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Catégorie : Géographie
Parmi les pays qui, du bassin d’Arcachon à l’embouchure actuelle de l’Adour, frangent le littoral landais, le Born a occupé tout au long du Moyen Âge et jusqu’à la fin de l’époque moderne une place originale.
L’hagiotoponymie et l’étude des vocables paroissiaux constituent une source de premier ordre lorsqu’on souhaite étudier les étapes du peuplement et de la mise en valeur du sol d’une région durant l’époque médiévale.
Sept siècles durant, Casteljaloux fut une ville bazadaise située aux confins des diocèses de Bazas et d’Agen, séparés par le cours de l’Avance. Affluent de la Garonne, l’Avance est une rivière paresseuse jusqu’à hauteur de Casteljaloux, avant de couler, en aval, dans une vallée large et profonde.
Grâce à la découverte de documents inédits du Trésor des chartes d’Albret connus seulement par des analyses, nous savons désormais dans quelles circonstances furent successivement édifiés par la famille de Got la maison forte et le château de Villandraut et quelles furent les relations des Got et celles de leurs héritiers avec les Albret.
On l’appelle aujourd’hui place de la cathédrale, mais elle fut autrefois royale, impériale, républicaine au gré des changements de régime que notre pays a connus au cours des derniers siècles. Avant 1789, elle ne porta jamais qu’un seul nom
La disparition des archives de notaires et celle des fonds familiaux rendent particulièrement malaisée toute recherche sur la bourgeoisie du Bazadais au Moyen Âge. Seules sont susceptibles de nous éclairer deux séries de documents
Nous ne savons de Pèir de Ladils que ce qu’il nous livre dans trois de ses poèmes : deux débats (tensons) qu’il soutient contre Ramon de Cornet (n° VIII et IX), et une prière (pregaria, n° X) dans laquelle il demande de pouvoir revenir à Bazas, sa ville natale, où il dut voir le jour à l’aube du XIVe siècle
Le château de Villandraut dont les ruines imposantes se dressent aujourd’hui à la lisière des landes du Bordelais est bien connu des spécialistes de l’histoire castrale et des historiens de la papauté d’Avignon
Le château de Villandraut dont les ruines imposantes se dressent aujourd’hui à la lisière des landes du Bordelais est bien connu des spécialistes de l’histoire castrale et des historiens de la papauté d’Avignon.
Le pays de Labouheyre constitue, avec celui de Sabres qui le borde au levant, le cœur même de la Grande Lande de Gascogne. Lorsqu’il apparaît dans les textes au début du XIIIe siècle, il est, à peu de chose près, définitivement constitué puisque les limites de la prévôté médiévale se retrouvent dans celles de la juridiction de l’époque moderne.
Cité épiscopale depuis le Ve siècle, plus tard étape sur le chemin de Vézelay à Saint-Jacques-de-Compostelle puis, aux XIVe et XVe siècles, ville frontière, Bazas a, sans le moindre doute, occupé tout au long du Moyen Âge un rang honorable parmi les villes de Gascogne.
Vers 1135-1140, Pierre, vicomte de Marsan, décida d’édifier un château dans la partie orientale de ses terres, à la confluence de la Douze et du Midou ; mais il voulut, en même temps, établir à proximité un village fortifié : c’est ainsi qu’est né Mont-de-Marsan.