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Collection : PRIMALUNA_4

Accès au livre Economie de la Rome antique. Histoire et historiographie. Recueil d'articles de Jean Andreau
“De l’or pour les braves” : au centre de ce volume, comme du colloque dont il constitue la publication, on rencontre toutes les questions touchant à la rémunération des diverses composantes de l’armée, aux procédures et aux circuits de distribution de la solde, aux paiements en nature et aux retenues, aux donativa, au personnel chargé de ces paiements, à la provenance des fonds. Mais ces questions ne peuvent s’envisager sans qu’on s’interroge en même temps sur les émissions monétaires, sur la pénétration monétaire dans les diverses régions de l’Empire et, plus généralement, sur la circulation monétaire.
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Le fondateur lègue par testament, ou donne de son vivant, soit une somme d’argent, soit des terres ou des immeubles, etc. ; et il prévoit l’attribution des revenus annuels de ces biens (qui constituent le capital de la fondation) à un but déterminé (continu ou périodique). Selon les possibilités juridiques qui lui sont offertes, il prend en outre les dispositions qui lui paraissent de nature à garantir l’attribution des dits revenus au but fixé. À ce sujet, les fondations de l’époque antique soulèvent toute une série de problèmes juridiques, qui ont été plus d’une fois étudiés, et que je n’affronterai pas ici.
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Le sujet des deux articles du chapitre (l’article sur J. R. Commons et celui qui porte sur les deux traités de Montchrestien et de Cantillon) est nettement différent de celui des articles du chapitre 1. Il s’agit, non pas d’historiographie, mais d’histoire des idées économiques. Au cours des années 1990 et 2000, j’ai participé, de façon durable, à deux groupes de travail réunissant des spécialistes de plusieurs disciplines qui se réclament, d’une manière ou d’une autre, d’une vision institutionnaliste de l’économie, et notamment de la monnaie.
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Qu’appelle-t-on “crise” ? L’emploi du mot suppose de prendre quelques précautions, notamment dans le cas de l’Antiquité grecque ou romaine. Il ne faut pas oublier, en effet, qu’une crise économique, financière ou monétaire ne présente pas du tout les mêmes caractéristiques à l’époque romaine et à notre époque. En écoutant des exposés et en lisant des textes sur les crises des XIXe-XXe siècles, on mesure à quel point les situations, les contextes et même la nature des crises sont différents.
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Le livre de H.-U. von Freyberg est consacré à une question qui préoccupe depuis longtemps les spécialistes de l’Antiquité : comment les échanges de marchandises entre l’Italie et les provinces ont-ils évolué sous le Haut-Empire, et quelles ont été les causes et les conséquences de leur évolution ? Mais il entreprend de la traiter en économiste, et non point en historien ou en archéologue.
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Les prix sont l’un des aspects de l’économie antique les plus difficiles à étudier, faute de documentation, et surtout de documentation quantifiée. En ce qui concerne l’occupation du sol et l’exploitation des terres, ou en matière de fabrication, l’archéologie a enrichi les sources de documentation et permis la constitution d’un acquis sur lequel peuvent s’élaborer d’autres connaissances ou d’autres hypothèses. Ce n’est pas le cas, en revanche, pour l’histoire des prix.
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Qu’est-ce que la monumentalisation, qu’il s’agit d’étudier ici dans les villes de l’Aquitaine et de l’Hispanie septentrionale ? Le texte de présentation du colloque en donne une définition : c’est à la fois “la multiplication des monuments et la recherche du monumental, du grandiose”. Il s’agit donc d’un phénomène beaucoup plus limité que la construction dans son ensemble, et même plus limité que l’ensemble de la construction publique, mais qui intéresse tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle.
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Comme l’a souligné Moses Finley, les historiens de la fin du [XIXe siècle] hésitaient à parler de l’esclavage antique. Alors que les humanités commençaient à être mises en question, ils ne voulaient pas risquer de salir la mémoire de l’Antiquité. Eduard Meyer, le célèbre historien allemand de la Belle Époque, réagit contre ce silence. Il insista sur l’affranchissement : l’existence des affranchis et leur condition prouvaient à ses yeux que les Anciens offraient à leurs esclaves d’amples possibilités de libération et de progression sociale, et que l’esclavage gréco-romain ne devait en aucun cas être comparé à celui de l’Amérique moderne.
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Il est arrivé aux cités et aux États antiques d’emprunter de l’argent, comme le montre L. Migeotte pour le monde grec, et comme je vais essayer de le montrer pour le monde romain. Par rapport aux époques plus récentes, l’Antiquité gréco-romaine représente pourtant une situation tout à fait originale, parce qu’il n’y existe pas de “dette publique”, au sens que prend cette expression dans la bibliographie sur la fin du Moyen Âge et sur les Temps modernes.
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John D’Arms was of course the authority on the Gulf of Naples in Roman times, and particularly the authority on Puteoli. And, in the research he has done on that region, he was above all a prosopographer. It is not an accident that he very often quotes Ronald Syme. And one has to emphasize that, in prosopographical matters, he was no less competent at inscriptions than with literary texts, no less competent with respect to the Principate than with respect to the Late Republic, – which is not so frequent among prosopographers.
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Mes principaux sujets de recherche (les métiers bancaires et la vie financière, les tablettes des villes du Vésuve, les affaires commerciales et la vie économique en général, l’esclavage) m’ont sans cesse incité à m’intéresser aux affranchis. Pourtant, les deux articles de ce chapitre sont les seuls que je leur aie spécifiquement consacrés. Ces deux articles m’ont été proposés par A. Giardina à la fin des années 1980 et, plus récemment, par J. W. Prag ; je les remercie vivement l’un et l’autre de ces propositions.
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Il y a presque un quart de siècle, en 1997, grâce à Andrea Giardina, que je suis heureux de remercier à nouveau, j’ai pu publier un recueil de vingt de mes articles, dans la collection “Saggi di Storia antica”, qu’il dirigeait alors avec Augusto Fraschetti, et qu’il continue à diriger, aux éditions “L’Erma” di Bretschneider.
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