Souffle le vent). Pourtant, le recueil se conclut sur trois épitaphes, aussi noires que drôles :

EPITAFI
Aqui jai 
Un òme
Que jamai poguèt
Comprar de cigarretas
Dins sa lenga mairala
Sens que lo prenguèsson
Per un fol.

AUTRE EPITAFI
Aqui jai 
Un òme
Que nasquèt sus la tèrra
Ont s’inventèt l’amor.
Moriguèt 
D’aver jamais pogut dire
A una femna
La mendra paraula d’amor 
Dins la lenga dels trobadors.

UN EPITAFI ENCARA
Aqui jai 
Un Occitan. 
Es mòrt 
Sens saber
Qu’èra Occitan.

Ci gît
Un homme
Qui n’a jamais pu
Acheter des cigarettes
Dans la langue de sa mère
Sans être pris
Pour un fou.


Ci-gît
Un homme
Qui naquit sur la terre
Où l’amour fut inventé
Et qui mourut
De n’avoir jamais pu dire
À une femme
La moindre parole d’amour
Dans la langue des troubadours.



Ci-gît
Un Occitan.             
Il est mort
Sans savoir
Qu’il était Occitan.

Autre genre d’épitaphe : en 1992, à Bordeaux, lors d’un colloque consacré à Bernard Manciet, on avait demandé à Jean-Marie Auzias de brosser un tableau sommaire de la littérature occitane moderne. Il déclenche un rire un peu gêné quand il parle de la « non-œuvre » de Bernard Lesfargues. La formule était vacharde (entre vieux amis…), excessive, mais ne paraissait pas totalement sans fondement, à propos d’une production modeste au point de passer inaperçue.

En 1999, grâce aux Amis de la poésie de Bergerac, Yves Rouquette compose un choix de textes de Bernard Lesfargues intitulé Pentecôte et le préface à sa manière, c’est-à-dire en profitant de faire l’éloge de l’un pour rabaisser les autres :

Que l’œuvre poétique de Lesfargues soit enfin réunie et publiée et l’on s’apercevra que de toute la poésie produite en langue d’oc par sa génération – celle de l’immédiat après-guerre – c’est la sienne la plus assurée d’un futur.

En 2001, ce vœu est enfin exaucé. La brasa e lo fuèc brandal / La braise et les flammes13 donne l’évidence d’une œuvre à la réunion des recueils déjà publiés et d’autres encore inédits. Si l’auteur ne va pas, comme Aragon, jusqu’à réécrire ses poèmes anciens, il ajoute trois poèmes à Cap de l’aiga , donne des titres aux trois parties de Còr prendre, déplace le poème Mos pinhièrs / Mes pins dans un autre recueil ; mais surtout, il apporte des retouches ou des compléments à la traduction de Jean-Marie Auzias, qui n’est d’ailleurs plus mentionné : correction de « l’avenir en ce qui me concerne, en ce qui te concerne » en « l’avenir du monde, ce qui est à moi, ce qui est à toi » / « çò mèu, çò teu » ; le « fonds <sic> arrondi » d’une église romane redevient « le chevet » ; un vers oublié dans l’Alcade est rétabli ; « ce serait là ma prière » redevient « ce pourrait être une prière », etc… Enfin, le Gaireben poèma que per subrepés vos pòrta la bona annada / l’Espèce de poème qui par-dessus le marché vous apporte la bonne année devient simplement Bona annada.

Parmi les recueils inédits, Les Amours des oursins – l’exergue emprunté à Proust dit : « Mais enfin, tout de même, ce que Racine a raconté ce ne sont pas les Amours des oursins » – recueil où l’occitan alterne avec le français, frappe par sa dominante érotique et sa focalisation sur le désir charnel, auquel le poète se dit prêt à sacrifier la poésie elle-même :

Aujourd’hui, poésie, je te crache à la gueule. Cygne, je te tords le cou (Le cygne).

Plus composite, Les mots sont des pièges compte quelques textes en occitan dont un radical Punt final décrivant un monde délivré de l’homo sapiens, où Dieu

S’esvanirà dins l’espaci
En estuflar una ricancoina.


S’évanouira dans l’espace
En sifflotant une rengaine.

D’autres recueils suivront, comme Finie, la Fête (Les amis de la poésie, 2004), Odes (fédérop, 2014), ou La plus close nuit (fédérop, 2006) dont la seconde partie, Lum dins l’escur (Lumière dans l’obscurité), est composée de beaux poèmes occitans (écrits entre 2000 et 2006) dont l’auteur dit qu’« ils reprennent, on pourrait même dire qu’ils ressassent les thèmes qui m’ont inspiré depuis une vingtaine d’années : l’amour de ma vieille terre périgorde, l’amour toujours vif de la femme, l’amitié, le temps qui s’essouffle, et la mort qui patiente. »

Il nous faut, nous aussi, mettre un point final. À vous, il reste à lire l’œuvre de Bernard Lesfargues, riche, dense, mais toujours accessible. « La poésie de Lesfargues, disait Yves Rouquette, doit être consommée crue, sans sauce ni condiment […]. La poésie n’a pas de pire ennemi que la glose » : cette injonction, nous l’avons suivie à la lettre, par respect et par amitié.

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Bibliographie

  • Entretien avec Bernard Lesfargues (traducteur – espagnol) par Blandine. in Université Paris-Nanterre. Tradabordo / Tradoeste, plateforme communautaire et participative de traduction espagnol / français ; français / espagnol – Université Paris Nanterre (animée par Caroline Lepage), [en ligne]. Université Paris-Nanterre, actif depuis 2008 ; https://tradabordo.blogspot.com/2009/06/entretien-avec-bernard-lesfargues.html [consulté le 20 décembre 2022].
  • Lesfargues Bernard, Cap de l’aiga, Toulouse, IEO, coll. « Messatges », 1952, 36 p.
  • Lesfargues Bernard, Còr prendre, poemas en lenga d’òc, amb una revirada francesa de Jean-Marie Auzias, Bordeaux, Escole Jaufré Rudel, 1965, 53 p.
  • Lesfargues Bernard, Ni cort ni costièr, Nîmes, 4 Vertats, 1970, 35 p.
  • Lesfargues Bernard, Brageirac e autres luòcs, Bergerac, La Brèche, 1993, 54 p.
  • Lesfargues Bernard, La brasa e lo fuòc brandal, Montpeyroux, Jorn, 2001, 230 p.
  • Lesfargues Bernard, Finie, la fête, Bergerac, Les Amis de la Poésie, coll. « Le Poémier de Plein Vent », 2004, 19 p.
  • Lesfargues Bernard, La plus close nuit, Gardonne, fédérop, coll. « Paul Froment » 2006, 80 p.
  • Lesfargues Bernard, Et ego…, Bergerac, Les Amis de la Poésie, coll. « Le Poémier de Plein Vent », 2012, 31 p.
  • Lesfargues Bernard, Odes et autres poèmes, Gardonne, fédérop, coll. « Paul Froment », 2014, 52 p.
  • Lesfargues Bernard, Pour de vrai, Coux-et-Bigaroque, Les Éditions du Perce-Oreille, 2022, 158 p.
  • Lo Bornat, n° 4 de 2018. Manciet Bernard, Jour d’été, Trémolat, SESAM éditions, avant-propos de Bernard Lesfargues, 2013, 31 p.

Notes

  1. Pour cet exposé, j’ai largement puisé dans le numéro 4 de 2018 du Bornat avec les contributions de Jean-Claude Dugros et Annie Delpérier ; ainsi que dans le précieux entretien sur la traduction réalisé à l’université Paris-Nanterre en juin 2009 : Entretien avec Bernard Lesfargues (traducteur – espagnol) par Blandine. in Université Paris-Nanterre. Tradabordo / Tradoeste, plateforme communautaire et participative de traduction espagnol / français ; français / espagnol – Université Paris Nanterre (animée par Caroline Lepage), [en ligne] Université Paris-Nanterre, actif depuis 2008; https://tradabordo.blogspot.com/2009/06/entretien-avec-bernard-lesfargues.html [consulté le 20 novembre 2023]. 
    Voir un extrait de cet entretien, dans l’article de Jean-Francis Billion, dans ce même volume.
  2. Bernard Manciet, Jour d’été, Trémolat, SESAM éditions, avant-propos de Bernard Lesfargues, 2013, p. 1.
  3. Voir à ce sujet, l’article de Jean-Francis Billion, dans ce même volume.
  4. Voir, dans ce même volume, l’intervention de Bernard Lesfargues lors de l’inauguration de la bibliothèque dans « Textes sur le rapport de Bernard Lesfargues à la traduction » choisis et commentés par Jean-Francis Billion.
  5. Bernard Lesfargues, Cap de l’aiga, Toulouse, Institut d’Études Occitanes, coll. « Messatges », 1952. Les citations sont dans la graphie et la traduction de l’édition originale.
  6. Voir ci-après, dans ce même volume, « Tèxtes de Bernat Lesfargas tà la classa / Textes de Bernard Lesfargues pour la classe » causits per / choisis par Marie-Anne Châteaureynaud e / et Monique Burg e /et Isabelle Loubère, comedianas / comédiennes, e / et presentats per / présentés par Katy Bernard e / et Marie-Anne Châteaureynaud.
  7. Bernard Lesfargues, Còr prendre, poemas en lenga d’òc, amb una revirada francesa de Jean-Marie Auzias, Bordeaux, Escole Jaufré Rudel, 1965.
  8. Voir ci-après, dans ce même volume, « Tèxtes de Bernat Lesfargas tà la classa / Textes de Bernard Lesfargues pour la classe ». Nous précisons en outre que le terme viena est la forme périgourdine pour l’instrument de musique viela.
  9. « mêlés » en trois langues : occitan, catalan, castillan.
  10. Voir note précédente.
  11. Bernard Lesfargues, Ni cort ni costièr, Nîmes, 4 Vertats, 1970.
  12. Voir ci-après, dans ce même volume, « Tèxtes de Bernat Lesfargas tà la classa / Textes de Bernard Lesfargues pour la classe ».
  13. Bernard Lesfargues, La brasa e lo fuòc brandal, Montpeyroux, Jorn, 2001.
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Pessac
Chapitre de livre
EAN html : 9791030008364
ISBN html : 979-10-300-0836-4
ISBN pdf : 979-10-300-0837-1
ISSN : en cours
9 p.
Code CLIL : 3034; 4029
licence CC by SA

Comment citer

Latry, Guy, « Bernard Lesfargues, passeur et créateur », in : Bernard, Katy, Châteaureynaud, Marie-Anne, coord., Ensenhar, promòver e difusar l’occitan / Enseigner, promouvoir et diffuser l’occitan. Omenatge a Bernat Lesfargas / Hommage à Bernard Lesfargues, poète, traducteur et fondateur des éditions fédérop, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, collection Garon@ 1, 2023, 53-62, [en ligne] https://una-editions.fr/bernard-lesfargues-passeur-et-createur [consulté le 20/12/2023].
Illustration de couverture • Vue de la vallée du lot par le photographe lot-et-garonnais Jean-Louis Burc © - droits obtenus de l’auteur.
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