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Julien Aliquot, “Aegyptiaca et Isiaca de la Phénicie et du Liban aux époques hellénistique et romaine”, Syria, 81, 2004, 201-228.

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Des phénomènes d’acculturation sont attestés entre la Phénicie et la vallée du Nil dès le IIe millénaire a.C. Mais l’étude des témoignages relatifs aux monuments égyptisants et aux cultes isiaques de l’époque post-alexandrine montre que références et emprunts à l’Égypte passent alors par le prisme de la culture hellénique, et ce peut-être dès la fin de la domination achéménide au IVe siècle.

Les cultes isiaques semblent avoir été importés, dès le IIIe siècle a.C. dans le cas de Tyr (cf. RICIS 402/0801), par des particuliers, avant d’être officiellement intégrés à l’époque impériale dans les panthéons locaux de Byblos, Tyr et Abila de Lysanias, trois sites étudiés plus précisément par l’auteur.

Si Isis, Harpocrate et même Apis sont assez présents dans la documentation, Sarapis ne paraît pas avoir connu en Phénicie le même succès que dans le reste du Proche-Orient, sans doute à cause de la concurrence des nombreux Seigneurs des hauts-lieux et de Jupiter héliopolitain. Aux documents évoqués par J. A., ajoutons une monnaie de Néron pour Arad au revers de laquelle est figurée une divinité marine féminine coiffée du basileion (cf. SNRIS Aradus 1).



noeud d'isis pour séparateur


Bricault, Laurent (2008) : “Julien Aliquot, ‘<i>Aegyptiaca</i> et <i>Isiaca</i> de la Phénicie et du Liban aux époques hellénistique et romaine’, <i>Syria</i>, 81, 2004, 201-228”, Ausonius éditions BIS I, [En ligne] https://una-editions.fr/aliquot-2004/ [consulté le 15 août 2021].

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