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Jan Assmann, “Isis bei den Griechen”, dans Antike Randgesellschaften und Randgruppen im östlichen Mittelmeerraum, Münsteraner Judaitische Studien, 5, Münster, 2000, 29-45.

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La fin de l’Antiquité offre un paradoxe a priori étonnant. Alors que l’Égypte se trouve reléguée au rang de province romaine, le culte d’Isis se répand dans tout le bassin méditerranéen pour y devenir l’un des plus populaires et universels qui soit, la déesse y étant vénérée comme l’una quae es(t) omnia (RICIS 504/0601). Déjà, dans l’univers religieux de l’Égypte tardive, Isis (avec son frère-époux Osiris) est non seulement devenue la figure centrale du monde divin, mais elle est aussi le symbole de l’unité culturelle, nationale et religieuse du Double-Pays.

J. A. insiste sur trois aspects primordiaux de sa personnalité qui assurent et expliquent pour partie son succès dans l’ensemble du monde gréco-romain : elle est la mère divine (aspect messianique), celle qui fait renaître Osiris (aspect mystérique) et celle qui réunit en elle toutes les déesses (aspect hénothéiste).

Cependant, malgré son caractère universel, elle est et demeure avant tout une déesse égyptienne, quoiqu’elle ait alors en réalité bien peu à voir avec l’Isis de la tradition religieuse de la vallée du Nil.

Bricault, Laurent (2008) : “Jan Assmann, ‘Isis bei den Griechen’, dans <i>Antike Randgesellschaften und Randgruppen im östlichen Mittelmeerraum</i>, Münsteraner Judaitische Studien, 5, Münster, 2000, 29-45”, Ausonius éditions BIS I, [En ligne] https://una-editions.fr/assmann-2000/ [consulté le 15 août 2021].

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