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Martin Bommas, “Neue Heimat in der Fremde. Isis in Makedonien”, AntWelt, 31/6, 2000, 617-624.

par

Dès le début du IIIe siècle a.C., Isis possède un temple à Thessalonique1. La présence isiaque s’y étend sur plus de six siècles, puisque en 297, sur l’arc de Galère, on fait encore figurer Isis et Sarapis. Des fouilles menées en 1917-1921 puis en 1939 ont livré un riche matériel, en partie conservé au Musée archéologique de la ville, qui n’a hélas jamais fait l’objet d’une publication scientifique.

Pour M. B., le fleuve Axios aurait pu jouer le rôle du Nil dans les activités rituelles et liturgiques du sanctuaire. L’auteur rappelle quelques inscriptions remarquables sorties du sol thessalonicien, comme le fragment de l’Arétalogie d’Isis (RICIS 113/0545), ou le récit de l’introduction du culte à Oponte (RICIS 113/0536). Le sanctuaire a en effet pu servir de base pour la diffusion isiaque dans ces régions de Grèce septentrionale, notamment le long de la via Egnatia, que ce soit vers le Nord (Hérakléia, Stobi) ou l’Est (Amphipolis, Philippes).

Plus au sud, les fouilles entreprises à Dion depuis la fin des années 1970 ont fait connaître plusieurs temples isiaques et livré un nombreux matériel2, en partie toujours inédit.



noeud d'isis pour séparateur


  1. Cf. C. vom Brocke, Thessaloniki – Stadt des Kassander und Gemeinde des Paulus: eine frühe christliche Gemeinde in ihrer heidnischen Umwelt, Tübingen, 2001.
  2. D. Pandermalis, “Ein neues Heiligtum in Dion”, AA, 1982/4, 727‑735 ; Id., dans Praktika 8th Congress I, Athènes, 1984, 271-277.
Bricault, Laurent (2008) : “Martin Bommas, ‘Neue Heimat in der Fremde. Isis in Makedonien’, <i>AntWelt</i>, 31/6, 2000, 617-624”, Ausonius éditions BIS I, [En ligne] https://una-editions.fr/bommas-2000/ [consulté le 15 août 2021].

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