Au cours des trois premiers siècles de l’ère chrétienne, les identités religieuses étaient relativement fluides et variables. Pour S. P., les communautés religieuses à Rome n’étaient ni homogènes, ni exclusives sur le plan théologique. Les allégeances individuelles ne semblent pas non plus avoir été systématiquement exclusives, même si certains isiaques, par leur attitude ou leur présentation, montraient clairement leur appartenance à Isis. Les cultes pérégrins possédaient toutefois un haut degré de cohésion, qui devait transcender limites sociales, politiques et géographiques, sinon ethniques.
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