L’auteur revient sur la mosaïque qu’il a mise au jour en 1961. Il la date d’environ 200 de notre ère. Il détaille ensuite les représentations des saisons et des mois. C’est le mois de novembre qui concerne les cultes isiaques (p. 98-103, fig. 26-27). Comme sur la mosaïque de Leptis Magna où ils gardent le nilomètre, deux prêtres d’Isis, ptérophores aux plumes d’épervier, figurent devant Anubis. Ce dernier, à gauche, a une tête de chien et tient le caducée de la main droite. La fête concernée est celle des Isia, du 28 octobre au 3 novembre, qui culmine avec les Hilaria le dernier jour, moment de la renaissance d’Osiris. L. F. mentionne le calendrier dit du “Chronographe de 354”, puis quelques isiaca découverts à proximité : une statue d’Isis et une autre, acéphale, de Sarapis assis qu’il a trouvée avec des éléments de temples, et qui lui font supposer l’existence d’un Sarapeion sur ce site.
Sur les calendriers de Trèves, d’Hellin et de 354, les Isia figurent également en novembre1.
- Cf. K. Parlasca, “Das Trierer Mysterienmosaik und das ägyptische Ur‑Ei”, TrZ, 20, 1951, 109‑125 (Trèves) ; C. Segorb, “Los mosaicos de la villa romana de Hellín”, Boletín del Museo Arqueológico Nacional, 5, 1987, 21-40 (Hellín) ; H. Stern, Le calendrier de 354. Étude de son texte et de ses illustrations, Paris, 1953, 279-281 ; R. Hari, “Une image du culte égyptien à Rome en 354”, MH, 33, 1976, 114‑118 (Rome).