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Collection : Alm@e Linguae_1

Pour pouvoir communiquer et exprimer ses émotions, une personne passe par un outil essentiel qu’on appelle la langue. « C’est un outil composé de système de signes vocaux et/ou graphiques, conventionnels, utilisé par un groupe d’individus pour l’expression du mental et la communication. »
La notion de double langage est généralement associée au jeu de mots, au trait d’esprit ou à d’autres utilisations du signe linguistique consistant à tirer parti de son ambiguïté pour transformer la langue en un code qui instaure une connivence entre l’émetteur et ses destinataires.
Selon Pierre Jean Jouve, poète, romancier, mais aussi traducteur littéraire, « Traduire la poésie est une besogne ardue, qui ne peut jamais satisfaire entièrement […] Traduire Shakespeare, en général, est d’une difficulté supplémentaire, à cause de la violence de la matière, et de l’énorme distance entre sa langue baroque et notre langue peu accentuée et peu rythmée. Mais traduire les Sonnets de Shakespeare ! voilà qui touche à l’absurde ».
L’annonce du thème de la journée d’étude, « Traduire le double langage », ainsi que l’intérêt exprimé dans l’appel pour les pratiques traductives, coïncidèrent avec la parution de la traduction américaine du dernier recueil de la poétesse argentine Susana Thénon, Ova Completa.
La traduction du double langage est sans doute l’une des tâches les plus ardues du traducteur. Perte de sens, trahison ou encore intraduisibilité, sont des termes communément employés pour qualifier cette opération qui s’avère bien délicate.
La littérature de la deuxième partie du Siècle d’Or et l’idéologie baroque qui la sous-tend trouvent toute leur place dans une réflexion sur le double langage et sur sa traduction tant les notions d’apparences trompeuses et de faux semblants y sont prégnantes.
Peut-on, à propos du roman pastoral en général, parler de langue de bois ou de double langage ? Si la langue de bois cherche, au pire, à entraver la communication et la pensée, et au mieux, dans sa nuance soft, comme le « politiquement correct », appauvrit de fait la pensée
Le présent recueil réunit des articles issus des communications présentées lors de la journée d’étude organisée par le laboratoire Arts/Langages : Transitions et Relations (UR 7504) à l’université de Pau et des pays de l’Adour le 26 novembre 2021.
La traduction peut être perçue comme la traversée d’une frontière entre le texte de départ et le texte d’arrivée, et le traducteur est bien souvent décrit comme un passeur entre un auteur et un lectorat.
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