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Collection : BASIC_3

Une inscription récemment découverte à Alba Iulia livre d’intéressants renseignements sur l’aménagement interne de l’aedes principiorum du camp de la XIIIe légion. Le texte, clair et bien lisible, provient d’une base de statue en forme de dé dont le couronnement est partiellement endommagé.
Les fouilles menées en janvier 2012 à Wadi Gerf (“Xéron pelagos”) dans l’un des praesidia du désert oriental d’Égypte, sur la piste de Bérénice, ont révélé une nouvelle aedes sans doute attribuable au début du IIIe siècle, avec des aménagements bien conservés
T. Sarnowski, qui a longtemps fouillé les Principia de Novae, avait tenté de débrouiller avec beaucoup de savante minutie la décoration et l’aménagement intérieur de ces loci religiosi dans un article des Bonner Jahrbücher, s’intéressant notamment à la place qu’y occupaient les statues divines.
La mission archéologique française dans le désert oriental d’Égypte, dirigée par H. Cuvigny, a fouillé, depuis 1994, une série de postes militaires romains qui jalonnent, soit les routes caravanières entre le Nil et les ports de la mer Rouge, soit les pistes qui mènent aux carrières.
Le grand nombre et l’état de conservation, parfois exceptionnel, des petits fortins du désert oriental d’Égypte invitent à reprendre aujourd’hui une question déjà traitée à plusieurs reprises en d’autres occasions. Elle revêt en effet une certaine importance pour l’étude architecturale de ce type d’édifices militaires romains, assez mal connus à l’échelle de l’Empire, et les fouilles récentes, menées par différentes équipes, françaises, américaines ou britanniques ont mis en lumière des éléments nouveaux.
L’étude des frontières sahariennes de Rome m’a fourni l’occasion de nombreux travaux de terrain. En Libye, d’abord, où j’ai participé en 1979-1980 à la mission de l’UNESCO Libyan Valleys Survey, dont la section française était dirigée par R. Rebuffat. Ces travaux n’ont malheureusement pas été achevés et ils souffrent cruellement de la comparaison avec la brillante publication que l’équipe britannique a consacrée au prédésert de Tripolitaine, une avancée scientifique majeure
Y a-t-il une frontière romaine en Égypte ? La question pourra paraître curieuse à toute personne qui ne connaît pas ce pays à la géographie si particulière. Sur 850 km, entre la pointe méridionale du delta (mod. Le Caire) et la 1ère cataracte, près de Syène (mod. Assouan), la vallée du Nil, bordée par le désert, ne dépasse guère 20/25 km en largeur : elle est même réduite à 3 ou 4 km dans sa partie méridionale
Racontant la conquête de la Bretagne par Claude, en 43 de notre ère, Suétone (Claude, 17) nous en livre un récit picaresque : “Le Sénat lui ayant décerné les insignes du triomphe, il jugea ce titre un peu léger pour la majesté du prince et il voulut l’honneur d’un triomphe en bonne et due forme ;
Bien que la date de fondation du port de Ravenne ne soit indiquée avec précision par aucune de nos sources, il est vraisemblable que l’installation de la base navale remonte aux guerres illyriennes d’Octavien, qui disposait déjà, à cette époque, des escadres récemment constituées avec lesquelles il était venu à bout de Sextus Pompée.
“Mare pacavi a praedonibus” proclame fièrement Auguste dans son testament (Res Gestae Divi Augusti, 15), et cette affirmation corrobore l’idée, volontiers répandue, que la piraterie avait disparu de la Méditerranée pendant les trois premiers siècles de notre ère : époque privilégiée et unique dans l’histoire puisque, jusqu’en plein XIXe siècle, le brigandage maritime entretint non loin des côtes de l’Europe une insécurité endémique.
L’étude des soldats de la marine militaire romaine fait partie de ces thèmes qu’on n’affronte pas volontiers aujourd’hui. Le corpus des sources se renouvelle en effet fort lentement et témoigne toujours des mêmes disparités
Nec terra, nec Romanus mari bellator erat : pas plus que les Grecs sur terre le Romain n’était un combattant sur mer. Cette affirmation de Tite-Live (7.26.13) a été largement partagée tant par les Anciens que par les Modernes. Aux Hellènes, peuple de marins, il est banal d’opposer les Latins, voués depuis l’origine, pour des raisons presque génétiques, aux travaux de la terre : Ille rudis, ille pastorius populus vereque terrester disait déjà Florus (1.18.4)
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