UN@ est une plateforme d'édition de livres numériques pour les presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine

Catégorie : Archéologie

Les vestiges miniers des Atiels sont situés au sud-ouest du hameau du même nom, en rive droite du Pézègues (fig. 119). Ils font partie d’un ensemble plus large comprenant un atelier de traitement du minerai de cuivre, au pied de la mine, et un atelier de réduction du fer, dans le hameau.
La mine de Rougé est celle qui se trouve à la plus haute altitude parmi toutes celles que l’on connaît dans ce district, entre 680 et 690 m d’altitude (fig. 51). Elle n’a fait l’objet que d’une reconnaissance au début du XXe siècle, alors que des travaux de plus grande envergure sont menés dans la mine proche de Fagnou (pour zinc et cuivre), dans laquelle il n’y a pas de vieux travaux (fig. 47).
Plusieurs inventaires des richesses minéralogiques des Pyrénées réalisés aux XVIIe et XVIIIe siècles nous sont parvenus et donnent quelques indications sur les mines en activité ou abandonnées à ces époques.
Situé au centre du département actuel de l’Ariège, le massif de l’Arize se situe dans le Séronais, entre la haute montagne et la plaine dans un axe sud-nord et entre les vallées du Salat (Couserans) et de l’Ariège (Pays de Foix) suivant un axe ouest-est (fig. 39).
En préambule, nous rappelons dans les grandes lignes l’histoire géologique du Massif central en lien avec les évènements métallogéniques, afin de cibler de potentielles zones minéralisées mises en exploitation par le passé dans le Morvan, correspondant à la terminaison nord-est du massif.
Ainsi s’exprime Jean de Malus moins d’une vingtaine d’années après l’arrêt de toute activité sur le site de Castel-Minier, montrant ainsi l’importance qu’il accorde à ce lieu lors de sa recension des richesses minérales des Pyrénées en 1600.
Quand l’argent est extrait en 1425 sur le versant sud du mont Canigou (Pyrénées-Orientales), c’est une nouvelle phase de l’exploitation argentifère qui s’ouvre dans la couronne d’Aragon. Montbolo est, en effet, une des rares mines en activité au cours du xve siècle, au moins de 1425 à 1460.
Quand l’argent est extrait en 1425 sur le versant sud du mont Canigou (Pyrénées-Orientales), c’est une nouvelle phase de l’exploitation argentifère qui s’ouvre dans la couronne d’Aragon. Montbolo est, en effet, une des rares mines en activité au cours du xve siècle, au moins de 1425 à 1460.
Situés en bordure orientale du Massif central, où le bois est un matériau déjà utilisé dans les mines gauloises, les monts du Lyonnais et du Beaujolais intègrent des gisements métallifères exploités entre le Moyen Âge et l’Époque moderne.
Écrire l’Histoire des métaux précieux suppose des approches à la fois historiques, archéologiques, archéométriques, géographiques et géologiques, environne-mentales et une réelle synergie entre les chercheurs.
J’ai touché pour la première fois aux lingots de plomb hispano-romains en février 1965. C’était à Carthagène. Je commençais alors mon travail sur les mines antiques de la péninsule ibérique.
S’il fallait attacher à la mémoire de Pline l’Ancien un mot désignant l’une des substances, des materiae étudiées dans son œuvre, metalla s’imposerait.
Retour en haut