L’auteur rappelle que le pavot a d’abord été une plante nourricière, connue aussi bien en Grèce qu’à Rome. Elle examine son rôle auprès des divinités féminines mycéniennes et grecques, puis aux époques hellénistique et romaine.
Le pavot apparaît avec Isis dans le cadre de représentations syncrétiques (avec Déméter, Fortuna, ou Isis panthée), en relation avec Isis-Thermouthis. Il accompagne aussi parfois Sarapis, qu’il soit seul ou en relation avec Hélios ou Agathodémon. C’est un symbole de fertilité, de fécondité, généralement associé aux épis (allusion aux nombreuses graines de chaque capsule).