Dans le chapitre 2.3 de son étude sur Prétextat, M. K. s’attache à définir la signification des nombreux éléments religieux mentionnés dans son épitaphe (RICIS 501/0180). Elle évoque très brièvement le titre de néocore (de Sarapis) porté par le sénateur, et celui d’isiaca de son épouse Paulina (RICIS 501/0179), qu’elle rattache, en suivant L. Vidman1, à l’initiation isiaque.
Pour l’auteur, l’accumulation coûteuse de titres et de fonctions religieuses par un membre de l’aristocratie tel que Prétextat est l’expression naturelle du rang social et politique qu’il occupe dans la cité. Elle ne croit pas que l’on doive retrouver dans cette situation une propagande païenne anti-chrétienne particulière, mais bien plutôt le reflet d’une tradition culturelle ancienne et encore très forte, dans une société où les cultes polythéistes (traditionnels et orientaux) sont loin d’être moribonds.