Plusieurs gemmes à sujets isiaques sont conservées dans la collection M. Sommerville de Philadelphie. Une intaille en jaspe vert (n° 158 p. 42 et pl. 31 ; n° inv. 29-128-1627), des Ier-IIe siècles p.C., présente Sarapis en buste, couronné de lauriers. Un autre jaspe (n° 159, p. 42 et pl. 31 ; n° inv. 29-224-463), des IIe-IIIe siècles p.C., figure le buste du dieu entre un croissant de lune et une étoile, au-dessus d’un griffon assis, la patte antérieure gauche sur une roue.
Un troisième jaspe, rouge (n° 157, p. 42 et pl. 31 ; n° inv. 29-128-2146), du IIe siècle p.C., montre Sarapis en buste couronné par une Nikè ; devant lui, une cornucopia et au-dessous, un dauphin. Au revers est gravée l’inscription Μέγα τ´ὄνομα τοῦ Σεράπι. Un quatrième jaspe, brun, (n° 156, p. 42 et pl. 31 ; n° inv. 29-128-857), des Ier-IIe siècles p.C., offre un Sarapis debout, tenant une palme dans la droite et une couronne dans la gauche, tandis que le buste d’Isis coiffé de l’atef, et non du basileion, lui fait face. Au-dessus, l’inscription ῟Επ’ ἀγαθῷ.
Trois intailles présentent l’image d’Harpocrate. Sur la première, un jaspe rouge (n° 165, p. 43 et pl. 32 ; n° inv. 29-128-1620) du IIe siècle p.C., le petit dieu, debout, tient une massue de la gauche, tandis que sur la deuxième, une sardoine (n° 166, p. 43 et pl. 32 ; n° inv. 29-224-206) des Ier-IIe siècles p.C., il supporte une cornucopia.
Une troisième pierre, un lapis-lazuli (n° 167, p. 43 et pl. 32 ; n° inv. 29-128-1612) des IIe-IIIe siècles p.C., figure Harpocrate sur le lotus. Le n° 168 est décoré avec Osiris momiforme, et le n° 212 avec la Tychè d’Alexandrie plutôt qu’Isis-Fortuna1.