Une monnaie de Ptolemais-Akko frappée au nom de Philippe le Jeune (244-249 p.C.) présente au revers un pied colossal surmonté d’un foudre, tandis qu’au-dessous sont un harpon et, à droite, un caducée.
Identifié par plusieurs auteurs comme celui de Sarapis1, ce pied appartiendrait davantage à l’iconographie du grand dieu de Baalbek pour E. F.
- Ainsi Y. Meshorer, City-Coins of Eretz-Israel and the Decapolis in the Roman Period, Jerusalem, 1985, 15, n° 15 et M. Hadas-Lebel, “Le paganisme à travers les sources rabbiniques des IIe et IIIe siècles. Contribution à l’étude du syncrétisme dans l’empire romain”, ANRW II.19.2, 421. Sur les “pieds de Sarapis” et leur signification, voir L. Castiglione, “Zur Frage der Sarapis‑Füsse”, ZÄS, 97, 1971, 30‑43, et M. Le Glay, “Un pied de Sarapis à Timgad, en Numidie”, dans Hommages à M. J. Vermaseren, EPRO 68/II, Leyde, 1978, 573-589. Le “pied de Sarapis” est représenté sur certaines monnaies d’Alexandrie d’époques antonine et sévérienne, mais, à chaque fois, le buste du dieu surmonte le pied divin. Cf. L. Bricault, “Deities from Egypt on Coins of Southern Levant”, Israel Numismatic Research, 1, 2006, 129-130.