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Auteur : Yolande Marion
Institut Ausonius
Maison de l’archéologie, Université Bordeaux Montaigne
8, esplanade des Antilles
33607 Pessac cedex (FRANCE)
ymarion5@orange.fr
+33 (0)5 56 51 86 54
Maison de l’archéologie, Université Bordeaux Montaigne
8, esplanade des Antilles
33607 Pessac cedex (FRANCE)
ymarion5@orange.fr
+33 (0)5 56 51 86 54
Yolande Marion a été professeur certifiée d’histoire et de géographie, titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies en histoire romaine (Géographie historique de l’Adriatique nord-orientale. Les sources manuscrites 1990) à l’université de Bordeaux 3 ainsi que d’un Diplôme Universitaire de serbo-croate puis d’allemand.
Ses principales activités de recherche concernent l’Adriatique et les Balkans sur les thèmes suivants :
- La géographie historique
- La cartographie historique
- les amphores à huile Dressel 6B (typochronologie et épigraphie)
Elle est administratrice du portail AdriaticumMare et coordinatrice de la bibliographie collaborative AdriaZot.
Bibliographie
Marion, Y. (1998) : “Pline et l’Adriatique orientale : quelques problèmes d’interprétation d’Histoire Naturelle 3, 129-152”, in : Arnaud, P. et Counillon, P., éd. (1998) : Geographica Historica, Ausonius Études 2, Bordeaux, 119-135.
Marion, Y. et Starac, A. (2001) : “Les amphores”, in : Tassaux F., Matijašić, R. et Kovačić, V., éd. (2001) : Loron (Croatie), un grand centre de production d’amphores à huile istrienne (Ier-IVe s. ap. J.-C.), Ausonius Mémoires 6, Bordeaux, p. 97-125.
Marion Y. (2003) : “Strabon et la Lybie : la démarche du géographe”, in : Bost, J.-P., Roddaz, J.-M. et Tassaux, F., éd. (2003) : Itinéraire de Saintes à Dougga. Mélanges offerts à Louis Maurin, Ausonius Editions – Mémoires 9, Bordeaux, 221-229.
Maggi, P. et Marion, Y. (2007) : “Sénateurs et activités économiques : l’enseignement des timbres de Loron (Croatie)”, in : XII Congressus Internationalis Epigraphiae Grecae et Latinae. Provinciae imperii romani inscriptionibus descriptae. Barcelona, 4-8 Septembris 2002, Monografies de la Secció Històrico-Arqueològica X., Barcelona, 857-862.
Marion, Y., et Tassaux, F. (2008) : “Tuiles et amphores estampillées de Loron (Croatie)”, in : Hainzmann, M. et Wedenig, R., éd. (2008) : Instrumenta Inscripta Latina II. Akten des 2. Internationalen Kolloquiums (Klagenfurt, 5. – 8. Mai 2005), Aus Forschung und Kunst 36, Klagenfurt, 209-222.
Marion, Y. (2009) : “Les Dressel 6B de petites dimensions de Loron”, in : Pesavento Mattioli, S. et Carre, M.-B., éd. (2009) : Olio e pesce in epoca romana. Produzione e commercio nelle regioni dell’Alto Adriatico (Atti del convegno di Padova, 16 febbraio 2007), Antenor Quaderni 15, Roma, 281-288.
Maggi, P. et Marion, Y. (2011) : “Le produzioni di anfore e di terra sigillata a Loron e la loro diffusione”, in : Lipovac Vrkljan, G., Radić Rossi, I. et Šiljeg, B. éd. (2011) : Rimske keramičke i staklarske radionice. Proizvodnja i trgovina na jadranskom prostoru. Zbornik 1. (Crikvenica, 2008), Crikvenica, 175-187.
Marion, Y. (2012) : “Le commerce de l’huile et du garum d’Istrie. Quelques remarques à partir du matériel amphorique de Sremska Mitrovica (Sirmium)”, Zbornik Muzeja Srema, 9, 30-54.
Marion, Y. et Tassaux, F. (2016) : “Road movie chez les Carni. Routes et agglomérations de l’Italie nord-orientale – IIe s. a.C. – VIe s. p.C.”, in : Mainardis, F., éd. (2016) : Voce Concordi, Scritti in onore di Claudio Zaccaria, AAAd 85, Trieste, 459-474.
Définir artisanat et manufacture n’est pas chose aisée, que ce soit en français ou en italien. Tous deux concernent le domaine de la fabrication d’objets, différenciée de la production agricole et minière. La manufacture, en français, évoque plutôt une activité effectuée dans une importante unité pouvant regrouper un grand nombre de travailleurs, telles les figlinae de l’opus doliare. En revanche, l’artisanat renvoie à l’image d’un lieu de travail plus réduit avec un plus petit nombre d’acteurs, voire une seule personne ; cette activité se déroule souvent dans le cadre d’ateliers-boutiques, où les artisans vendent leurs produits mais également les entretiennent et les réparent. Ceci nous amène à traiter des aspects économiques certes mais aussi sociaux, culturels et techniques.
L’étude du mobilier céramique se fait en collaboration de plus en plus étroite entre archéologues, historiens et archéomètres : on est passé à un véritable dialogue entre les disciplines dans une optique large, relevant aussi bien du paléoenvironnement que des techniques et de l’économie.
Cette table ronde, qui venait en conclusion du projet Labex, est l’expression d’une collaboration accrue entre laboratoires, soulignant la nécessité et l’intérêt d’une recherche interdisciplinaire.
Destinées au transport de l’huile d’olive, les amphores Dressel 6B sont apparues dans la deuxième moitié du Ier s. a.C. Ce sont des récipients propres à l’Adriatique septentrionale, caractérisés par une panse piriforme terminée par un bouton. À partir de l’époque augustéenne, l’Istrie devint la principale région exportatrice d’huile en Adriatique et ses ateliers d’amphores s’échelonnèrent sur la côte occidentale de la péninsule.
Les études du mobilier céramique se font en collaboration de plus en plus étroite entre archéologues, historiens et archéomètres : on est passé de la simple prestation de service d’un laboratoire d’archéométrie, demandée par un céramologue, lequel cherchait la confirmation d’une hypothèse à propos d’une production, à un véritable dialogue entre les disciplines dans une optique plus large, relevant aussi bien du paléoenvironnement que des techniques et de l’économie.