La advertencia
La mise en garde
Les premières phrases du texte sont assez longues ou donnent cette impression du fait des adjectivations multiples (ruda estopa; placidez física tan grande y tan dulce; vital función; raudal tibio e impetuoso; labios inflados y redondos; bonita, otoñal, silenciosa; leche materna; gorja infantil; goloso gluglu) et, au niveau syntaxique, du fait des incises (el de cuatro meses; acurrucada en el suelo [...] cargada de racimos maduros) et du recours fréquent à l’hypotaxe (para que; que; cuyos). L’objectif est ici d’atteindre un niveau acceptable de concentration pour pallier la longueur/la complexité des phrases, en pratiquant notamment la transposition (dans la 1ʳᵉ phrase par exemple, où l’on a joué sur différents types de subordonnées : gérondif, infinitif) et, parfois, l’élision (dans la 2ᵉ phrase par exemple, la description du corset a été allégée).
— Vaya muy dichoso.
— Que la fortune soit avec vous.
Lages : terme galicien dérivé de laxe qui signifie en espagnol losa, piedra plana (pour les galicianismes, voir introduction).
El doctor, en vez de pasar de largo, como solía, paró el jaco a la puerta de la casuca y descabalgó.
Au lieu de continuer sa route comme d’habitude, le docteur arrêta sa rosse devant la bicoque et mit pied à terre.
Maripepiña : diminutif affectueux de Maripepa, lui-même diminutif de María José. En Galice, le diminutif est plutôt en -iño/a. Dans le récit, les deux formes, Maripepa et Maripepiña, alternent en espagnol ; nous avons compensé le diminutif par un adjectif collé au nom, en fonction du contexte.
La madre, con orgullo, alzó al mamón la ropa y enseñó sus carnes, regordetas, rosadas, no demasiado limpias.
La mère releva fièrement les vêtements du nourrisson pour exhiber son corps rose et potelé, pas bien propre.