Un huitième des bagues gravées de l’époque grécoromaine renvoient à des types “égyptiens”, qu’il s’agisse de portraits divins ou royaux lagides (p. 93-96). Dans le catalogue sont réunies plusieurs pièces d’orfèvrerie déjà connues montrant Isis en buste (n° VIII/4 p. 134 et fig. 10, du Victoria and Albert Museum ; n° XI/12 p. 153 et XVII/5 p. 172 du British Museum), Harpocrate sur le lotus (n° XVI/4 p. 168 et fig. 114, de la coll. Harari), Isis lactans (n° XVI/5 p. 168 et fig. 115, de la coll. Harari ; n° XVII/3 p. 171-172 et fig. 126 de l’Ägyptisches Museum de Berlin), Isis et Sarapis en bustes accolés (n° XVII/7 p. 172 et fig. 129, du British Museum) ou encore Isis, coiffée du basileion, sur une proue de navire, tenant gouvernail et cornucopia (n° XVII/9 p. 173 et fig. 131, de la coll. Harari).
Parmi les documents inédits ou peu connus, on remarque plusieurs bagues en or : la première, du milieu du IIe siècle p.C., autrefois dans le commerce d’art (n° XIII/1 p. 162 et fig. 100), montre Isis debout tenant sistre et situle, tandis qu’à ses pieds se tient une chouette ; une deuxième, datée du milieu du IIe ou du Ier siècle a.C. et trouvée en 1973 dans l’insula IV, zone C d’Héracleia en Lucanie1, figure un basileion.
Deux autres, passées dans le commerce d’art, sont à l’image d’Isis tenant gouvernail et cornucopia, la seconde étant semble-t-il couronnée de l’atef (n° XVI/11-12 p. 169 et fig. 118-119). Une cinquième et une sixième, du milieu du IIe siècle a.C., également vues en ventes publiques, sont décorées d’une Isis en buste (n° XVII/4 p. 172 et fig. 127 ; n° XVII/6 p. 172 et fig. 128).