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Lieu d'édition : Pessac
Lorsque parut en 1962 et 1963, en quatre livraisons, cet article, Les Cahiers du Bazadais, dont le premier numéro avait été publié en septembre 1961, étaient une toute jeune revue, et Jean Bernard Marquette, qui en était le principal contributeur, un jeune chercheur.
par Rémy Cazals
Dans l’œuvre de Jean Bernard Marquette, la publication du témoignage d’un soldat de 1914-1918 constitue un cas original. Par le thème, mais non par la méthode, celle d’un historien scrupuleux, dominant son sujet quelle que soit la période considérée.
par Gérald Guillot
À l’origine d’environ dix mille compositions musicales, Hermeto Pascoal fait partie des créateurs les plus prolifiques des XXe et XIe siècles. Son parcours a fait l’objet de travaux biographiques, mais son langage musical reste, somme toute, assez peu étudié sur le plan analytique par la littérature scientifique brésilienne, et presque absente des travaux anglophones et francophones.
L’enfant du métro, le conte illustré à l’origine de ce livre, s’avère l’archétype de la littérature clandestine, inventive, accusatrice et fragile.
L’enfant du métro, le conte illustré à l’origine de ce livre, s’avère l’archétype de la littérature clandestine, inventive, accusatrice et fragile. La singularité du projet de Lucha et de Madeleine Truel, associant texte et image, anagramme et double sens, prolonge les jeux avant-gardistes des années 30, en conciliant stylisme et didactique.
Marthe Lucienne Truel, la plus jeune des enfants Truel Larrabure, parcourt la seconde moitié du XXe siècle, avec la même discrétion qui a caractérisé la vie de Madeleine, de trois ans son aînée.
Le souvenir de Madeleine Truel est resté ancré dans la mémoire de quelques résistantes qui l’ont côtoyée et ont rappelé son nom lors d’hommages ou dans des témoignages après leur retour de déportation en mai 1945.
L’enfant du métro est une dénonciation allégorique de l’Occupation allemande. Le livre, brièvement annoncé dans Marie-Claire en décembre 1943, a été distribué sous le manteau, avec la complicité des employées des éditions du Chêne.
À Lima, l’une des filles de Paul Truel, de retour dans le pays sud-américain, a rapporté parmi les souvenirs personnels de ses cousines, plusieurs pages typographiées non signées.
Ce chapitre reconstruit les années 39-41 tragiques pour la famille Truel comme pour toute la société française prise dans le piège de la drôle de guerre, l’Exode puis l’occupation allemande.
La fidélité au Pérou de l’enfance se manifeste par le choix du diminutif si singulier de Lucha, qu’un Français connaisseur de l’espagnol mais non du Pérou, croira traduire correctement par « lutte », mais « Lucha » est très courant au Pérou avec un autre sens.
La famille Truel — au centre de cet ouvrage — est représentative de l’émigration française au Pérou au cours du XIXe siècle. C’est ce que l’on verra dans le présent chapitre à travers l’évocation des deux branches, paternelle, les Truel, et maternelle, les Larrabure.