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Catégorie : Géographie
par Marc Brosseau
Pourquoi les géographes devraient-ils s’intéresser à la littérature de fiction ? Ne devraient-ils pas plutôt se contenter d’étudier la multitude des lieux réels que le monde met à leur disposition ?
par Marc Brosseau
Je tiens à remercier chaleureusement Vincent Berdoulay et Jean-Baptiste Maudet pour avoir accueilli ce livre dans la collection « Sp@tialités » qu’ils dirigent et pour les nombreux commentaires judicieux apportés à la première version du manuscrit.
par Paul Claval
L’Essai sur l’évolution de la géographie humaine mettait l’accent sur la prééminence exercée, un temps, en France, par la géographie classique née de préoccupations évolutionnistes et de l’héritage rittérien et humboldtien, et sur l’émergence, au milieu des années 1950…
par Paul Claval
Les sciences sociales empiriques traversent, à partir des années 1970, une série de mutations que l’on qualifie de tournants. Il ne s’agit pas de révolutions scientifiques au sens de Thomas Kuhn : on n’y voit pas un paradigme y succéder à un autre à la suite d’une remise en cause radicale des démarches jusque-là mobilisées.
par Paul Claval
La postmodernité reconfigure la géographie. Elle lui donne deux formes qui présentent des points communs, mais diffèrent par certains de leurs principes : la géographie poststructuraliste tire une partie de ses arguments de l’inconscient que charrient la vie, le langage et l’échange économique ; l’approche culturelle réfute cette interprétation et propose une lecture plus complète des imaginaires et des processus culturels.
par Paul Claval
L’approche poststructuraliste ne se distingue pas seulement de celles qui l’ont précédée par le tournant épistémologique qu’exploite la déconstruction et qui substituent aux sciences sociales empiriques celles qui sont fondées sur l’inconscient ou sur l’habitus. Grâce encore à Foucault, elle reconnaît à l’espace un rôle important dans la construction du social.
par Paul Claval
Une rupture est en train de s’effectuer : les fondements mêmes des institutions et de la pensée occidentale sont remis en question par une nouvelle génération de philosophes. Le mouvement s’inspire de Nietzsche et reprend certains thèmes de la critique initiée entre les deux guerres par l’École de sociologie de Francfort.
par Paul Claval
Les trois familles de sciences sociales qui se forment au XIXe siècle évoluent. Elles le font en deux actes. Le premier se déroule dans les premières décennies du XXe siècle. Le second, initié dans les années 1950 et qui culmine dans les années 1960 et 1970, remet en cause les fondements de la modernité.
par Paul Claval
Durant les années 1970, mes recherches visent à étendre à l’ensemble de la géographie humaine la prise en compte systématique du jeu de la distance dans l’organisation de l’espace. Jusque-là, notre discipline évoluait sans guère de relations avec les autres sciences sociales.
par Paul Claval
J’ouvre, en 1964, mon Essai sur l’évolution de la géographie humaine par ces lignes : « Il existe un malaise de la géographie actuelle : je l’ai éprouvé comme tout autre ; j’en ai tant parlé avec mes collègues que j’ai fini par avoir l’impression de me trouver enfermé dans un cercle vicieux de propositions et de déductions.