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Lieu d'édition : Pessac
La Maison et la Seigneurie de Tiran étaient anciennes et très distinguées dans le Pays Bordelois ; mais le temps apporte tant de changement dans les choses de ce bas monde, que l’une et l’autre y seraient absolument inconnues, s’il n’en étoit fait mention dans les anciens titre
Les conflits de juridiction étaient au Moyen Âge chose fréquente dans le domaine religieux. Il suffit pour s’en rendre compte de parcourir les chroniques locales ou les actes pontificaux, car, très souvent, les différends étaient portés jusqu’à Rome.
Ce que l’on savait des antiquités langonnaises se réduisait, à ce jour, à de rares mentions au contenu des plus vagues.
F. Jouannet déclare ainsi : “Les seules traces que Langon ait conservées de l’époque gallo-romaine sont plusieurs fondations antiques, beaucoup de tuiles parementées, un assez grand nombre de médailles découvertes en fouillant l’emplacement du château”.
Ces regards sur les publications de Jean Bernard Marquette concernant la Haute Lande et ses pays limitrophes durant le Moyen Âge viennent de spécialistes, historiens, archéologues, philologue, ayant travaillé ou travaillant encore sur cet espace-là, au nombre desquels figurent bon nombre de ses anciens étudiants et étudiantes, collègues et amis.
Bien qu’elle ne soit pas inédite, puisque publiée il y aura bientôt quatre siècles, la description du Bazadais que nous reproduisons ici, est certainement inconnue des lecteurs des Cahiers.
Il sera toujours difficile d’éclairer l’histoire des églises bazadaises, après la disparition presque complète des archives de l’évêché de Bazas. Même pour le XIXe siècle, beaucoup de documents ont été d’ailleurs dispersés et, le plus souvent, il ne nous reste que des comptes de fabrique laconiques et incomplets.
Monclaris, voilà certes un nom qui n’évoque que bien peu de choses pour beaucoup de Bazadais. C’est celui cependant d’une ancienne paroisse et aujourd’hui encore, d’une église, qui fut naguère la plus belle de la vallée du Lisos.
Sur les indications de M. Saumon de Grignols, nous avons découvert au cours d’une excursion faite à Giscos en compagnie de M. J. Labat une remarquable maison de style landais datant du XVIIIe siècle et qui n’avait jamais été signalée.
Turtaut Benoît, cinquante-quatre ans, résidant à Puybarban, breveté du 29 avril 1817, 20 à 25 élèves, enseignement ancien et ordinaire, exerce depuis trente-deux ans.
Berguedieu Jean, soixante-quatre ans, breveté le 7 février 1817, 26 élèves, enseignement ancien et ordinaire.
Quoique parmi les curés de votre diocèse je sois un de ceux qui sont le mieux partagés en instituteurs (je ne parle pas de quelques contrebandiers que l’esprit de parti soutient et que la Sainte Académie ne veut pas voir), ceux que je vous ai signalés sont des hommes religieux et dévoués au Roi.
En 1893, E. Rotgès, alors inspecteur de l’enseignement primaire, avait publié un ouvrage intitulé Histoire de l’instruction primaire dans l’arrondissement de Bazas du seizième siècle à nos jours.Aucun travail n’est venu depuis compléter ou modifier le contenu de ce livre qui demeure ainsi essentiel pour la connaissance de cette question.