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Auteur : Morgane Uberti
Departamento de Filología Clásica
Facultad de Filología
Universidad Complutense de Madrid
Plaza Menéndez Pelayo, s/n
E-28040 Madrid
muberti@ucm.es
0000-0003-2452-3124
Facultad de Filología
Universidad Complutense de Madrid
Plaza Menéndez Pelayo, s/n
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Aujourd’hui en contrat postdoc à l’Université de Madrid (MSCA-Una4Career), Morgane Uberti a soutenu une thèse en archéologie de l’Antiquité tardive (2014) portant sur la pratique épigraphique en contexte funéraire. Dans le cadre de ses fellowships (Madrid Casa de Velázquez, Hambourg, Centre RomanIslam, Berlin, Centre Einstein Chronoi), elle poursuit une recherche portant sur la pertinence du matériel épigraphique pour approcher l’expérience du temps des sociétés anciennes et à rebours, sur la notion « temps » comme une clé féconde pour approcher l’objet épigraphique.
Bibliographie
2023 | « Les épitaphes en leur milieu : remarques à partir du matériel épigraphique de l’Aquitaine tardo-antique et alto-médiévale » in : Ardeleanu St., Cubas Diaz J. eds. Funerary Landscapes of Late Antique oecumene. Contextualizing Epigraphic and Archeological evidence of Mortuary Practices, KEMTE 3, Heidelberg, p. 529-564.
2022|« Au seuil du chapitre. Mise en abyme, (re)montage des temps», In-Scription: revue en ligne d’études épigraphiques : quatrième livraison.
2020|«Un règne sans roi. Le non-dit du temps dans quelques inscriptions de la Gaule alto-médiévale » in : Debiais V., Turner V., ed., Words/les mots, Turnhout, 181-208.
2020|«Un temps nu. Dater comme acte (épi)graphique per se ? » Polygraphe(s). Temporalités, 2, 47-55.
2018| « Écritures enfouies et expériences des temps » in : Les vivants et les morts dans les sociétés médiévales, Paris, 105-118.
Mots clés
épigraphie, Antiquité tardive, culture écrite, culture matérielle, Moyen Âge, temporalités
Publication hybride entre synthèse scientifique et catalogue d’exposition, Traversée témoigne d’une expérience de rencontre entre science et art contemporain autour d’une source de l’histoire, l’inscription ancienne, et sa discipline, l’épigraphie.
Renommer est une installation constituée de banderoles en papier épais, gaufrées d’un texte au recto et au verso. Ces banderoles sont figées dans deux caissons translucides.
De l’aveu de Marie, le projet Pruebas est née d’une frustration. L’accès à un fonds d’images réalisés dans un contexte scientifique et académique, s’il dit beaucoup d’une discipline, nie la réalité du sujet et commande logiquement un rapport immatériel avec les pièces photographiées.
Rien n’était simple dans le projet d’exposition Sendas epigráficas. Le caractère inédit de l’aventure pour la plupart de ses acteurs, les aléas d’une conversation discontinue entre artistes et chercheurs, les tâtonnements propres à la dynamique créative ont entravé à maintes reprises un cheminement commun, l’ont mis en péril parfois, et en ont toujours souligné le caractère irrésolu et vacillant.
par Morgane Uberti
La voie empruntée “à vue” par chacun des acteurs du projet Sendas epigráficas n’a jamais été qu’engagée, à la manière du passage où grimpeurs et grimpeuses prennent le risque du “vol”, cette chute soudaine et vertigineuse du corps à laquelle ils et elles s’exposent plutôt que de renoncer au pas.
par Morgane Uberti
Que l’on regarde, que l’on lise, que l’on écoute, que l’on compare ou que l’on expérimente, embrasser en un même élan les arguments scientifiques, les inscriptions anciennes, les œuvres contemporaines, les professions de foi artistiques montre que l’inscription par essence d’abord, par existence enfin, est survivante comme elle est manifestation de survivances.
La dimension sonore du texte épigraphique est une inconnue, éventuellement un implicite. Elle est le fruit de la vocalisation du texte lu, et n’appartiendrait donc pas à l’inscription elle-même.
Le travail de gravure de Sylvain Konyali est d’abord réflexif et processuel. Il témoigne aussi d’une expérience du temps à l’œuvre.
Cette série d’estampes est née d’une rencontre entre Sylvain Konyali, artiste-graveur, et Paul Vergonjeanne, tailleur de pierre alors étudiant à l’École d’architecture de Madrid.
Relire-Relier est né de la fascination de l’artiste pour les particularités graphiques des inscriptions : abréviation, élision, formes graphiques mêlant entrelacements, inclusions, jeux d’échelle.
par Morgane Uberti
Bien sûr, il nous faut remercier tous les acteurs de l’ouvrage, artistes et auteurs non seulement pour leur engagement dans l’aventure, mais aussi pour nous avoir fait confiance malgré les atermoiements d’une publication qui n’en finissait pas.
Le film est né d’une rencontre entre Andrés Padilla, artiste audiovisuel et plasticien, et Morgane Uberti, épigraphiste et chercheuse, qui ont fait le pari d’une contamination féconde de leurs univers.