C’est avant tout en tant que dramaturge et auteur de théâtre, mais aussi en ma qualité d’auteur associé à la direction du Théâtre Dijon Bourgogne1, Centre Dramatique National que j’ai souhaité apporter, autant que faire se peut, une tentative d’éclairage de ce que représente le « terrain » dans ma pratique artistique. Les mots qui suivent relèvent donc davantage du témoignage que d’une volonté analytique. Tout d’abord en explicitant la valeur sémantique du « terrain » dans la sphère du théâtre contemporain et plus directement en direction des auteur·ice·s dramatiques. Dans un second temps, en donnant l’exemple de mon travail « de terrain » lors de la création de Désobéir, neuvième pièce d’actualité mise en scène par Julie Berès en 2017, qui a joué plus de 800 fois en France et à l’étranger2 et dont je suis dramaturge ainsi qu’auteur, en collaboration avec Alice Zentier.
Depuis plus de quinze ans, mes pièces sont jouées en France et à l’étranger, publiées notamment aux éditions Actes Sud-Papiers, aux Solitaires Intempestifs ou plus récemment aux éditions La librairie théâtrale – L’œil du prince, associé auprès de plusieurs scènes nationales ou centre dramatiques nationaux, cela m’a permis d’acquérir une vue d’ensemble de faits et gestes de la pratique théâtrale, mais également des enjeux de la politique culturelle actuelle. Je puis affirmer que pour les auteur·rice·s dramatiques, « faire du terrain », être envoyé.e « sur le terrain » un mot que nous connaissons bien. Pourtant, c’est un vocable qui ne renvoie ni à la sociologie ni à l’anthropologie. Il a d’abord à voir avec les « commandes d’écriture ». Les structures que sont les scènes nationales, les centres dramatiques nationaux, les théâtres nationaux, mais aussi parfois les collectivités territoriales, régionales, les DRAC, les festivals ont souvent pour volonté et mission de développer une politique culturelle dynamique en direction des publics, parfois éloignés du théâtre. Il s’agit dès lors d’envoyer une autrice ou un auteur à la rencontre d’une population ciblée et d’écrire à partir de cette immersion en milieu scolaire, hospitalier, maison d’arrêt, ruralité. « Le terrain » signifiant dès lors « hors du théâtre et au contact d’une population choisie » : les habitants de tel quartier, tel village, telle cité.
Ces immersions sont plus ou moins brèves. Les textes ont rarement vocation à être produits, montés et joués lors de tournées. L’enjeu est plutôt de « rendre compte » de cette immersion en proposant des lectures/mises en jeu, souvent devant ou même parfois avec les habitant·e·s.
Pourtant, depuis quelques années, et au plus haut niveau institutionnel, nous observons et accompagnons une modification du rapport au terrain dans la séquence théâtrale la plus récente avec notamment les nouvelles prises de directions de lieux. Depuis quelques années de nouveaux cadres de productions sont féconds : écrire le terrain autrement, mais aussi et surtout faire sortir le théâtre de ses frontières. Les spectacles « de terrain » ne seraient donc pas des sous-créations. Des créations mineures. Mais une friche, une possibilité exploratoire qui ferait sortir de la boite noire traditionnelle. Cette volonté des artistes à la tête des maisons, mais aussi de l’institution permet la visibilisation de ce type de démarches et l’éclosion de nouvelles formes inventives – certains protocoles permettent de dynamiser, de renouveler et d’approfondir la question du terrain en en faisant un matériau direct. Certains théâtres comme la Comédie de Valence, CDN avec son théâtre itinérant depuis plus de vingt ans3, la Comédie de Caen, CDN avec les Portraits4 inventés par Marcial Di Fonzo bo et Élise Vigier, le Théâtre Dijon-Bourgogne avec les Passe-Murailles5 que nous créons avec Maëlle Poésy ou encore La Commune d’Aubervilliers, CDN avec l’idée des « pièces d’actualité » défendues par Marie-José Malis, donne une puissante vivification au terrain. La question posée aux artistes invité·e·s à la construction de la programmation du théâtre étant : « Que vous inspire la vie des gens d’Aubervilliers ? »6.
Le travail de recherche que je mène depuis bientôt dix ans en étroite collaboration avec la metteuse en scène Julie Berès vise à inscrire le terrain sur la scène. Nous avons entrepris de tracer les contours de ce que l’on pourrait nommer « un théâtre de la capacité », c’est-à-dire : comment des témoignages directs – fictifs ou réels – ébranlent nos grilles de perceptions, d’interprétations, de compréhensions, de représentations à travers la parole et les corps ?
Nous convions, en effet, à la création du spectacle des non professionnelles rencontré. e. s lors de phases dites de recherche « de terrain », entendue ici comme recherches immersives : le terrain c’est nous, nous toutes, les auteur·ices, metteuse en scène, collaborateur-rides artistiques, chorégraphes, danseurs-danseuses, acteur·ices… Mais aussi les nombreuses personnes que nous rencontrons pour comprendre, circonscrire, problématiser notre sujet.
Désobéir, créée au CDN d’Aubervilliers en novembre 2017 s’inscrit dans le cadre d’un diptyque avec La tendresse, créée au CDN de Reims en novembre 2021. Toutes deux avec l’accompagnement précieux de ma camarade autrice Alice Zeniter, mais aussi de Lisa Guez pour La Tendresse. C’est donc un travail collégial dont je suis l’auteur principal.
Avec Julie Berès, je suis toutes les étapes du projet : sa conceptualisation, l’écriture des textes, le choix du casting, les répétitions et la direction d’acteur·ices, la tournée en partie. Julie porte la production, la diffusion.
Pour Désobéir, quatre jeunes filles issues de la 2e ou 3e génération d’immigration témoignent d’un NON, posé comme acte fondateur. « Non » aux volontés du père, aux injonctions de la communauté, face à la double peine que sont le racisme et le machisme. S’opposer pour pouvoir danser, faire du théâtre, écrire, prier. Arracher sa liberté.
Le travail d’écriture de la pièce est intrinsèquement lié à la rencontre déterminante avec les interprètes de la création.
Nous souhaitions raconter l’histoire de victoires, de victorieuses, d’obstinées, de désobéissantes.
Désobéir, a été créée à l’invitation de Marie José Malis, l’actuelle directrice du Théâtre de la Commune d’Aubervilliers Centre Dramatique National dans le 93. Chaque année le Théâtre de la Commune passe commande à des artistes confirmés d’une pièce dite d’actualité. En 2017, sur le programme de la quatrième saison du CDN d’Aubervilliers, on pouvait lire « Les pièces d’actualité, ce sont des manières nouvelles de faire du théâtre. Elles partent de la Ville d’Aubervilliers et du département de Seine–Saint-Denis, de leur population, et disent qu’en elle se trouvera une nouvelle beauté. Mêlant parfois professionnels et amateurs, elles font du théâtre l’espace public de nos questions, elles sont suivies de débats, d’échanges et renouvellent avec éclat, émotion et drôlerie, l’idée si belle du théâtre comme agora. Avec les pièces d’actualité, voici ce que nous cherchons : que la vie à Aubervilliers nous fasse faire un art juste ».
Nous avons d’abord travaillé durant presque une année sur la radicalisation des jeunes femmes en France et la façon dont les recrutements et les départs en Syrie s’organisaient. Nous avons rencontré des imams, des familles de jeunes filles parties, revenues, des sœurs, des frères, des ami·e·s. Des centres dits de déradicalisation, des policiers, des jeunes filles fichées S. En partance ou de retour.
Nous préparons avec acidité et méthode des séries de questionnaires à la fois précis et sensible permettant de glaner l’équivoque, le paradoxal d’un être. Ce qui permet de troubler les champs convenus et entretenus d’un storytelling personnel qui nous ferait d’abord répondre « moralement » aux questions. Par exemple : « Quels sont tes premiers souvenirs ? Quelles sont selon toi les attentes de ta communauté, de tes parents, de ta sphère religieuse, de l’école, les tiennes. As-tu un souvenir d’humiliation lié à ton apparence ? Quel est ton livre préféré ? »
Nous ne nous positionnions jamais comme des universitaires ou des journalistes. C’est par le sensible que nous entamons la discussion. Les entretiens sont nécessairement longs (plusieurs heures, plusieurs rendez-vous parfois) pour que « quelque chose se passe », capter la complexité d’un être, sa façon si singulière de parler, les heurts du langage, la phraséologie, le rythme de la parole, la puissance des silences, les pudeurs, les hésitations, l’humour, l’inventivité lexicale. La façon dont les gens se censurent, s’émeuvent, se mettent en colère.
Au total, nous avons rencontré plus d’une quarantaine de jeunes femmes.
Ce qui permet de comprendre une sorte d’essence ou de nécessité de notre sujet ce sont les éléments qui reviennent souvent. Et dont on prend peu à peu la mesure.
Lors rencontres avec des jeunes femmes radicalisées, toutes parlaient de la colère et de la pureté. Beaucoup aussi de la honte de leurs parents, mais aussi d’amour. Avec parfois une grande délicatesse, une grande sensibilité. Elles racontent également à de nombreuses reprises des échanges épistolaires sur les réseaux sociaux sur un mode amical puis romantique avec leurs recruteurs. Ce qui nous a interpelés, ce fut notamment la façon de mélanger les lexiques religieux et amoureux.
À force de prononcer durant les mots radicalité, radicalisation durant des mois, nous nous sommes rendu compte que possiblement, c’était l’histoire d’une radicalisation positive que nous souhaitions raconter.
Parmi ces jeunes femmes que nous rencontrions et qui par leurs oppositions aux assignations du père, du frère, de la communauté, elles tentaient de fissurer un schéma familial et social.
Nous qui dans l’équipe de création, sommes toutes et tous issu·e·s de l’immigration, ces forces de libérations, ces parcours d’émancipation nous parlaient directement.
Nous avons rencontré de nombreuses associations : L’association des femmes sans voiles d’Aubervilliers, La Brigade des mères de Sevran, Les élèves de l’option théâtre du lycée Le Corbusier d’Aubervilliers, l’association Mille Visages, le dispositif Premier Acte, pour ne citer qu’elles. Le but n’était pas d’en tirer des récits pour notre pièce, mais d’abord de comprendre, à la manière de journalistes d’investigation, les enjeux. Les questions. Les histoires qui reviennent.
Puis, il y a eu la rencontre déterminante avec 4 d’entre elles : Charmine Fariborzi, Séphora Pondi, Lou-Adriana Bouziouane et Hatice Özer.
Elles n’étaient pas toutes encore professionnelles. Et une idée s’est imposée à nous, il faut que ce soit elles sur scène. Notre terrain, c’est avant tout le plateau.
Chacune des jeunes femmes a nourri l’écriture du spectacle en apportant sa propre histoire et à travers elle, celle de ses parents. Les textes sont écrits sur mesure pour qu’on puisse croire à la vérité de leur histoire.
Nous souhaitions dessiner une carte de la violence par un voyage non exhaustif. À l’écoute de ces voix de femmes dont la culture française se mêle à celles du Cameroun, de la Turquie, de l’Iran.
À travers leurs témoignages s’entrecroisent des bribes d’aveux, de souvenirs contradictoires, d’évidentes soumissions, de nostalgies ambivalentes, de révoltes dans le désir de faire entendre, à travers les événements intimes et douloureux, les mythes et mythologies inconscients et collectifs.
S’y développent, des correspondances plus vastes, comme celle du féminin et de sa singulière trajectoire périphérique, de la double peine d’une génération aux prises avec la question de l’engagement, de la filiation, quand celle-ci, plus qu’un repère, devient un tourment. Comment s’inventer soi-même ? Qu’est-ce qui fait bouger les lignes ? Qu’est-ce qui les fait trembler ? Dans
quel rapport à l’idéal, à l’amour, à la croyance, à la justice et à la violence se construit pour chacune d’elles ? S’engager. Se sentir engagé. C’est quoi ? Ça s’exprime comment ?
Pour l’écriture de Désobéir, nous nous sommes inspirés de la méthode dite « Alexievitch ».
Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature en 2015, compose ce qu’elle nomme un « roman des voix humaines ». Elle est l’inventrice d’un genre littéraire nouveau : le « roman à voix » selon sa propre formule.
Il s’agit de romans où s’entrecroisent des témoignages qu’elle a recueillis. Certains sont réécrits, d’autres rigoureusement fidèles. Contradictoires ou concordants, ces vrais/faux témoignages donnent ou rendent la parole à ceux et celles qu’on n’entend pas : les disparues de la période soviétique ; de l’histoire en général. Les mères, les sœurs, les femmes de soldats, les fiancées des morts. Elles parlent pour raconter l’autre guerre, la leur. Celle que l’histoire historisante et donc prétendument objective ne consigne pas.
À ces témoignages s’ajoutent parfois divers documents (extraits de lettres, articles de journaux, procès-verbaux). Durant sept à dix ans, l’autrice récolte entre cinq cents et sept cents témoignages qu’elle agence, transforme, sélectionne, monte. Elle a ainsi recueilli un fonds documentaire colossal qui couvre toute la période soviétique. Ce qui retient son attention, ce ne sont pas les faits bruts, mais la perception subjective de chacun. Elle refuse l’hagiographie et le ctionnel qui embellit ou déforme la réalité. L’entrelacs des voix crée un tableau complexe, stéréoscopique, qui est l’envers du décor o ciel.
Je ne cherche pas à produire un document, mais à sculpter l’image d’une époque. (…) Au début, nous avons tous tendance à répéter ce que nous avons lu dans les journaux ou les livres. Mais, peu à peu, on va vers le fond de soi-même et on prononce des phrases tirées de notre expérience vivante et singulière. (…) je guette le moment où ils sont en état de choc, quand ils évoquent la mort ou l’amour. Alors leur pensée s’aiguise, ils sont tout entiers mobilisés. Et le résultat est souvent magnifique.
L’immense difficulté pour nous qui ne faisons pas du roman, mais di théâtre, c’est d’inventer une forme puissante. Dans la pièce, on part du degré zéro du témoignage face public pour déréaliser totalement les échanges.
La danse les corps. La juxtaposition des mouvements répétitifs et les discussions. Jouer avec les codes du battle hip-hop. On travaille beaucoup au contraste entre l’hyper naturalisme de la parole et ce que fait le corps. L’une des comédiennes, Séphora Pondi incarne successivement toutes les violences dont elle a été victime : une bourgeoise au racisme intériorisé, la colère spectaculaire de son père à son égard, les prières pour exorciser l’enfant qu’elle était, un discours politique en anglais où l’on prend le spectateur au piège : une femme noire qui harangue ou prêche en anglais est souvent associée à une militante des civils rights. Là, on découvre à la fin qu’il s’agit du discours de Dakar de Gueno et Sarkozy… Ce n’est qu’à l’issue d’une variation d’états de jeu qu’elle révèle une parole plus intime.
Le nombre de rencontres en amont de l’écriture du spectacle m’a permis de modifier totalement mon écriture. Et d’exploser notamment la notion asphyxiante de personnage. L’opposition stérile, à mon sens, entre ce qui relèverait d’un régime de vérité ou d’un régime de fiction. Pour les enfants de l’immigration dont je suis et qui viennent d’histoires trouées, de traversées de frontières hasardeuses, de cultures nécessairement plurilingues, nos histoires biographiques fonctionnent déjà comme des fictions depuis que nous sommes enfants.
Ce qu’on apprend encore trop souvent aux acteur·ice·s dans les écoles, aux auteur·ice·s c’est que le personnage pense. Qu’il aurait son point de vue. Sa cohérence psychologique. Que s’il a dit ça, il ne peut pas penser ça…
Je pense que le « terrain » entendu ici comme la rencontre avec le Réel, avec celles et ceux du présent, nous permet d’écrire autrement. De déplacer l’écriture. On constate que c’est dans nos paradoxes que les récits deviennent complexes, déroutants, inconfortables. C’est dans la tentative de conciliation entre ce que l’on affirme et ce que l’on vit dans l’intimité que quelque chose se passe, dérange, bouscule, fait émerger une réflexion sensible pour le public.
De même, s’apprend un rapport au présent de la parole : son accidentel, ses inversions. Mais surtout la puissance de la parole et de la pensée en train de s’élaborer. La timidité. La pudeur.
Avec Julie Berès, nous avons entrepris de travailler en permanence sur la confusion entre le vrai/faux témoignage. Tout se passe face public et dans le temps de la représentation. On ne met pas en place aucune fiction.
Il faut faire croire, autant que faire se peut, à la vérité de l’élaboration de la pensée et de la parole au présent. Même après plus de 800 dates…
Pour moi, l’enjeu ultime du terrain, c’est précisément le présent. Ce qu’il m’a permis de comprendre dans l’écriture et dans la direction d’acteur·ice·s.
Ce que je tente de formuler c’est que le travail d’écriture de la pièce est intrinsèquement lié à la constitution du matériau de recherche : un travail minutieux, de longue haleine, de rencontres de jeunes femmes venues pour la plupart de banlieue, nous permettant de toucher au plus sensible de la réalité en stéréoscopie, à l’envers du tableau médiatique habituel.
En conclusion, il me paraît fondamental de préciser une chose.
Ce ne sont pas les « vraies paroles » des gens qui nous intéresse, mais le fait que la parole reçue comme vraie et intime par les spectateur·ice·s abolit doublement la notion de personnage et de fiction. Elle permet en outre de créer de la dialectique, de la confrontation d’idées sans être jamais explicatifs. L’intérêt réside dans la contradiction des êtres et dans la contradiction entre les êtres.
Ce n’est jamais une compilation d’interviews.
Le travail minutieux des auteur·ice·s, celui d’Alice Zeniter et le mien pour Désobéir consiste à faire croire que c’est de la parole directe, spontanée alors même que tout est très précisément écrit. Alors même que certains éléments parfois très conséquents relèvent de la fiction, de nos souvenirs personnels, de notre invention au moment de l’écriture.
Je crois que l’enjeu pour les auteur·ice·s est de « disparaître ». C’est-à-dire, que le public ne se dise pas : c’est écrit. C’est déjà pensé. Je souhaite à l’inverse donner la sensation par mes mots que c’est formulé pour la première fois, ce soir, devant vous.
Faire croire à cette se sensation de « terrain », de premières fois, est ensuite une gageure dans la direction des actrices surtout pour un spectacle qui a autant tourné, mais c’est là l’enjeu.
L’immersion de terrain et sa présence sur le plateau visent à donner, à voir et à entendre de nouvelles histoires, de nouveaux corps physiques et sociaux.
L’enjeu politique que nous nous donnions avec Julie Berès, c’est que nos corps et récits sortent du minoritaire, et qu’ils prennent place au sein même de l’institution théâtrale française.
Notes
* Désobéir, texte Kevin Keiss en collaboration avec Alice Zeniter et Julie Berès, mise en scène Julie Berès.
- Voir le site officiel du Théâtre Dijon Bourgogne. URL : https://www.tdb-cdn.com/fr/projet-artistique?content_subsection=les-dispositifs.
- Voir le site de la Compagnie Les Cambrioleurs Julie Bérès. URL : http://www.lescambrioleurs.fr/les-spectacles/desobeir-piece-dactualite-2017.
- « La Comédie itinérante fait partie de l’ADN du Centre dramatique national Drôme-Ardèche. Créée il y a vingt ans, elle a permis à des spectacles d’aller à la rencontre de spectateurs toujours plus nombreux, dans une centaine de communes. » Voir site officiel de la Comédie itinérante. URL : https://www.comediedevalence.com/comedie-itinerante.
- Marcial Di Fonzo Bo Élise Vigier Jacques Peigné Daniel Grisel Daniel Besnehard, COMÉDIE DE CAEN, 50 ans d’histoires, Besançon, Les Solitaires Intempestifs, 2023.
- « Confiés chaque saison à un·e artiste associé·e au TDB et interprétés par de jeunes comédien·ne·s en contrat de professionnalisation, les Passe-Murailles sont des créations théâtrales pensées pour être jouées dans des salles de classes ou dans des lieux non théâtraux. Chaque saison, ce dispositif permettra de poursuivre le projet de décentralisation régionale en milieu scolaire et de rayonner plus largement sur le territoire ». Voir le site officiel du Théâtre Dijon Bourgogne. URL : https://www.tdb-cdn.com/projet-artistique/les-dispositifs/passe-murailles-bd2a5a0f.
- Leslie Cassagne, « Pièce d’actualité n°9 : Désobéir, Julie Bérès », in : maculture.fr, 27 novembre 2017. URL : http://www.maculture.fr/theatre/desobeir-julie-beres.