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Auteur : Bernard Allemandou

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Bernard Allemandou était pédopsychiatre et après avoir été professeur associé à l'Université de Bordeaux et rédacteur en chef de la Revue Sociologie Santé, il a poursuivi ses travaux de recherche engagés à la MSHA sur l’Histoire de l’Aide sociale à Bordeaux.

Après le sort réservé aux enfants exposés sous l’Ancien Régime puis aux orphelins enfants de la patrie sous la Révolution, il a présenté ce qu'il est advenu des enfants abandonnés durant la période allant de 1811 à la chute de l’Empire en 1870. Il a complété ses recherches par l'étude des pénitenciers bordelais pour les enfants dans les années 1838 – 1870.

Bernard Allemandou est décédé en octobre 2019.

Bibliographie

ALLEMANDOU Bernard et Le Pennec Jean Jacques, La Naissance de l’aide sociale à l’enfance à Bordeaux sous l’Ancien Régime, Pessac, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 1991.

ALLEMANDOU Bernard et Le Pennec Jean Jacques, 60 000 pauvres à Bordeaux ! La politique d’aide sociale sous la Révolution, Pessac, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 1995.

ALLEMANDOU Bernard et Le Pennec Jean Jacques, Les Orphelins, enfants de la patrie à Bordeaux sous la Révolution, Pessac, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2002.

ALLEMANDOU Bernard, Les Enfants en marge, enfants de la misère. Bordeaux 1811-1870, Pessac, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2020.

ALLEMANDOU Bernard, La Santé des enfants au cœur de la politique locale. Bordeaux 1789-1989, Pessac, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 1999.

ALLEMANDOU Bernard, Histoire du Handicap. Enjeux scientifiques, enjeux politiques, Bordeaux, Les Études hospitalières, 2001.

ALLEMANDOU Bernard, Enfance en marge. Annuaire 33, Bordeaux, Marginalités et société, 2015, (14e édition).

ALLEMANDOU Bernard, Freud et mon œil, Bordeaux, Marginalités et société, 2015.

ALLEMANDOU Bernard, Possessions, Bordeaux, Marginalités et société, 2017.

Pour qu’un tel l’établissement soit légal, une ordonnance royale était nécessaire. L’abandon de la propriété devait être nécessairement convenu afin de pouvoir ériger cette maison en maison pénitentiaire, de refuge et de correction pour les jeunes enfants jugés en vertu de l’article 66 du code pénal, condamnés en vertu de l’article 67 et détenus par voie de correction paternelle.
C’est en lisant le livre d’Henri Gaillac sur les maisons de correction que j’ai appris l’existence d’un pénitencier pour enfants à Bordeaux, le pénitencier Saint-Jean . L’histoire commence le jour où Charles Lucas décide de se rendre à Bordeaux en 1836. Il a 32 ans. Breton issu d’une famille de notables, Charles Lucas devient avocat à 22 ans. L’année suivante il remporte deux concours ouverts sur la question de la légitimité et de l’efficacité de la sanction capitale.
C’est en lisant le livre d’Henri Gaillac sur les maisons de correction que j’ai appris l’existence d’un pénitencier pour enfants à Bordeaux, le pénitencier Saint-Jean . L’histoire commence le jour où Charles Lucas décide de se rendre à Bordeaux en 1836. Il a 32 ans. Breton issu d’une famille de notables, Charles Lucas devient avocat à 22 ans. L’année suivante il remporte deux concours ouverts sur la question de la légitimité et de l’efficacité de la sanction capitale.
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