Editeur : Presses universitaires de Pau et des Pays de l'Adour

Les Presses universitaires de Pau et des Pays de l’Adour publient des travaux de haut niveau scientifique de grande qualité. Elles développent en coédition et au sein du monde universitaire, la production de livres de référence et participent au rayonnement scientifique et littéraire de l’UPPA. Elles vous proposent trois grandes lignes éditoriales : Sciences ; Sciences Humaines ; Lettres et Langues

couverture du livre Traversées. Limites, cheminements et créations en épigraphie
Comment allier création artistique et recherche scientifique au sein d’une même institution ? C’est le défi que relève la Casa de Velázquez, membre du réseau des Écoles françaises à l’étranger depuis sa création.
Les références à l’Antiquité grecque et romaine se font très présentes dans la création des artistes plasticiens. Il s’agit d’un phénomène de reprise qui n’est pas seulement européen, comme pourrait a priori le laisser penser une longue tradition culturelle.
La géographie culturelle, il en a été question à la fin du chapitre précédent, a connu des transformations importantes au cours des années 1980 et 1990. Au sein de la géographie culturelle d’expression française, ces transformations ont été plutôt progressives et se sont déployées à la faveur d’introduction de nouvelles approches et de nouveaux objets.
Pourquoi les géographes devraient-ils s’intéresser à la littérature de fiction ? Ne devraient-ils pas plutôt se contenter d’étudier la multitude des lieux réels que le monde met à leur disposition ?
Bibliographie générale de l’ouvrage.
L’Essai sur l’évolution de la géographie humaine mettait l’accent sur la prééminence exercée, un temps, en France, par la géographie classique née de préoccupations évolutionnistes et de l’héritage rittérien et humboldtien, et sur l’émergence, au milieu des années 1950…
Les sciences sociales empiriques traversent, à partir des années 1970, une série de mutations que l’on qualifie de tournants. Il ne s’agit pas de révolutions scientifiques au sens de Thomas Kuhn : on n’y voit pas un paradigme y succéder à un autre à la suite d’une remise en cause radicale des démarches jusque-là mobilisées.
La postmodernité reconfigure la géographie. Elle lui donne deux formes qui présentent des points communs, mais diffèrent par certains de leurs principes : la géographie poststructuraliste tire une partie de ses arguments de l’inconscient que charrient la vie, le langage et l’échange économique ; l’approche culturelle réfute cette interprétation et propose une lecture plus complète des imaginaires et des processus culturels.
L’approche poststructuraliste ne se distingue pas seulement de celles qui l’ont précédée par le tournant épistémologique qu’exploite la déconstruction et qui substituent aux sciences sociales empiriques celles qui sont fondées sur l’inconscient ou sur l’habitus. Grâce encore à Foucault, elle reconnaît à l’espace un rôle important dans la construction du social.
Une rupture est en train de s’effectuer : les fondements mêmes des institutions et de la pensée occidentale sont remis en question par une nouvelle génération de philosophes. Le mouvement s’inspire de Nietzsche et reprend certains thèmes de la critique initiée entre les deux guerres par l’École de sociologie de Francfort.
Les trois familles de sciences sociales qui se forment au XIXe siècle évoluent. Elles le font en deux actes. Le premier se déroule dans les premières décennies du XXe siècle. Le second, initié dans les années 1950 et qui culmine dans les années 1960 et 1970, remet en cause les fondements de la modernité.
Durant les années 1970, mes recherches visent à étendre à l’ensemble de la géographie humaine la prise en compte systématique du jeu de la distance dans l’organisation de l’espace. Jusque-là, notre discipline évoluait sans guère de relations avec les autres sciences sociales.
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