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Lieu d'édition : Pessac
par Michel Reddé
Quand on parle d’enceintes romaines précoces en Gaule, on songe immédiatement aux murailles de Nîmes, d’Arles, de Fréjus, d’Autun, à ces remparts qui évoquent irrésistiblement la nouvelle architecture apportée par la conquête sur le modèle Italien, comme l’illustrent nombre des communications de la présente table ronde.
par Michel Reddé
J‘emprunte à deux colloques récents cette expression de simulacra Romae en y ajoutant un petit point d‘interrogation. La première de ces rencontres s‘ouvre en effet sur une citation célèbre d‘Aulu Gelle (Nuits attiques, 16.6-8, trad. Les Belles Lettres) dans laquelle l‘écrivain latin oppose les municipes, “citoyens romains se servant de leurs propres lois et de leur propre droit” et les colonies.
par Michel Reddé
Cette section rassemble une série de contributions pour la plupart très récentes liées à plusieurs grands programmes ou dossiers scientifiques qui ont fait l’objet de différentes monographies. Le premier consistait en une vaste enquête sur la “romanisation” dans l’Est de la Gaule, publiée en 2011.
par Michel Reddé
La manière dont s’est développée, autour de la localisation d’Alésia, une querelle qui resurgit de façon périodique constitue, en soi, un curieux objet d’analyse. Ce n’est assurément pas, aujourd’hui, un débat pertinent pour un archéologue et je ne connais guère de spécialiste de l’armée romaine qui veuille s’y intéresser.
par Michel Reddé
La manière dont s’est développée, autour de la localisation d’Alésia, une querelle qui resurgit de façon périodique constitue, en soi, un curieux objet d’analyse. Ce n’est assurément pas, aujourd’hui, un débat pertinent pour un archéologue et je ne connais guère de spécialiste de l’armée romaine qui veuille s’y intéresser.
par Michel Reddé
La célèbre maquette des travaux du siège d’Alésia, au MAN, a longtemps été le symbole des travaux réalisés sur l’ordre de Napoléon III autour du Mont Auxois, de 1861 à 1865. Reproduite dans tous les ouvrages qui souhaitaient illustrer l’affrontement final entre César et Vercingétorix, elle fut en même temps, jusqu’à nos jours, une sorte de paradigme de la poliorcétique romaine.
par Michel Reddé
Alésia est un lieu complexe, mélange de mythe, d’histoire et d’archéologie. Une image mythologique à laquelle les Français accordent depuis le XIXe siècle une place particulière : point de référence, départ de l’histoire nationale. Rencontre d’un peuple et de son passé ?
par Michel Reddé
Titulum et clavicula sont des mots techniques rares du vocabulaire militaire romain ; ils sont connus par le De Munitionibus castrorum du Ps. Hygin (§ 49-50 et 55), généralement daté du début du IIe siècle de notre ère, et par quelques rares fouilles ou repérages archéologiques, effectués pour la plupart en Grande-Bretagne.
par Michel Reddé
Les objets retrouvés dans les fouilles d’Alise constituent, en théorie, un point de repère fondamental pour la chronologie de la Tène finale, si discutée par les spécialistes. Dans la mesure où le site est parfaitement daté, le matériel associé devrait représenter une aubaine inespérée, un point fixe comparable aux grands sites de la Lippe.
par Michel Reddé
Le récit, par César lui-même, de la bataille d’Alésia, constitue l’épisode ultime du Bellum Gallicum, tel que le vainqueur l’a rédigé durant l’hiver 52-51 à Bibracte. Quelle qu’ait été l’intention littéraire réelle du narrateur, qui écrivait à un moment où le conflit était loin d’être terminé, et quelle qu’ait été la finalité politique ou historique du propos, force est de constater que, comparé aux autres grands épisodes de la Guerre des Gaules, l’événement occupe une longueur inhabituelle dans l’ouvrage.
par Michel Reddé
Les recherches de terrain que j’ai menées, en coopération avec l’équipe allemande de la Römisch-Germanische Kommission, alors sous la direction de Siegmar von Schnurbein, ont été intégralement publiées dans un double volume des Mémoires de l’académie des inscriptions et belles lettres.
par Michel Reddé
La publication récente d’une nouvelle inscription du vicus de Dalheim vient opportunément nous rappeler la réalité des raids barbares à l’intérieur de la Gaule, dans le courant du IIIe siècle. Le texte se lit ainsi : I(n) h(onorem) d(omus) d(iuinae) / deae Fortunae / ob salu/te(m) imperi(i) uicani Ri/ccienses porticum / balinei ui barbar[o]/rum absum[ptam de] / suo restituer[unt] / cura[m] agente Ma/riniano Marino / c(enturione) leg(ionis) VIII Aug(ustae).