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Catégorie : Archéologie
Elle s’élevait en bordure du chemin allant de Saint-Loubert à Campin, au sommet d’une légère éminence dominant le plateau environnant[1]. Nous ne savons pratiquement rien de son architecture, aucun historien ou archéologue n’ayant daigné nous laisser une description de cette chapelle.
Il y a un siècle environ, Léo Drouyn signalait, à Cudos, l’existence d’un tumulus, celui de La Roche, situé à proximité du domaine de La Beyrie. À la suite des recherches effectuées par Louis Cadis et par nous-même, nous avons pu inventorier neuf tertres funéraires, et la liste est certainement loin d’en être close.
Elle s’élevait en bordure du chemin allant de Saint-Loubert à Campin, au sommet d’une légère éminence dominant le plateau environnant[1]. Nous ne savons pratiquement rien de son architecture, aucun historien ou archéologue n’ayant daigné nous laisser une description de cette chapelle.
Il existe sur les bords du Ciron, dans sa traversée de la commune de Bernos, plusieurs grottes, sur la rive gauche face au moulin de Labarie et au pont de Pessan, sur la rive droite à Lauvergne (fig. 1).
Lorsque, il y a huit ans de cela, les Cahiers du Bazadais commencèrent à paraître, nous avions songé à présenter à leurs lecteurs les principales richesses artistiques de notre région. L’ampleur de la tâche ainsi que la nécessité de varier les publications de la revue nous firent renoncer momentanément à un tel projet.
Nous avons présenté, dans le dernier numéro des Cahiers, la fin de l’inventaire archéologique de la commune de Bazas. M. J.P. Mohen ayant bien voulu consacrer une étude aux découvertes faites lors des fouilles des tumulus de Marimbault, nous avons reporté l’inventaire archéologique des communes de Bernos, Cudos, Gajac, Gans, Le Nizan et Lignan aux numéros suivants.
Cachée dans la verdure, dominant à flanc de coteau le vallon au fond duquel coule le ruisseau de Saint-Vincent, l’église de Saint-Michel-de-Ia-Prade est, de nos jours, bien oubliée des Bazadais (fig. 1).
Au cours de travaux effectués il y a quelques années au lieu-dit Saint-Vivien, à l’ouest de la ville, lors du captage d’une source, les terrassiers découvrirent plusieurs fragments de poterie.
Ainsi que nous l’avions indiqué dans notre dernier article[2], il nous avait été difficile d’étudier comme nous l’aurions souhaité, la tête sculptée encastrée dans le mur de soutien du jardin de la cathédrale.
Il en est de l’église Saint-Martin-d’Insos comme de beaucoup d’autres églises rurales. On les oublie, on a tort. Rares sont en effet les Bazadais qui la connaissent, mais ceux qui voudront la découvrir dans la clairière où elle se dresse encore ne regretteront pas de s’y être laissés conduire.
Cette station fut prospectée en 1886 par l’abbé Letu, professeur au collège de Bazas. Il nous a laissé une étude fort détaillée des découvertes qu’il y fit, publiée dans les Actes de la Société Linéenne de Bordeaux.
Depuis quelques années l’étude de l’Aquitaine avant la conquête romaine a suscité de nombreux travaux dont les plus importants sont sans conteste ceux de Mlle Gabrielle Fabre.