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Catégorie : Littérature

Au XIXe siècle, âge d’or de la philologie moderne, une expression, d’abord associée à un humaniste, Joseph-Juste Scaliger (1540-1609), a cristallisé l’importance de la figure du philologue : Ulrich von Wilamowitz (1848-1931) a été dit « Prince des philologues » (Princeps philologorum).
« Princeps philologorum » : l’expression permit, au XIXe siècle notamment, de qualifier de grandes figures de la philologie moderne ;le présent volume se propose d’envisager dans quelle mesure elle peut s’appliquer aussi aux premiers savants qui ont contribué à l’invention de cette science, éditant et commentant les textes de l’Antiquité au seuil de l’époque moderne.
During their late-antique and medieval tradition, as Reynolds pointed out in his praefatio, Sallust’s monographs never risked disappearing, but rather being permanently corrupted.
Bibliographie de Princeps philologorum. L’autorité du philologue dans les éditions de textes anciens à la Renaissance
La question de la place sociale des imprimeurs, notamment les plus érudits d’entre eux ayant des liens avec le monde académique, reste encore peu étudiée en histoire du livre pour le XVIe siècle.
Lorsqu’en 1353, Pétrarque (1304-1374) obtient un manuscrit grec d’Homère qu’il est incapable de lire, son premier geste est, non d’apprendre le grec, mais de confier le manuscrit à Léonce Pilate (?-1366) afin qu’il le traduise en latin.
Après la parution à Venise en 1472 de l’édition princeps, due à Federico de’ Conti, l’œuvre de Properce a été maintes fois rééditée et commentée : Domizio Calderini fait suivre son commentaire des Silves de Stace, paru en 1475, d’une Elucubratio in quaedam Propertii loca, qui figurera ensuite dans plusieurs éditions…
L’humaniste suisse Conrad Gessner (1516-1565) est surtout connu comme naturaliste ; il est d’ailleurs souvent qualifié de « Pline l’Ancien de son temps ». On connaît moins ses activités d’éditeur de textes latins et grecs ainsi que, souvent intimement liées à celles-ci, ses nombreuses traductions latines de textes grecs.
Publiés respectivement en 1549 et 1560, les recueils épistolaires de Bernardo Tasso, père de Torquato du même nom et poète renommé en son temps, obéissent à des logiques et à des nécessités différentes. Le premier se présente comme un modèle destiné à un large public dans une volonté patente d’éducation aux bonnes lettres et aux bonnes mœurs.
La plupart des livres d’auteurs comme des anthologies de textes épistolaires se définissent par la variété, la pluralité des sujets abordés, en organisant leur matière par chapitres.
Le paratexte du premier recueil paraît particulièrement développé, puisqu’il n’inclut pas moins de deux dédicaces et d’un échange épistolaire avec Annibale Caro sur la question de la langue.
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