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Collection : BASIC_1
par Fabien Delrieu
Les habitats protohistoriques de hauteur ont souvent été l’objet d’investigations archéologiques anciennes, parfois même dès le XVIIIe s. Plus récemment, les difficultés d’accès ou l’absence d’aménagement dans leur emprise n’ont pas permis de développer de programmes de recherche structurés avec les moyens de l’archéologie préventive. De ce fait, il existe des centaines de fortifications en France qui ne sont pas ou mal datées. C’est pour répondre à cette lacune, que, dès 2007, un programme de recherche visant à échantillonner ces sites afin de préciser leur attribution chronologique a été lancé en Basse-Normandie.
La multiplicité des représentations cartographiques rend aujourd’hui quasi impossible tout inventaire fin et raisonné. Sur quoi se fonder : la qualité de la représentation ou de la facture, le nombre des détails figurés, l’évaluation de la précision, l’échelle… ?
En 1995, Olivier Buchsenschutz sollicitait quatre chercheurs pour réfléchir avec lui sur le rapport entre l’Histoire et les données archéologiques, dans un article d’Histoire et Mesures, intitulé “Histoire quantitative et archéologie protohistorique”. On y faisait le point sur les outils utilisés pour reconstituer l’évolution économique à long terme des cultures protohistoriques.
L’expression “chaîne opératoire” n’est pas fréquemment utilisée dans l’œuvre scientifique d’Olivier Buchsenschutz. Il a néanmoins exprimé ses vues dès 1987 dans un article intitulé “Archéologie, technologie, culture”, dans lequel il évoque l’importance des “processus techniques”, de la fonction et de la “reconstitution de la chaîne opératoire” dans l’étude de la culture matérielle.
par Sophie Krausz
À quelques kilomètres de Châteauroux, dans un lieu écarté et secret du Berry, se trouve la bonne ville de Levroux, enserrée entre Boischaut et Champagne.
Lorsqu’en 1858 Ferdinand Keller affronte l’épineuse question de la datation des vestiges que l’on venait de mettre au jour à La Tène, l’idée que l’on pouvait se faire de la chronologie des objets, que l’on découvrait au gré des fouilles et du hasard, était loin d’être claire.
Pour les étudiants ou les jeunes chercheurs, ce que pouvait être l’enseignement de l’archéologie à Paris avant 1968 relève sans doute de la préhistoire.
par John Collis
As I reach the end of my archaeological career, I find myself increasingly encouraged to record my experiences in the development of archaeology that I have witnessed in my lifetime.
Jusqu’aux découvertes des dernières décennies, on ne considérait pas le nord de la France au rang des régions phares de la Protohistoire. Depuis le siècle précédent, rien pourtant n’empêchait une science en progression.
par Thierry Lejars
Lorsqu’en 1858 Ferdinand Keller affronte l’épineuse question de la datation des vestiges que l’on venait de mettre au jour à La Tène, l’idée que l’on pouvait se faire de la chronologie des objets, que l’on découvrait au gré des fouilles et du hasard, était loin d’être claire.
Avec la prise en compte des restes animaux et végétaux dans l’étude globale des gisements archéologiques, et le développement des disciplines qui s’y intéressent, les corpus de données archéozoologiques et carpologiques se sont considérablement étoffés ces dernières années.