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Catégorie : Histoire

Le gascon bazadais est l’objet du développement qui suit et il est une appellation commode pour désigner une variété du gascon, composante dialectale, généralement présentée comme particulière, de l’occitan.
Le gascon bazadais est l’objet du développement qui suit et il est une appellation commode pour désigner une variété du gascon, composante dialectale, généralement présentée comme particulière, de l’occitan.
L’intérêt des historiens pour les textes coutumiers n’a, semble-t-il, jamais véritablement faibli. En 1978, lorsque Jean Bernard Marquette décide d’éditer les coutumes du pays de Brassenx, il en maîtrise d’évidence pleinement l’univers documentaire, univers qu’il avait patiemment mis au jour autour de son berceau des Albret.
L’intérêt des historiens pour les textes coutumiers n’a, semble-t-il, jamais véritablement faibli. En 1978, lorsque Jean Bernard Marquette décide d’éditer les coutumes du pays de Brassenx, il en maîtrise d’évidence pleinement l’univers documentaire, univers qu’il avait patiemment mis au jour autour de son berceau des Albret.
Le monde de la lande fascinait Jean Bernard Marquette qui était né et avait grandi à sa périphérie. C’est sans doute pourquoi il a consacré une centaine d’articles à ces espaces jusque-là peu étudiés, car pauvrement documentés pour la période médiévale.
L’intérêt de Jean Bernard Marquette pour l’archéologie était réel et sincère. Il en utilisa très tôt les apports d’une archéologie médiévale en plein essor dans son enseignement de l’histoire.
Cette étude a été publiée comme contribution à un projet collectif scientifique et éditorial national, soumis à une grille serrée et contraignante. Ce projet est le dernier prolongement des commémorations du millénaire de l’avènement de Hugues Capet.
Dès ses premiers travaux de recherche, Jean Bernard Marquette s’est intéressé à la famille des Albret, incontestablement la plus puissante famille de la Haute Lande au Moyen Âge. Malgré la réputation de ces seigneurs, ils avaient fait l’objet de très peu d’études avant lui.
Les Albret sont partis de rien ou presque – sinon d’un grand château de terre dans les Landes exploré par Jean Bernard Marquette – pour parvenir jusqu’au Louvre et s’installer sur le trône de France avec pour chef de famille, devenu roi, un protestant, Henri IV, déjà roi de Navarre depuis la mort de sa mère Jeanne d’Albret, en juin 1572.
Les historiens ayant travaillé sur la société féodale se sont surtout intéressés à l’aristocratie et au monde des seigneurs, à cette partie de la société détenant les pouvoirs, banaux et fonciers, et ayant produit la documentation écrite.
En 1980, alors que l’écomusée de Marquèze célèbre son dixième anniversaire, la direction du Parc naturel régional des Landes de Gascogne charge le Centre de recherches sur l’occupation du sol (CROS) de l’université de Bordeaux III, alors dirigé par Jean Bernard Marquette, et l’Institut de géologie du bassin d’Aquitaine de l’université Bordeaux I de réaliser une série d’études sur la Grande Lande.
De la Haute Lande à la lande maritime, ou de Labrit à Mimizan pour le dire autrement, d’anciennes voies, moins connues que les grands itinéraires méridiens, traversaient le pays landais. Jean Bernard Marquette les a empruntées très tôt et n’a pas manqué de s’intéresser à la lande maritime.
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