“L’occupation militaire tardive dans les oasis d’Égypte. L’exemple de Douch”,
in : A. Lewin, P. Pelegrini (éd.), The late Roman army in the Near East
from Diocletian to the Arab Conquest, BAR Int. Ser. 1717, 2007, p. 421-429.
Il ne me paraît pas inutile, dans le cadre d’un colloque consacré à l’armée romaine au Proche-Orient durant l’Antiquité tardive, de faire le point sur une question dont j’ai traité ailleurs, mais dans des publications dispersées et parfois anciennes1. La nature très hétérogène de la documentation, à la fois archéologique et papyrologique, ne facilite guère, au demeurant, la maîtrise d’une bibliographie complexe que même les spécialistes de l’armée ignorent quelquefois. Une courte synthèse ne sera donc pas superflue.
Commençons par un bref rappel des conditions écologiques qui prévalent dans cette région, isolée au cœur d’un désert absolu, à l’ouest du Nil. À la différence du relief très disséqué de la chaîne arabique, à l’est du fleuve, les oasis sont le fruit d’une abrasion éolienne en creux au sein d’un haut plateau calcaire absolument aride, d’où l’eau – et donc la végétation – est totalement absente. La fertilité des oasis est pourtant réelle parce que les surfaces cultivables sont proches, dans ces dépressions, de la nappe phréatique. L’homme a su en outre, à partir de l’époque perse, exploiter les petits aquifères perchés dans les buttes de grès, grâce à des systèmes de galeries drainantes ou qanat2. Tout oppose donc les deux déserts qui encadrent le Nil : à l’est un milieu ouvert, assurément aride, mais où les précipitations d’automne et de printemps entretiennent dans les fonds de vallées une végétation herbacée qui autorise le pastoralisme3 ; à l’ouest, des régions agricoles fertiles, mais complètement isolées du reste de l’Égypte, et par là même très bien défendues naturellement, car les nomades ne s’aventurent pas volontiers sur les plateaux hyperarides qui les entourent. Cette particularité géographique a d’ailleurs fait des oasis des lieux de relégation politique, notamment pendant les persécutions antichrétiennes4. Elle explique aussi que l’occupation militaire romaine soit très contrastée de part et d’autre de la vallée.
L’intérêt économique du désert oriental repose sur deux éléments très différents : l’exploitation des ressources minérales, d’une part, la relation avec les ports de la Mer Rouge, portes du commerce arabo-indien, d’autre part. Dès le règne d’Auguste, l’armée romaine a donc cherché à contrôler ces régions, accroissant sa mainmise par un réseau de praesidia fortifiés à partir de l’époque flavienne5. En revanche, pendant l’Antiquité tardive, la présence militaire y est très mal attestée, et le cas de la forteresse d’Abu Sha’ar constitue une exception notable plutôt que la règle6. À l’ouest du Nil, la situation est très différente. G. Wagner avait, il est vrai, prétendu le contraire, et publié pour l’oasis de Khargeh une carte qui présentait un réseau très dense de sites militaires (fig. 1). J’avais, dès 1989, donné un compte rendu assez critique de cette thèse dans le Journal of Roman Archaeology7, insistant sur la confusion instaurée par le caractère extrêmement massif des constructions en briques crues qui sont la norme dans les oasis et donnent rapidement aux bâtiments, même civils, une allure de “fort”. Les prospections de l’oasis, menées à l’occasion des fouilles de Douch, entre 1985 et 1990, m’ont au contraire convaincu que le nombre des fortifications archéologiquement attestées est réduit ; j’en ai donné une liste, avec des plans et une description sommaire, dans le Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale8. Bien qu’ils n’aient pas été fouillés, ces postes peuvent être a priori attribués à l’antiquité tardive, en raison de leur typologie ; l’exemple du désert oriental montre toutefois combien la prudence doit désormais s’imposer dans ce genre d’évaluation, puisque des fortins que leur plan ferait normalement attribuer au IVe siècle, s’avèrent désormais … flaviens9 ! Dans certains cas, en particulier à El-Gib et Someira (fig. 2), le doute est permis ; ailleurs, comme à Ain Labakha, une tour plus ancienne est insérée dans le bâtiment existant (fig. 3 et 4) et une fouille serait nécessaire pour en proposer une chronologie fiable. La tour de Taoun el-Hawa n’est pas datée en soi, et elle est proche de dépotoirs céramiques attribués à l’époque du principat (fig. 5). Seul donc le fort d’Ed Deir paraît très certainement attribuable à l’antiquité tardive (fig. 6 et 7). Sa taille (un carré de 74/75 m. de côté), ses grosses tours d’angle massives en font sans doute le lieu de garnison d’une unité assez importante, qui n’est malheureusement pas identifiée par des textes. On songe assez spontanément à l’ala I Abasgorum de la Notitia Dignitatum (Or., 31.55), bien qu’Ed Deir soit situé à une vingtaine de kilomètres d’Hibis, capitale de l’oasis, mais où l’on n’a pas trouvé, pour l’instant, de trace d’une fortification antique. Ces différentes observations étant faites, ma carte des installations militaires est infiniment plus réduite que celle de G. Wagner (fig. 8) ; elle montre en outre que seuls les abords septentrionaux de l’oasis sont surveillés ou défendus, soit au débouché de la piste venant d’Assiout, depuis le nord, soit à celui de la piste d’Esna/Louqsor, au nord-est de Khargeh. Mais qu’en est-il de Douch (Kysis), autrefois considéré par G. Wagner comme une fortification du “limes d’Égypte”, au sud de l’oasis, en raison à la fois de son enceinte, très imposante, et des très nombreux ostraca militaires tardifsqu’avaient révélés les premières campagnes de fouilles10 (O. Douch I à V) ? Il faut d’abord résumer ici, très sommairement, l’état actuel de nos connaissances archéologiques.
Le site occupe une butte naturelle de grès qui domine un piémont limoneux fertile, exploité au moins depuis l’époque romaine, bien que les installations hydrauliques repérées autour du tell ne soient pas datées avec précision et pourraient s’avérer parfois plus anciennes (n°12). Le sommet est dominé par un temple en pierre, dédié à Sarapis, et décoré sous Domitien puis sous Hadrien, si l’on en croit les inscriptions hiéroglyphiques de ses parois ; il recouvre un sanctuaire antérieur en briques crues, complètement arasé, et non daté intrinsèquement (fig. 9 et 10). L’ensemble est entouré d’une très grosse enceinte de briques crues, qui a connu de nombreuses réfections ; ses premiers états remontent à la fin de l’époque perse ou au début de l’époque hellénistique, si l’on en croit les datations radiocarbones effectuées sur la paille des briques. Ce complexe religieux est entouré d’un village, dont les vestiges les plus anciens remontent, dans l’état actuel des connaissances, à la fin de l’époque hellénistique ou au début de l’époque romaine, mais des niveaux antérieurs ne sont pas exclus dans des parties du site encore inexplorées. L’habitat semble succéder, en effet, à un autre village et à un autre sanctuaire, installés sur le tell voisin d’Ain Manawir que les fouilles en cours de l’IFAO permettent d’attribuer à la période perse11.
À Douch même, dont le nom grec (Kysis) est bien attesté par une inscription datée de Trajan (SEG 24, 1215), on connaît surtout les niveaux de l’antiquité tardive. C’est vrai notamment des constructions très nombreuses qui ont proliféré à l’intérieur des différentes enceintes du sanctuaire. Les ostraca grecs publiés par G. Wagner et H. Cuvigny sont constitués, dans une large mesure, par des reçus ou des bordereaux de livraisons annonaires ; ils révèlent en outre la présence de soldats. Ce sont ces documents qui, associés à la présence d’une grosse “fortification”, avaient conduit les premiers fouilleurs à considérer que le “fort” de Douch faisait partie d’un système défensif de l’oasis. Les fouilles que j’ai conduites sur le site de 1985 à 1990 ont permis de montrer, au contraire, que les enceintes autour du sanctuaire avaient pour fonction initiale d’abriter les magasins du complexe religieux, comme il est d’usage en Égypte. Elles n’ont donc pas été construites par et pour l’armée romaine. Leur réutilisation, au IVe siècle de notre ère, ne constitue qu’un épisode secondaire dans leur longue histoire. Les textes indiquent-ils pour autant la présence à Douch d’une garnison permanente destinée à défendre l’oasis ?
Durant tout le principat, les soldats semblent totalement absents de Kysis, si l’on en croit le silence de la documentation. Le premier témoignage connu ne remonte pas avant 302, date à laquelle un cavalier de Denderah achète une chamelle à un exopylite de Douch (P. Grenf. 74). Mais le papyrus dit clairement que l’unité à laquelle appartient l’acheteur est en garnison dans la vallée ; par la suite, d’autres Tentyrites seront attestés à Douch ou dans sa région12. On doit donc considérer que ces soldats “montaient” régulièrement dans l’oasis ; mais ils n’étaient pas les seuls : G. Wagner mentionne en effet des Thébains (O. Douch III, 193, 201), des Ermonthites13, des Latopolites14, des Coptites (O.Douch III, 320, 340), des Lycopolites15, des soldats d’Edfou, d’Asphynis16, de Psinaula17, des Saraceni (O. Douch II, 85). De cette liste, parfois inutilement chargée et criticable18, retenons au moins une chose : les militaires présents dans le sud de l’oasis de Khargeh ne constituaient pas une garnison permanente, ils appartenaient à des détachements temporaires issus des unités de la vallée, parfois de manière concomitante. On est donc en droit de se poser la question de leur fonction effective.
La chronologie de ce dossier constitue un point non négligeable du raisonnement. L’onomastique du dossier Kysite révèle en effet une proportion significative de noms chrétiens, parfois de seconde génération19. Même s’il est difficile, en l’absence d’une relecture critique et synthétique de cette documentation complexe, d’évaluer avec précision qui est vraiment militaire, et qui ne l’est pas, j’ai compté entre 20 et 30 noms chrétiens parmi les soldats possibles20, pour 50 à 60 noms païens. Cette proportion est considérable, eu égard à la lenteur du phénomène de christianisation des noms, si l’on suit les positions de R. Bagnall21, elle indique une datation assez tardive dans le courant du IVe siècle. Va dans le même sens la réinterprétation par J.-P. Callu d’un ostracon (O. Douch I, 54) d’où se déduit l’équivalence 25 nummi = 100 talents, soit 1 nummus = 4 talents (0,6 myriades) ce qui suggère qu’on se trouve en présence de l’aes 4, frappé à partir de Valentinien22. Le terminus post quem de cet ostracon ne semble donc pas antérieur à 378. Cette argumentation est confortée par le prix de la viande (150 talents la livre, soit 22,5 myriades) qui apparaît dans le même document et se rapproche des prix pratiqués vers la fin du siècle23. Ces différents éléments, compte tenu de l’homogénéité globale du dossier papyrologique de Douch, plaident pour une datation entre le dernier quart du IVe siècle et le premier quart du Ve. Bien que la céramique associée à ces documents n’ait guère été prise en compte dans les premières campagnes de fouilles, l’examen du matériel issu des mêmes niveaux lors des recherches des années 1985-1990 conforte cette chronologie générale. La présence militaire dans les anciens magasins du temple doit donc être limitée à cette période, où le sanctuaire était désaffecté ; on ne sait trop exactement quand elle prend fin, mais les témoignages d’occupation humaine sur le site se raréfient, sans trace de destruction manifeste, dans la première moitié du Ve siècle, malgré la mention d’une invasion de Blemmyes qui auraient dévasté Hibis en 435 (Evagr. h. e. I.7).
Dans un article récent, J.-M. Carrié a réexaminé différents aspects du dossier papyrologique de Douch, en particulier le terme de portarensis24. Le mot, attesté à plusieurs reprises25, avait été interprété comme un doublon d’ostiarius par G. Wagner, qui y voyait la sentinelle de garde à la porte du camp (O. Douch I, 20- 21). J.-M. Carrié y reconnaît au contraire, à juste titre, un mot dérivé de porta qui doit être ici considéré comme l’équivalent du grec pylè, “poste de douane”. On connaît d’ailleurs à Douch une megalè pylè (O. Douch IV, 384- 385). La qualité militaire ou civile peut en revanche être discutée, aucun argument vraiment dirimant ne pouvant être invoqué en faveur de l’une ou l’autre hypothèse, bien que certains portarenses soient parfois qualifiés de stratiôtai (par exemple O. Douch V, 573). Il est certain en revanche que le dossier papyrologique révèle une vraie symbiose entre soldats et pagani, qui se retrouvent mêlés au sein des mêmes listes, et vivent manifestement ensemble. Certains militaires habitent peut-être dans le village, sil’on interprète comme billets de logement les O. Douch 1 et 14426. D’une manière plus générale, J.-M. Carrié pose dans son article la question plus générale de l’interprétation qu’il convient de donner à des appellations jusque-là considérées comme militaires (stratiôtai, portarensis, signifer, tesserarius, optio…) mais dont le sens précis peut varier selon le contexte et qui ne sont pas nécessairement tous des soldats de l’armée. Quant aux documents annonaires, ils ne concernent pas tous la distribution de vivres, mais constituent pour certains des reçus de perception de l’annone : selon J.-M. Carrié, il faudrait considérer en ce sens O. Douch I, 18, 38, 39, 45, 47 et 50. Dans le détail, assurément, l’interprétation est délicate, d’autant que les premières lectures ont souvent été corrigées après coup par les auteurs eux-mêmes, mais une synthèse historique nouvelle de ces documents fait toujours défaut.
Concluons. L’idée d’un poste fortifié pour et par l’armée, dans le cadre d’une défense de l’oasis, ne tient guère. Il n’y a d’ailleurs pas une garnison à demeure, mais des détachements provenant de différentes unités de la vallée, qui ne viennent sans doute pas principalement pour assurer l’ordre, car cette tâche est normalement du ressort du tribun de l’Ala I Abasgorum, qu’on voit venir en tournée au sud de l’oasis dans un ostracon d’Ain Waqfa, près de Douch27. Ces soldats viennent surtout, à mon sens, pour surveiller les levées en nature et la perception des douanes, normalement opérées par des fonctionnaires civils, avec lesquels ils sont en contact permanent. Les anciens magasins du temple pouvaient à cette occasion retrouver, dans un autre cadre, leur fonction principale d’horreum.
Les tâches de l’armée romaine tardive dans l’oasis de Khargeh, l’importance de son dispositif au sein d’un terroir fertile protégé par son isolement même doivent par conséquent être reconsidérées. Tout autant que défensives et militaires, elles étaient administratives, douanières, policières et politiques.
Sur ces questions, on verra toutefois aujourd’hui J.-P. Bravard, “Living in the Oasis. Humans and the environment. Water resources and irrigation in two oases of the Western Desert of Egypt, Kharga and Dakhla”, in : R. Bagnall, G. Tallet (éd.), The great oasis of Egypt. The Kharga and Dakhla oases in antiquity, Cambridge, New-York, 2019, p. 15-80.
Notes
- M. Reddé, “À l’ouest du Nil : une frontière sans soldats, des soldats sans frontière”, in : Roman Frontier Studies 1989, Exeter, 1991, 485-493 ; id., “Sites militaires romains de l’oasis de Khargeh”, BIFAO, 99, 1999, 377-396 ; id., Kysis. Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale à Douch, Oasis de Khargeh (1985-1990), DFIFAO 42, Le Caire, 2004.
- B. Bousquet, Tell-Douch et sa région (désert libyque, Égypte). Géographie d’une limite de milieu à une frontière d’Empire (avec la collaboration de M. Robin, P. Deleuze, C. Braun), DFIFAO 31, Le Caire, 1996.
- M. Reddé, “Les fortins du désert oriental d’Égypte et l’architecture militaire romaine”, in : H. Cuvigny (éd.), J.-P. Brun, A. Bülow-Jacobsen, D. Cardon, J.-L. Fournet, M. Leguilloux, M.-A. Matelly, M. Reddé, La route de Myos Hormos. L’armée romaine dans le désert oriental d’Égypte, FIFAO 48, Le Caire, 2003, p. 235-262.
- G. Wagner, Les oasis d’Égypte à l’époque grecque, romaine et byzantine d’après les documents grecs, IFAO, BiEtud 100, Le Caire, 1987.
- F. De Romanis, Cassia, Cinnamomo, ossidiana. Uomini e merci tra oceano Indiano e Mediterraneo, Rome, 1996 ; Cuvigny 2003 (note 3) ; La bibliographie sur cette question est désormais considérable, et il n’est pas question de vouloir la citer ici in extenso. On la trouvera dans les deux ouvrages cités en référence.
- S. Sidebotham, “Preliminary Report on the 1990-1991 Seasons of Fieldwork at Abu Sha’ar (Red Sea Coast)“, JARCE, 31, p. 133-158.
- CR de Wagner 1987 (note 4), JRA, 1989–2, p. 281-290.
- Reddé 1999 (note 1).
- Reddé in : Cuvigny 2003 (note 3).
- G. Wagner, “Le camp romain de Douch (oasis de Khargeh-Égypte)”, in : Studien zu den Militärgrenzen Roms III. Vorträge des 13. Internationalen Limeskongresses, Aalen, 1983, Stuttgart, p. 671-679 ; O. Douch I 1986 = H. Cuvigny, G. Wagner, Les ostraca grecs de Douch, DFIFAO 24/I, Le Caire, 1986 ; DFIFAO 24/II, 1988 ; DFIFAO 24/III, 1992 ; O. Douch IV 1999 = G. Wagner, Les ostraca grecs de Douch, DFIFAO 24/IV, Le Caire, 1999 ; DFIFAO 24/V, 2001.
- On trouvera les principales informations sur ce site dans les comptes rendus annuels des travaux de l’Institut Français d’Archéologie Orientale.
- Wagner 1987 (note 4), p. 59; O. Douch 85, 88, 102.
- Wagner 1987 (note 4), p. 60.
- Wagner 1987 (note 4), p. 43, 59.
- Wagner 1987 (note 4), p. 32, 33, 61.
- Wagner 1987 (note 4), p. 11.
- Wagner 1987 (note 4), p. 384.
- Tous ne sont pas nécessairement des soldats ; cf. Reddé 2004 (note 1), p. 204.
- On connaît notamment l’optio Abraam, fils d’Isaac, qui revient assez souvent dans la documentation.
- Voir toutefois ci-dessous les réserves qu’on peut formuler sur ce point.
- R. Bagnall, “Religious Conversion and Onomastic Change in early Byzantine Egypt”, BASP, 19, 1986, p. 173-181. Id., “Conversion and Onomastics: a Reply,” ZPE, 69, 187, p. 243-250.
- J.-P. Callu, “Monnaies de comptes et monnaies réelles : l’ostracon 54 de Douch”, ZPE, 79, 1989, p. 73-79.
- R. Bagnall, Currency and Inflation in Fourth century Egypt, BASP Suppl. V, 1985.
- J.-M. Carrié, “Portarenses (douaniers), soldats et annones dans les archives de Douch, oasis major”, in : C. Balmelle, P. Chevallier, G. Ripoll (éd.), Mélanges d’Antiquité tardive : Studiola in honorem Noël Duval, Turnhout, 2004, p. 261-274.
- O. Douch I.41 (complet) ; abrégé en port. dans I.31 et V.573.
- J.-M. Carrié ne semble pas retenir cette hypothèse, sans pouvoir pourtant en proposer vraiment une autre. Faute d’alternative crédible, j’en resterai, pour ma part, à l’interprétation de G. Wagner.
- H. Cuvigny, A. Hussein, G. Wagner, Les ostraca grecs d’Aïn Waqfa, Oasis de Kharga, DFIFAO 30, Le Caire, 1992, p. 79.