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Catégorie : Archéologie
Cette station fut prospectée en 1886 par l’abbé Letu, professeur au collège de Bazas. Il nous a laissé une étude fort détaillée des découvertes qu’il y fit, publiée dans les Actes de la Société Linéenne de Bordeaux.
Depuis quelques années l’étude de l’Aquitaine avant la conquête romaine a suscité de nombreux travaux dont les plus importants sont sans conteste ceux de Mlle Gabrielle Fabre.
Les coutumes de Labouheyre, écrites en gascon, furent concédées au début du XIIIe siècle par le roi d’Angleterre aux habitants de la seigneurie d’Herbefauere, à l’occasion de la fondation du château et du village de ce nom.
Édouard par la grâce de Dieu, roi d’Angleterre et duc de Guyenne, à tous présents et à venir faisons savoir que, vue l’humble supplication de nos fidèles et bien aimés bourgeois, habitants de notre ville d’Arjuzanx…
Il ne fait aucun doute que le passage de la première version des coutumes, inspirée des privilèges de 1241, à celle qui fut présentée en 1361 au sire d’Albret ne se fit pas en une seule fois.
Si l’on peut considérer comme à peu près établie la liste des coutumes des pays landais, il s’en faut, cependant, qu’elles aient toutes fait l’objet d’une édition critique et il en est même, comme celles du Brassenx ou de Saint-Sever, qui sont encore inédites.
Ce que l’on savait des antiquités langonnaises se réduisait, à ce jour, à de rares mentions au contenu des plus vagues.
F. Jouannet déclare ainsi : “Les seules traces que Langon ait conservées de l’époque gallo-romaine sont plusieurs fondations antiques, beaucoup de tuiles parementées, un assez grand nombre de médailles découvertes en fouillant l’emplacement du château”.
Bien qu’elle ne soit pas inédite, puisque publiée il y aura bientôt quatre siècles, la description du Bazadais que nous reproduisons ici, est certainement inconnue des lecteurs des Cahiers.
Il sera toujours difficile d’éclairer l’histoire des églises bazadaises, après la disparition presque complète des archives de l’évêché de Bazas. Même pour le XIXe siècle, beaucoup de documents ont été d’ailleurs dispersés et, le plus souvent, il ne nous reste que des comptes de fabrique laconiques et incomplets.
Monclaris, voilà certes un nom qui n’évoque que bien peu de choses pour beaucoup de Bazadais. C’est celui cependant d’une ancienne paroisse et aujourd’hui encore, d’une église, qui fut naguère la plus belle de la vallée du Lisos.
Sur les indications de M. Saumon de Grignols, nous avons découvert au cours d’une excursion faite à Giscos en compagnie de M. J. Labat une remarquable maison de style landais datant du XVIIIe siècle et qui n’avait jamais été signalée.
Turtaut Benoît, cinquante-quatre ans, résidant à Puybarban, breveté du 29 avril 1817, 20 à 25 élèves, enseignement ancien et ordinaire, exerce depuis trente-deux ans.