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22• Le camp de Mirebeau et l’histoire de la VIIIe légion Auguste sous les Flaviens

“Le camp de Mirebeau et l’histoire de la VIIIe légion Auguste sous les Flaviens”,
in : Y. Le Bohec (éd.), Militaires romains en Gaule civile, 
Actes de la table-ronde de mai 1991 organisée au Centre d’études 
Romaines et Gallo-Romaines de l’Université Lyon III
, Lyon, 1993, p. 45-50.1

Depuis le XIXe siècle ont circulé les hypothèses les plus diverses sur la chronologie du camp de Mirebeau que l’on a cherché à rattacher à des événements historiques précis ; à cet égard, on a naturellement beaucoup sollicité les données de l’épigraphie, les seules dont on disposât à l’époque : la présence de vexillations légionnaires, le nom de Lappius, immédiatement identifié, en raison de sononomastique particulière, avec celui du vainqueur de Saturninus en 89, ont fourni le cadre chronologique. On peut, si l’on veut,distinguer deux grands courants de pensée : celui qui, à la suite de R. Mowat et T. Mommsen, a vu, dans l’installation d’un camp légionnaire à Mirebeau, une conséquence directe des guerres civiles de 69-70 ; et un second qui, sans nier l’importance de ces événements, a voulu supposer une origine augustéenne à l’implantation militaire. Ce second courant, dont le premier et principal représentant fut E. Ritterling, a pu sembler recevoir un début de confirmation avec les résultats des premières fouilles menées à partir de 1968 : la présence de monnaies augustéennes dans les couches profondes des Principia semblait en effet justifier une chronologie haute2. Il importe naturellement de réviser tous ces arguments à la lumière des fouilles qui viennent d’être menées et d’en tirer lesconclusions qui s’imposent, même si celles-ci dérangent quelque peu un schéma historique qui n’a guère varié depuis les études de E. Ritterling.

La chronologie de l’occupation

La stratigraphie

La première question que l’on doit se poser est évidemment celle de la stratigraphie : l’archéologie a-t-elle révélé plusieurs états successifs dans l’occupation du camp et, si c’est le cas, peut-on dater ces différentes phases ?

La fouille des remparts et des portes a révélé l’existence d’une fortification édifiée en terre, bois et pierre, antérieure à la phase en pierre, visible sur les photographies aériennes. Ce premier état n’a toutefois pas laissé de sols d’occupation caractérisés. Il est donc impossible, au seul vu de la stratigraphie, de préciser si ces deux phases constructives sont éloignées l’une de l’autre, ou rapprochées chronologiquement. En revanche, l’arrière des deux portes fouillées a révélé des structures adossées à la construction primitive ; ces adjonctions sont sans doute tardives puisque l’une d’entre elles s’appuyait sur une couche de démolition mais l’absence de matériel n’a pas permis de proposer une datation absolue.

L’intérieur du camp n’a en revanche jamais révélé l’existence d’une phase primitive en structures légères : on n’a pu ainsi identifier aucun bâtiment par la mise en évidence de trous de poteaux constituant de véritables réseaux, de sorte qu’on peut effectivement penser que l’intérieur du camp n’a pas connu de phase constructive en bois. La présence de piquets de tente parmi le matériel de fouille indique d’ailleurs un campement à l’intérieur de l’enceinte, sans doute au moment de l’installation : dans ces conditions, la première phase d’occupation n’a pas dû être très éloignée chronologiquement de la seconde, caractérisée par la construction de pierre. En revanche, l’étude des principia a révélé l’existence de réoccupations après une phase d’abandon ou de ruinification partielle.

Par elle-même, la stratigraphie indique donc, dans l’état actuel des connaissances, l’existence d’une couche d’occupation générale et homogène, précédée d’une phase constructive en structures périssables, limitée aux défenses, et probablement assez courte, suivie de quelques réoccupations sporadiques après une période d’abandon.

Le matériel céramique

Le matériel découvert lors des fouilles est particulièrement peu abondant, et toujours très fragmenté : la cause en est la faible épaisseur de terre arable qui sépare la surface du sol actuel de la couche archéologique et expose celle-ci à l’action des machines agricoles. Seul le matériel présent dans des fosses plus profondes est préservé, mais celles-ci n’ont pas été systématiquement recherchées sur l’ensemble du camp. En outre, l’absence quasi générale de sols préservés implique que le matériel soit souvent plus abondant dans les labours que dans la couche archéologique, peu épaisse et presque toujours bouleversée.

Malgré ce handicap, l’homogénéité chronologique de la céramique sigillée est particulièrement nette : comme le montre l’étude que lui a consacrée B. Pferdehirt3, le camp légionnaire de Mirebeau n’a révélé aucun tesson d’Arétine4 ; il n’a par ailleurs livré aucun fragment qu’on puisse dater d’une période antérieure au règne de Néron. Le matériel est en revanche particulièrement bien caractérisé pour la période flavienne et il ne semble guère dépasser le tout début des années 90, à part un ou deux tessons qui pourraient être postérieurs. Comme il est normal pour cette époque, il s’agit de produits de la Gaule du sud.

La céramique commune5 ou le matériel amphorique, très peu abondant, offrent naturellement une chronologie moins précise, mais qui ne contredit pas cette homogénéité de la sigillée : on n’y rencontre aucun élément caractéristique de la période augustéenne, ni aucune production postérieure à la moitié du IIe siècle. Le matériel semble là aussi chronologiquement bien groupé.

La numismatique

La série numismatique, en soi peu abondante, présente elle aussi une composition remarquable6 : le matériel augusto-tibérien y est certes nombreux (environ 37 % du total) quantitativement supérieur au matériel flavien, mais c’est là une statistique qu’on pourrait observer sur nombre de sites puisque les frappes de cette période, particulièrement abondantes, ont constitué une large part du stock monétaire en circulation jusqu’au règne de Trajan. Elle n’indique donc pas, à elle seule, une occupation augustéenne du site, en l’absence de céramique bien caractérisée de cette période. Il en va de même des potins, qui ont pu circuler plus longtemps qu’on ne le pense généralement.

On constate en outre la faible proportion de monnaies julio-claudiennes, suivi d’un second pic, sous Vespasien et au début du règne de Domitien. La série s’interrompt alors très brusquement, mis à part un tout petit nombre d’espèces postérieures. On ne manquera naturellement pas de comparer ce phénomène à celui qu’on avait pu observer pour la sigillée.

Les tuiles estampillées

Les marques sur tuiles sont nombreuses à Mirebeau7 ; dans leur grande majorité, celles que nous connaissons proviennent de l’ensemble thermal du uicusnon du camp lui-même, mais les mêmes estampilles se retrouvent ici et là. On distingue trois groupes principaux, en fonction du texte imprimé dans l’argile :

groupe A :             LEGVIIIAVG

groupe B :             LEGVIIIAVGLAPPIOLEG

groupe C :             a – sont nommés les vexillaires des légions I, VIII, XI, XIIII, XXI, c’est-à-dire l’ensemble des troupes de Germanie Supérieure en 83-85.

                                 b – sont nommés les vexillaires des légions II AVG et VIII AVG.

Discutant du problème des vexillations présentes à Mirebeau, R. Mowat puis T. Mommsen avaient cru pouvoir leur attribuer la construction du camp8. Cette hypothèse ne tient plus guère aujourd’hui : elle n’est pas cohérente, en effet, avec la présence de la XXIelégion en Germanie Inférieure, dès la fin de la guerre civile, ou de la IIème Auguste en Bretagne, à la même époque, car on conçoit mal ce que ces vexillaires viendraient faire en Bourgogne, mêlés aux troupes de Germanie Supérieure, au début des années 70, quand ils avaient mieux à faire dans leur province de garnison. Surtout, la construction du camp de Mirebeau a nécessairement généré la production d’un nombre considérable de tuiles, nettement supérieur, en tout cas, à la vingtaine d’exemplaires du groupe C retrouvés lors des fouilles. Cette faiblesse de l’échantillon doit évidemment être comparée à l’abondance des marques laissées par la VIIIe légion (plus de 700 exemplaires des types A et B), qui prouverait à elle seule, si la superficie du camp (22 hectares) ne le confirmait, que Mirebeau a abrité cette troupe pendant un certain temps.

Or, la légion n’apparaît pas en Gaule, au témoignage de Tacite (Histoires, 4.68), avant les opérations destinées à restaurer l’ordre et la paix civile au printemps 709. Cette certitude conforte évidemment l’analyse du matériel découvert lors des fouilles, notamment celle de la sigillée : ce camp, occupé par une légion qui arrive en Gaule en 70 et ne livre pas de matériel céramique qu’on puisse globalement dater avant le règne de Vespasien, a évidemment été construit par la VIIIe légion Auguste, sans doute dès 70.

Pourquoi une installation dans cette région ? Aucune source ne nous le dit, et nous en sommes réduits aux suppositions. Nous sommes très certainement aux confins des Éduens et des Séquanes, au sud du territoire des Lingons. Or ces derniers viennent de se montrer particulièrement turbulents : menacés d’une diminution de territoire par Galba, peut-être de la suppression de certains privilèges ou d’une augmentation d’impôts (Tacite, Hist., 1.53), sans doute contaminés par les cohortes Bataves qui cantonnaient chez eux (Hist., 1.59), ils ont pris fait et cause pour Vitellius, en même temps que les Trévires et les Ubiens (Hist., 1.57), accueillant avec faveur l’armée en marche sur Rome (Hist., 1.64). Ce parti devait sans doute quelque chose à la rivalité traditionnelle avec les Séquanes et les Éduens, plus favorisés par Rome (Hist., 1.54), au point que, pour détacher la cité de son adversaire, Othon lui fit don, trop tard, du droit romain (Hist., 1.78)10. Ces grâces intéressées furent sans effet, après Crémone, et les Lingons, peut-être punis d’avoir fait le mauvais choix, semblent s’être soulevés en masse contre Vespasien. Sous la conduite de Sabinus, ils passent dans le camp de Civilis, détruisent les monuments de l’alliance avec Rome, et se lancent contre les Séquanes (Hist., 1.55). On devine derrière ces soubresauts, plus qu’un mouvement nationaliste, des rivalités de cités, des relations de clientélisme avec les différents compétiteurs de l’Empire, une romanisation juridique incomplète qui donne naissance à des mouvements revendicatifs, peut-être aussi une pression fiscale accrue par Galba. Quoi qu’il en soit, Frontin nous apprend qu’il dut combattre plus de 60 000 Lingons en armes (Strat., 4.3.14) : chiffre peut-être exagéré mais qui montre bien que la révolte dut être sérieuse ; Sabinus se cacha d’ailleurs pendant 9 ans, entretenant peut-être un mouvement de brigandage pendant ce temps dans toute la contrée (Dion 65.3).

On comprend dès lors, si cette explication est correcte, l’importance, pour Rome, de reprendre le contrôle d’une région importante, par où transitait une part notable des échanges avec la Germanie et la Bretagne, de rassurer aussi Éduens et Séquanes, ses alliés traditionnels. Peut-être enfin fallait-il, à Mirebeau, contrôler la religiosité autour d’un sanctuaire dont nous ignorons malheureusement trop de choses pour que cette hypothèse reçoive un commencement de preuve. Quoi qu’il en soit, le nom de Frontin s’impose comme celui de l’homme qui décida de l’implantation du nouveau camp de la VIIIe légion : commandant, comme légat prétorien, de l’expédition contre les Lingons (Strat., 4.3.14), il était évidemment le mieux placé pour réaliser cette tâche11.

La légion ne resta sans doute que quelques années à Mirebeau : le premier groupement de vexillations, comprenant les légions I, VIII, XI, XIIII, XXI n’est probablement pas antérieur à la préparation de la guerre Chatte, si l’on suit l’explication traditionnelle, la plus probable, qui veut que la XXIIe légion soit arrivée en Germanie Supérieure à cette occasion, c’est-à-dire en 8312. Mais la présence de la VIIIe légion dans ce groupement suppose probablement que la troupe n’était plus cantonnée à Mirebeau même : partie ailleurs, elle n’avait laissé en Bourgogne qu’un détachement, renforcé par la venue d’autres vexillaires des légions de Germanie Supérieure. Les vexillations ne durent sans doute pas rester fort longtemps à sa place : bien qu’une petite incertitude demeure sur ce point, on admet généralement que le départ de la Ia Adiutrix de Germanie Supérieure s’est produit au plus tard vers 85 ou 8613.

La relecture des marques de vexillaires a en outre une autre conséquence14 : contrairement à une hypothèse ancienne de E. Ritterling15, systématiquement reprise depuis lors, il faut renoncer à retrouver sur les tuiles de Mirebeau l’estampille des II Adiutrix, VIIII, et XXe légions, et il devient par la même occasion impossible de rapprocher le groupement bourguignon de celui que commanda, à un moment qu’il faudra désormais préciser, le célèbre primipilaire Velius Rufus, dont la participation à la guerre Chatte devient beaucoup moins certain qu’on ne l’a cru16.

L’abandon définitif du camp semble toutefois postérieur de quelques années au départ des détachements légionnaires, si l’on en croit la chronologie de la céramique sigillée proposée par B. Pferdehirt, qui situe les derniers témoignages au début des années 9017. Le camp ne fut apparemment pas réutilisé par la population civile : les fouilles n’ont en effet pas montré de traces évidentes d’une large réoccupation. En revanche, plusieurs traces de reconstruction, après abandon et partielle ruinification, ont été constatées dans les principia comme derrière les deux portes fouillées. On ne peut les dater, ni naturellement décider si elles sont de nature militaire. On peut toutefois estimer que le camp a été réoccupé par des soldats, à une date impossible à préciser : en témoigne le deuxième groupement de vexillations qui associe la IIe légion Auguste à la VIIIe, et qu’il faut impérativement dissocier du premier groupe, contrairement à ce que faisait E. Ritterling.

L’occupation d’un grand camp de 22 hectares à Mirebeau, pendant tout le règne de Vespasien, entraîne naturellement d’importantes conséquences pour l’histoire de Strasbourg, qui ne peut plus avoir accueilli la VIIIe légion avant au mieux, le début du règne de Domitien. Ceci suppose bien sûr que Strasbourg n’avait, pendant toutes ces années, aucune garnison, contrairement à ce qu’on a toujours affirmé. Le principal argument en faveur d’une présence de la légion à Strasbourg, dès le début des années 70, reposait jusqu’à présent, non sur des fouilles stratigraphiquement bien datées dans le centre-ville, mais sur la lecture du fameux milliaire d’Offenburg, souvent cité, et trop lacunaire pour être restitué avec sûreté18. Cette borne, qui indique la construction d’une route depuis Strasbourg vers la Rhétie ou le Danube, sous l’autorité de Cn. Pinarius Cornelius Clemens, donc probablement entre 72 et 74, a généralement laissé penser que la VIIIe légion était déjà installée à Strasbourg à ce moment : la présence de cette troupe, à la même époque, dans ses cantonnements bourguignons, impose désormais de renoncer à cette hypothèse que plus rien ne justifie. Contrairement à ce que l’on pense d’ordinaire, la VIIIe légion ne semble guère avoir été active, à cette époque, dans les Champs Décumates, conquis vraisemblablement à la suite d’une opération combinée depuis Mayence et la vallée du Neckar19, d’une part, Vindonissa, puis Rottweil d’autre part, et non pas depuis Strasbourg. Ce n’est que plus tard, sans doute autour de 90, que la légion s’installa dans sa nouvelle garnison alsacienne, comme semblent d’ailleurs le confirmer les fouilles récentes d’Istra20.

La synthèse finale a été publiée dans R. Goguey, M. Reddé, Le camp légionnaire de Mirebeau, Monographien RGZM 36, Mayence, 1995.

Je n’emploierais plus ce terme aujourd’hui. Il ne semble d’ailleurs pas y avoir de véritable agglomération civile autour du camp militaire, sans doute parce que l’occupation de ce secteur a été courte. L’implantation civile est concentrée autour du sanctuaire.

Voir maintenant G. Kuhnle, Argentorate. Le camp de la VIIIe légion et la présence militaire romaine à Strasbourg, Monographien RGZM 141, Mayence, 2018.

Notes

  1. Cette étude reprend, sous réserve de modifications mineures, la conclusion d’un livre, actuellement en préparation, consacré à la publication générale des fouilles de Mirebeau.
  2. R. Goguey, “Une ville antique de tracé militaire à Mirebeau (Côte-d’Or) : nouvelles découvertes aériennes et fouilles de 1968-1969”, BSNAF, 1970, p. 196-208 ; Id., Gallia, 30, 1972, p. 454 ; E.‑M. Wightman, “La Gaule Chevelue entre César et Auguste”, in : Actes du IXe Congrès International d’Études sur les Frontières romaines, Mamaïa, 1972 (1974), p. 473-483; Ead., “The Lingones: Lugdunensis, Belgica or Germania Superior?”, Studien zu den Militiärgrenzen Roms II, B.J., Beih., 38, 1977, p. 207-217.
  3. À paraître dans le volume consacré aux fouilles de Mirebeau.
  4. Le seul qui soit connu provient du sanctuaire, à plusieurs kilomètres de là.
  5. Étudiée par M. Joly.
  6. Elle a été étudiée par J.-L. Desnier.
  7. Elles sont étudiées par F. Bérard, Y. Le Bohec et M. Reddé.
  8. R. Mowat, “Les inscriptions et les tuiles légionnaires de Mirebeau,” Bull. Épigraphique de la Gaule, 3, 1883, p. 221-232 ; Id.ibid., 4, 1884, p. 22-26 et 65-68. T. Mommsen, “Lingonische Legionsziegel”, Hermes, 19, 1884, p. 437-441.
  9. Sur l’histoire de la VIIIe légion, B. Pferdehirt, “Die Geschichte der Legio VIII Augusta”, Jahrb. RGZM, 31, 1984, p. 397-433 (cf. n°24).
  10. Le passage a été contesté, depuis Juste Lipse, car les Lingons sont cités au milieu d’une énumération de villes et de peuples ibériques. Toutefois, A. Momigliano, “Vitellio”, St. lt. Fil. Cl., 11, 1931, p.117-161, suivi par H. Heubner, Tacitus. Die Historien, Kommentar, Heidelberg, 1963, p. 162, et J. Hellegouarc’h, Tacite, Histoires, livre Iéd. Les Belles Lettres, 1987, p. 225, estiment qu’il n’y a pas lieu à correction.
  11. G. Alföldy, “Die Legionslegaten der römischen Rheinarmeen”, Epigraphische Studien, 3, 1967, 139 p.
  12. E. Ritterling, PW, art. Legio, p. 1787.
  13. Ibid., p. 1387.
  14. Voir F. Bérard, R. Goguey, Y. Le Bohec, M. Reddé, “Le camp militaire romain de Mirebeau”, Akten des14. Internationalen Limeskongresses 1986 in Carnuntum, Vienne, 1990, p. 311-320.
  15.  E. Ritterling, “Zu den Germanenkriegen Domitians an Rhein und Donau”, Oe.Jh., 1904, Beiblatt, p. 23-28.
  16. Ibid., et AE, 1903, n°368 ; ILS, 9200 ; IGLS, IV, 2796.
  17. Par manque de place, nous renonçons à discuter ici du problème fort intéressant mais très compliqué de Lappius.
  18. CIL XIII, 9082 = Dessau, ILS, 5832 ; voir C.-M. Ternes, ANRW, Il, 5, 2, p. 835 et A. Rüsch, Führer zu arch. Denkmäler Baden-Württemberg, 1, 1981, p. 40.
  19. En témoignent évidemment les premiers établissements militaires installés dans la basse vallée du Neckar; voir la carte C de H. Schönberger, “Die römischen Truppenlager der frühen und mittleren Kaiserzeit zwischen Nordsee und Inn”, BRGK, 66, 1985.
  20. M.-D. Watton, “Problèmes de l’implantation et de l’occupation du camp romain: l’exemple d’Istra”, in : Aux origines de Strasbourg, catalogue de l’exposition, 1988, p. 46-51.
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EAN html : 9782356134899
ISBN html : 978-2-35613-489-9
ISBN pdf : 978-2-35613-490-5
ISSN : 2827-1912
Posté le 23/12/2022
5 p.
Code CLIL : 4117; 3385
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Licence ouverte Etalab

Comment citer

Reddé, Michel, “22. Le camp de Mirebeau et l’histoire de la VIIIe légion auguste sous les Flaviens”, in : Reddé, Michel, Legiones, provincias, classes… Morceaux choisis, Pessac, Ausonius éditions, collection B@sic 3, 2022, 323-328, [en ligne] https://una-editions.fr/22-le-camp-de-mirebeau [consulté le 29/12/2022].
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Illustration de couverture • Première• La porte nord du camp C d'Alésia, sur la montagne de Bussy en 1994 (fouille Ph. Barral / J. Bénard) (cliché R. Goguey) ;
Quatrième• Le site de Douch, dans l'oasis de Khargeh (Égypte) (cliché M. Reddé, 2012)
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