Cette chronique est la 50e et dernière livrée par J. L. sur la diffusion des aegyptiaca et des isiaca dans le monde antique1.
Pour des objets égyptiens retrouvés dans un sanctuaire d’époque perse et hellénistique fouillé en 1988-89 par une mission de l’institut d’archéologie d’Haïfa sur le Mont Mispe Yamin, en Haute-Galilée, et notamment un petit groupe en schiste vert représentant Osiris, Horus et Isis, on verra R. Frankel, “The Sanctuary from the Persian Period at Mount Mispe Yamin”, Qadmoniot, 31/1, 1997, 46-53 (en hébreu) ; J. Kamla, “Zwei nordpalästinische Heiligtümer der persischen Zeit und ihre epigraphischen Funde”, ZDPV, 115, 1999, 163-190 (spécialement p. 164-169 et 182) ; A. Lemaire, “Remarques sur le culte d’Ashtart/Astarté en Palestine à l’époque perse”, Revue de la Société Ernest Renan, n. s. n° 42, 1999, 81-86.
Sur l’influence de l’Égypte dans l’architecture des temples archaïques grecs, cf. M. Bietak (éd.), Archaïsche Griechische Tempel und Altägypten, Untersuchung der Zweigstelle Kairo des Osterreichischen Archäologischen Institutes 17, Wien, 2001.
Sur les relations entre la Grèce et l’Égypte on se reportera à G. Wirth, “Hellas und Ägypten: Rezeption und Auseinandersetzung im 5. bzw. 4. Jht. v. Chr.”, Ägypten und der östliche Mittelmeerraum im 1. Jahrtausend v. Chr., Akten des Interdisziplinären Symposions am Institut für Ägyptologie der Universität München 25.-27. 10. 1996, Wiesbaden, 2000, 281-319 ; J. Vercoutter, “Égyptiens et Préhellènes : nouveaux points de vue”, dans J. Phillips (éd.), Studies in Honour of M. Rhoads Bell, San Antonio, 1997, 463-470.
Pour de nombreux isiaca retrouvés en Crète, on verra le catalogue de l’exposition Crète-Égypte : Trois millénaires d’échanges culturels [en grec], Musée archéologique d’Héraclion, 21 novembre 1999-21 septembre 2000.
La découverte d’un Iseum à Szombathély, en Pannonie, à la fin des années 19502 a donné lieu à une ample bibliographie : cf. István Toth, “Risultati e compiti della ricerca dell’Iseum di Savaria”, RRE, 2-3, 1998-1999, 113-138.
La présence de l’Égypte dans la Rome impériale est le sujet d’un ouvrage posthume de B. de Rachewitz (avec A. M. Partini), Roma Egizia: Culti, templi e divinità egizie nella Roma Imperiale, Rome, 1999.
Sur de nombreux aegyptiaca et isiaca retrouvés dans les Marches, on se reportera au catalogue commenté de G. Capriotti Vittozzi, Oggetti della cultura egiziana nelle Marche, Tivoli, 1999.
Plusieurs monuments du pharaon Bocchoris ont été découverts en Italie, notamment un scarabée provenant de Pithekoussai et deux situles respectivement de Motya et de Tarquinia ; cf. D. Ridgway, “The Rehabilitation of Bocchoris: Notes and Queries from Italy”, JEA, 85, 1999, 143-152.
Sur des amulettes retrouvées en Sardaigne et les relations avec l’Égypte dont elles témoignent, on se reportera à O. Conti, “Una lettura dei segni incisi sulla base degli amuleti punici della Sardegna”, REAC, 2, 2000, 9-101.