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Catégorie : Histoire
Ainsi que nous l’avions indiqué dans notre dernier article[2], il nous avait été difficile d’étudier comme nous l’aurions souhaité, la tête sculptée encastrée dans le mur de soutien du jardin de la cathédrale.
Il en est de l’église Saint-Martin-d’Insos comme de beaucoup d’autres églises rurales. On les oublie, on a tort. Rares sont en effet les Bazadais qui la connaissent, mais ceux qui voudront la découvrir dans la clairière où elle se dresse encore ne regretteront pas de s’y être laissés conduire.
Cette station fut prospectée en 1886 par l’abbé Letu, professeur au collège de Bazas. Il nous a laissé une étude fort détaillée des découvertes qu’il y fit, publiée dans les Actes de la Société Linéenne de Bordeaux.
Depuis quelques années l’étude de l’Aquitaine avant la conquête romaine a suscité de nombreux travaux dont les plus importants sont sans conteste ceux de Mlle Gabrielle Fabre.
Les coutumes de Labouheyre, écrites en gascon, furent concédées au début du XIIIe siècle par le roi d’Angleterre aux habitants de la seigneurie d’Herbefauere, à l’occasion de la fondation du château et du village de ce nom.
Édouard par la grâce de Dieu, roi d’Angleterre et duc de Guyenne, à tous présents et à venir faisons savoir que, vue l’humble supplication de nos fidèles et bien aimés bourgeois, habitants de notre ville d’Arjuzanx…
Il ne fait aucun doute que le passage de la première version des coutumes, inspirée des privilèges de 1241, à celle qui fut présentée en 1361 au sire d’Albret ne se fit pas en une seule fois.
Si l’on peut considérer comme à peu près établie la liste des coutumes des pays landais, il s’en faut, cependant, qu’elles aient toutes fait l’objet d’une édition critique et il en est même, comme celles du Brassenx ou de Saint-Sever, qui sont encore inédites.
La vente des seigneuries de Cazeneuve et Castelnau-de-Cernès a débuté en 1583, au moment où Henri de Navarre, confronté à de graves problèmes financiers est obligé de se dessaisir d’une partie de son patrimoine.
Alors qu’il travaillait à la publication des Rôles gascons du règne d’Édouard II de 1307 à 1317, le doyen Y. Renouard avait remarqué que nombre d’actes touchaient aux relations entre le roi-duc et Clément V.
La plate-tombe ou dalle tumulaire de Guilhem Jauffre, la seule connue à ce jour d’un évêque de Bazas, se trouvait à l’origine, selon les auteurs de la Gallia Christiana, dans l’église abbatiale de Belleperche, au-devant de l’autel principal.
Sa date de naissance est incertaine : vers 1530-1535, si, selon les déclarations du chanoine Dupuy, il a bien été au collège de Guyenne l’élève du grand André Gouvéa et de son frère qui avaient quitté l’institution en 1547 ; ou bien vers 1545, si on prend à la lettre le passage de son Oraison Funèbre où le même chanoine évoque “cette terre d’Égypte où il est demeuré l’espace de soixante ans”.