La Clinique du droit de l’université de Bordeaux et la transformation de ses activités en enseignements cliniques au profit des étudiants et de la société sont le fruit d’une volonté collective, d’enthousiasmes convergents et de très nombreux soutiens.
À l’occasion de la publication de cet ouvrage qui entend témoigner de cette aventure pédagogique, nous souhaitions rendre hommage et remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribué à cet enseignement clinique dont les effets bénéfiques sont désormais largement reconnus.
Durant ces dix dernières années, la Clinique du droit a reçu le soutien sans faille des Présidents de l’université de Bordeaux, Manuel Tunon de Lara et Dean Lewis, des Vices-Présidents Sandrine Rui, Olivier Pujolar et Pascal Lecroart, des Directeurs du Collège Droit, Science Politique, Économie et Gestion, Samuel Maveyraud et Jean-Christophe Saint-Pau, du Doyen de la Faculté de droit et science politique, Pascal Combeau. Tous ont permis à ce qui était à l’origine, un projet d’innovation sociétale au sein du Forum Montesquieu, créé et dirigé par Olivier Dubos, de devenir désormais un département reconnu au sein de la Faculté de droit et science politique. Un engagement institutionnel de cette ampleur et de cette intensité est rare dans le paysage des cliniques juridiques. Il a été déterminant.
La naissance de la Clinique du droit a coïncidé avec le développement à l’université de Bordeaux de la Mission d’Appui à la Pédagogie et à l’Innovation (MAPI). C’est ainsi que la construction des enseignements cliniques a pu bénéficier du soutien des spécialistes de l’ingénierie pédagogique et de formation, ce qui est certainement une immense richesse tant les cliniques juridiques, dans le monde, sont plus souvent focalisées sur leurs objectifs sociaux que pédagogiques. L’intérêt et l’appui en ce sens de Jean Forgue, Christophe Roiné, Serge Mouton, à la direction de la MAPI, ainsi que de l’ensemble de leur équipe ont été décisifs.
Aucun des enseignements cliniques n’aurait pu prospérer sans l’enthousiasme et la participation des enseignants-chercheurs qui ont accepté de donner de leur temps et de leur imagination pour concevoir et dispenser ces enseignements. L’implication de Cécile Castaing et Emmanuelle Burgaud dans l’expérimentation a été essentielle pour la construction de ces enseignements et pour la rédaction de cet ouvrage. Les enseignants-chercheurs référents du Service d’information juridique ou d’Objectifs Droit, ceux qui ont encadré des Recherches en actions, chaque année plus nombreux, ont permis de donner, au travers de ces enseignements, une valeur scientifique et universitaire à l’accompagnement des étudiants et aux résultats de leurs travaux. François Petit et Gaël Piette ont été les pionniers, petit à petit rejoints par Cécile Arnaudin, Maud Asselain, Gilles Auzero, Maryse Badel, Elisa Baron, Aurélie Bergeaud, Laurent Bloch, Evelyne Bonis, Mathilde Briard, Jérôme Casey, Sandrine Chaillé de Néré, Xavier Daverat, Olivier Decima, Olivier Dubos, Adeline Gouttenoire, Christian Grellois, Thomas Herran, Fabrice Hourquebie, Frédérique Julienne, Marion Lacaze, Valérie Lacoste-Mary, Karl Lafaurie, Marianne Lecène, Julien Martin, Dimitri Meillon, Philippe Mozas, Bérengère Mélin-Soucramanien, Virginie Peltier, Jean-Marie Plazy, Marie-Claire Ponthoreau, Jérôme Porta, Laura Sautonie-Laguionie, Jean-Christophe Saint-Pau, Jean Sagot-Duvauroux, Hélène Skrypniak, Marion Tissier-Raffin, Anne-Marie Tournepiche, Julien Valiergue, à qui il convient d’ajouter des spécialistes d’autres disciplines à l’université de Bordeaux, tels que Pierre Anouilh, Isabelle Anton Alvarez, Véronique Averous, Emmanuelle Barron, Sandrine Baron, Priscilla Bayle, Jean-Guillaume Bordes, Samia Cahuzac, Christophe Carrincazaux, Nicolas Charles, Thomas Colard, Claude Dupuy, Claire Gondard-Delcroix, Sophie Javerzat, Estèle Jouison, Philippe Lagière, Marc Landry, Maria Mamani Matsuda, Amandine Mathé, Patrick Sureau. La réflexion sur le concept même d’enseignement clinique leur doit beaucoup.
Les enseignements cliniques doivent également une très large partie de leur succès à l’accueil qu’ils ont reçu des partenaires, représentants des professions juridiques et judiciaires, acteurs du monde socio-économique, organismes privés ou publics et des citoyens. L’enseignement clinique qui implique de placer les étudiants en situation authentique, se déroule donc avec ceux qui « offrent » leurs situations individuelles ou collectives au service de la pédagogie et grâce à ceux qui le soutiennent financièrement convaincus de son intérêt. Collaborations, partenariats, mécénats de compétences, soutiens financiers ont permis et permettent de développer les compétences des étudiants de l’université de Bordeaux. La Clinique du droit a ainsi la chance de pouvoir collaborer avec l’École des avocats ALIENOR, l’École Nationale de la Magistrature, le Conseil régional des notaires près la Cour d’appel de Bordeaux, la Région Nouvelle-Aquitaine, La Fondation Mainguené, le Programme PAUSE du Collège de France, le DU Tremplin à l’université Bordeaux Montaigne, le Groupe d’Impulsion de la Fondation Bordeaux Université (Domofrance et CMSO), du Gbna Polycliniques, de l’ERENA, de l’Académie de Bordeaux, de l’IdEX, et de bénéficier de leur précieux soutien.
Au cœur du fonctionnement de la Clinique du droit, des doctorants, des stagiaires en sciences de l’éducation, des stagiaires élèves avocats ou auditeurs de justice, des stagiaires en communication, des personnes en service civique, des personnels administratifs, ont œuvré pour la réussite, la continuité, parfois la survie, des enseignements cliniques, toutes et tous convaincus de participer à une mission spécifique au sein de l’université. Acteurs essentiels qui ont mis leurs talents et toute leur implication au service des étudiants et de la société, ils ont chacun apporté plusieurs pierres à l’édifice. Dans cette construction, Abdelnoer Esrashi, Emma Demen, Céline Mabilat-Cerise, Joëlle Pargade, Claudia Simon, Océane Souquet et Lucas Tabone ont joué un rôle privilégié, avec une grande générosité et la bonne humeur qui les caractérise.
Tour-à-tour architectes de la conceptualisation des enseignements cliniques, co-conceptrices et rédactrices des méthodes d’enseignement, contrôleuses de la qualité de celles-ci, Ludivine Limandas, ingénieure pédagogique et de formation et Marie Deramat, responsable administrative et financière, ont été d’indispensables chevilles ouvrières de l’épanouissement de la Clinique du droit et de la rédaction du présent ouvrage. Leur conviction et leur enthousiasme ont été un soutien précieux tout au long de ce périple. Nous leur en sommes extrêmement reconnaissants.
Rien ne pouvait mieux seoir à la valorisation de cette œuvre collective qu’une publication en « sciences ouvertes ». Partager avec tous (en français et bientôt en langue anglaise, grâce à l’appui du Département Droit et Transformations Sociales et des centres de recherches qui lui sont rattachés), le récit de nos pérégrinations cliniques était l’un de nos vœux les plus chers, que l’équipe de la plateforme UN@, et spécialement sa directrice Stéphanie Vincent, a pu exaucer.
Cet ouvrage est dédié à tous les cliniciens passés, présents et futurs qui ont participé, participent et participeront à nos enseignements à la Clinique du droit de Bordeaux.